Gouffre Berger
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Le gouffre Berger a été découvert le 24 mai 1953 par Joseph Berger, Bouvet, Ruiz de Arcaute et Marc Jouffray. Il a été le gouffre le plus profond du monde de 1953 à 1963, prenant le titre au gouffre de la Pierre Saint Martin qui l'a repris en 1964, après de nouvelles explorations.
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[modifier] Géographie
L'entrée se trouve sur le plateau de Sornin, territoire de la commune d'Engins, en France, massif du Vercors.
- Coordonnées Lambert III : x=856.630; y=3329,440; z=1460 (d'après Spéléo dans le Vercors Tome I - Edisud)
[modifier] Histoire et formation
Le réseau s'est formé progressivement dans l'épaisseur des couches de roche du massif du Vercors. L'eau de pluie s'est infiltrée dans une minuscule fissure du massif, et l'a fait fondre petit à petit. Alors, la grotte s'est élargie et peu à peu, elle a ressemblé de plus en plus à ce qu'elle est aujourd'hui -une superbe grotte- en prenant la forme de la fissure initiale, avec un ajout de concrétion assez variée. Parmi ces dernières, on peut noter plusieurs stalagtites qui se sont formées il y a bien longtemps. D'autre part, des stalagmites ont peu à peu grandi, eux aussi il y a longtemps. On peut noter toutefois qu'il continue à grandir, biensûr à une vitesse très lente, mais suffisante pour être mesurable avec un microscope adapté. L'observation minutieuse du sol révèle aisément la présence de petites pierres et de boue d'origine naturelle. Alors que le réseau augmentait progressivement de volume avec son creusement, il semble que sa couleur a peu évoluée. On peut remarquer assez vite la quasi absence de couleur vive. La roche alterne entre le blanc et le marron.
Le synclinal qui n'est pas loin du réseau présente des caractéristiques assez commune, avec ses couches que l'on peut à juste titre qualifier de relativement pures. Enfin, il semblerait que ce réseau toujours actif risque à terme de se modifier de façon si conséquente que même un explorateur expert ne pourrait le reconnaître.
On a trouvé dans le réseau des traces indéniables de vie, et même des petits ossements. Il s'agit là entre autre d'oiseaux, de champignons et d'algues. Une analyse des sédiments du lit inférieur du cour d'eau principal a révélé la présence de pollens provenant de la surface du plateau.
[modifier] Bibliographie
- Opération -1000 par Jean Cadoux, Jean Lavigne, Géo Mathhieu, Louis Potié. - Grenoble : Edition de Grenoble, 1955.
- Réédition : Opération -1000, idem. - Marseille : Edition Jeann Lafitte. 261 pages ; ISBN : 9 782862 762326
