François Weyergans
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
François Weyergans est un écrivain et réalisateur belge francophone, né le 9 décembre 1941 à Etterbeek (Bruxelles), d'un père belge, Franz Weyergans, écrivain lui aussi, et d’une mère avignonnaise.
Sommaire |
[modifier] Biographie
Il fait ses études à l'Institut des Hautes Études Cinématographiques (I.D.H.E.C.) et se passionne pour Bresson, Godard, etc. Il écrit bientôt dans les Cahiers du cinéma et réalise en 1961 un premier film sur Maurice Béjart.
À la suite d'une analyse, il publie en 1973 un compte-rendu sarcastique de sa cure. C'est la substance de son roman Le pitre, remarqué par la critique, et qui obtient le prix Roger-Nimier.
Puis, en 1981, Macaire le Copte (Gallimard) est consacré par le prix Rossel en Belgique et obtient aussi le prix des Deux Magots. Dès lors, Weyergans se voue entièrement à la littérature, travaillant la nuit, de onze heures du soir au lendemain midi.
Le radeau de la méduse (Gallimard, Paris, 1983) reçoit le prix méridien des quatre jurys. Il écrit aussi Franz et François, allusion à son père et à lui-même, La vie d'un bébé, etc.
[modifier] Prix littéraires
- Prix Roger-Nimier (1973, Le pitre) ;
- prix de la Société des Gens de Lettres, et Prix Sander Pierron de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, (Les figurants) (Balland, Paris, 1980) ;
- Rossel (1981, Macaire le Copte) ;
- Prix Méridien des quatre jurys (1983, Le radeau de la Méduse) ;
- Renaudot (1992, La démence du boxeur) ;
- Goncourt (2005, Trois Jours chez ma mère).
[modifier] Filmographie
- 1962 : Béjart (documentaire)
- 1963 : Hieronymus Bosch (court-métrage)
- 1965 : Robert Bresson : Ni vu, ni connu (des portraits Cinéastes de notre temps), 65 minutes
- 1967 : Beaudelaire is gestorven in de zomer
- 1967 : Aline
- 1972 : Un film sur quelqu'un
- 1977 : Maladie mortelle
- 1977 : Je t'aime, tu danses
- 1978 : Couleur Chair
[modifier] Liens externes
- Biographie, bibliographie complète et citations de François Weyergans
- Interview de François Weyergans (déc. 2005)
|
|