Fièvre de Lassa
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| Code CIM-10 : | A96.2 | |
La fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique foudroyante (causée par un arenavirus) proche de la fièvre Ebola.
La maladie est parfois appelée, en français, « fièvre de Lhassa », jusque dans des publications réputées « sérieuses », alors même que la maladie est apparue dans une ville du Nigeria nommée Lassa, sans aucun rapport avec la ville de Lhassa au Tibet.
Cette maladie est un véritable fléau en Afrique de l'ouest où elle est responsable d'épidémies mortelles quand elle touche des personnes fragiles (réfugiés, enfants, personnes âgées). De plus la fièvre de Lassa est la fièvre hémorragique la plus souvent exportée hors des frontières où elle sévit.
Elle reste difficile à soigner, il faut en effet administrer un médicament antiviral dans les six jours après la contamination.
On sait maintenant que l'animal qui propage la maladie est un rat du genre Mastomys par le biais de ses urines ou d'une morsure. Un des moyens d'empêcher sa propagation passe donc par la lutte contre ce rongeur.
Le génome du virus responsable n'est pas sous forme d'ADN, mais d'ARN ce qui est la cause première de la difficulté à trouver un vaccin.
Sommaire |
[modifier] Étiologie et zone d'endémie
- Virus de Lassa (Arenaviridae
- Afrique de l'Ouest
[modifier] Réservoir
- Réservoir animal : rongeurs type Mastomys
[modifier] Symptomatologie
- Incubation de 6 à 21 jours
- 80 % de formes assymptomatiques
- Fièvre élevée, état grippal
- Pharyngite
- Vomissements
- Hémorragie
- Pneumonie
- Insuffisance rénale
[modifier] Diagnostic
- Clinique en zone d'endémie
- Sérologie pour les cas importé
[modifier] Conduite à tenir devant un cas
- Hospitalisation
- Isolement en chambre seule
- Information des autorités compétentes
- Limitation des visites (même médicales)
- Traitement étiologique et symptomatique vigoureux
[modifier] Traitement
- Ribavirine
[modifier] Projet en cours
Les scientifiques ne savent presque rien sur le virus de Lassa, mais ce qu'ils savent avec certitude c'est que celui-ci possède des protéines de surface.
Trois de ces protéines activeraient la production d'anticorps.
Cependant on observe des variations importantes, à un taux de 20 %, au niveau de ces protéines. En conséquence les réactions immunitaires peuvent être fort différentes. Pour produire un vaccin efficace, il faudrait réussir à trouver le « dénominateur commun » à toutes ces glycoprotéines qui permettent de stimuler la production d'anticorps agissant dans tous les cas.
Donc les espoirs sont hélas bien maigres, mais ces protéines restent les seules solutions connues actuellement ouvrant une voie vers l'élaboration d'un éventuel vaccin.
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