EXistenZ
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « eXistenZ », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
eXistenZ est un film franco-canadien réalisé par David Cronenberg, sorti en 1999.
Sommaire |
[modifier] Synopsis
Les joueurs sont reliés au monde virtuel du jeu grâce à une console qui ressemble à une masse de tissus vivants qui se connecte au système nerveux du joueur au travers d'un bioport, un trou ressemblant à un anus percé à la base du dos du joueur. Mais la démonstration du jeu tourne au cauchemar par l'intervention d'un commando de fanatiques opposés à la mécanisation de l'homme ; il ne s'agit plus de vivre une aventure, mais d'y survivre...
La trame du film est basée sur la confusion entre la réalité et la réalité virtuelle, que les personnages vivent hors et dans un jeu informatique appelé eXistenZ, dont le but est tout simplement de vivre une aventure (à la manière d'un jeu d'aventure).
[modifier] Fiche technique
- Titre : eXistenZ
- Réalisation : David Cronenberg
- Scénario : David Cronenberg
- Production : David Cronenberg, Andras Hamori, Robert Lantos, Bradley Adams, Damon Bryant et Michael MacDonald
- Budget : 31 millions de dollars canadiens
- Musique : Howard Shore
- Photographie : Peter Suschitzky
- Montage : Ronald Sanders
- Décors : Carol Spier
- Pays d'origine : Canada, Royaume-Uni, France
- Format : Couleurs - 1,85:1 - Dolby Digital - 35 mm
- Genre : Science-fiction
- Durée : 96 minutes
- Dates de sortie : 16 février 1999 (festival de Berlin), 14 avril 1999 (France), 23 avril 1999 (Canada, États-Unis), 19 mai 1999 (Belgique)
- Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en France
[modifier] Distribution
- Jennifer Jason Leigh : Allegra Geller, la créatrice du jeu
- Jude Law : Ted Pikul
- Ian Holm : Kiri Vinokur, mentor de Geller
- Willem Dafoe : Gas, installeur de bioports
- Don McKellar : Yevgeny Nourish
- Callum Keith Rennie : Hugo Carlaw
- Christopher Eccleston : Levi
- Sarah Polley : Merle
[modifier] Commentaire
Dans ce film, Cronenberg s'amuse à donner une texture biologique aux objets technologiques : les consoles de jeu sont des fœtus, les connexions sont assurées par des cordons ombilicaux s'enfichant dans des sphincters... Il joue aussi avec les codes des jeux vidéo : personnages et actions stéréotypés, actions qui bouclent jusqu'à ce que le joueur fasse la « bonne action »...
C'est un film déroutant ; il est intéressant de le voir deux fois, afin de déceler les différents niveaux de jeu.
C'est une vision intéressante et critique du cyberpunk.
[modifier] Autour du film
- Il faut noter que eXistenZ est, avec Videodrome, le seul film dont Cronenberg a écrit le scénario. Ces deux films ont d'autres points communs : confusion entre réalité et virtualité, fusion de l'organique et du technologique.
- Il existe une novélisation de ce film, écrite par l'auteur de science-fiction Christopher Priest, grand spécialiste des réalités parallèles.
[modifier] Lien externe
|
|