Grand Chelem en Rugby de la France en 1968
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L'équipe de France a remporté le Tournoi des cinq nations 1968 en réussissant un Grand Chelem (quatre victoires en quatre matchs). Il s'agit du premier Grand Chelem réussi par l'équipe de France dans le tournoi.
Vingt sept joueurs ont contribué à ce succès.
Sommaire |
[modifier] Les joueurs
[modifier] Première Ligne
[modifier] Deuxième Ligne
[modifier] Troisième Ligne
- Christian Carrère (capitaine)
- Walter Spanghero
- Jean-Joseph Rupert
- Jean Salut
- Michel Yachvili
- Michel Greffe
[modifier] Demi d'ouverture
[modifier] Demi de mélée
[modifier] Trois quart centre
[modifier] Trois quart aile
[modifier] Arrière
[modifier] Résultats des matchs
- Le 13 janvier, victoire 8 - 6 contre l'équipe d'Écosse à Édimbourg
- Le 27 janvier, victoire 16 - 6 contre l'équipe d'Irlande à Colombes
- Le 24 février, victoire 14-9 contre l'équipe d'Angleterre à Colombes
- Le 23 mars, victoire 14-9 contre l'équipe du Pays de Galles à Cardiff
[modifier] Points marqués par les Français
[modifier] Match contre Écosse
- Bernard Duprat (3 points) : 1 essai
- André Campaes (3 points) : 1 essai
- Guy Camberabero (2 points) : 1 transformation
[modifier] Match contre Irlande
- Pierre Villepreux (7 points) : 2 transformations, 1 pénalité
- Benoit Dauga (3 points) : 1 essai
- André Campaes (3 points) : 1 essai
- Jean Gachassin (3 points) : 1 drop
[modifier] Match contre Angleterre
- Guy Camberabero (5 points) : 1 tranformation, 1 pénalité
- Lilian Camberabero (3 points) : 1 drop
- Claude Lacaze (3 points) : 1 drop
- Guy Gachassin (3 points) : 1 essai
[modifier] Match contre Pays de Galles
- Guy Camberabero (8 points) : 1 transformation, 1 pénalité, 1 drop
- Lilian Camberabero (3 points) : 1 essai
- Christian Carrère (3 points) : 1 essai
Les Cambé
La 1ère chose que je puis faire à leur sujet, c'est bien sûr l'association du nom Cambérabéro à Grand Chelem. En effet, au cours de cette saison, l'efficacité des deux frères fut telle que le style de jeu du Quinze de France se trouva marqué de leur empreinte. Je veux dire par là que les joueurs, et les avants plus particulièrement, avaient une telle confiance dans leur botte, que d'un commun accord, ils revinrent aux sources mêmes du rugby dans une cohésion exemplaire, afin de fixer l'adversaire au maximum et de livrer les meilleurs ballons à ceux dont ils étaient sûr qu'ils sauraient en faire des victoires.
Depuis mes débuts en équipe de France, je ne me souviens pas avoir vu les avants se livrer avec autant d'efficacité dans les mêlées ouvertes et pousser avec tant d'entrain dans les mêlées fermées. Je crois que cette année là, notre devise aurait pu être : Treize pour deux et deux pour quinze.
[modifier] Liens externes
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