Culture de Madagascar
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Sommaire |
[modifier] Littérature
- Jacques Rabemananjara, poète
- Jean Joseph Rabearivelo, écrivain poète
- Jean-Luc Raharimanana, écrivain
- Michèle Rakotoson, écrivain
- Clarisse Ratsifandrihamanana, poétesse et écrivain
- Emilson Daniel Andriamalala, écrivain poète
- Jean verdi Salomon Razakandrainy, écrivain poète
- Georges Andriamanantena, écrivain poète
[modifier] Cinéma
- Raymond Rajaonarivelo, réalisateur
[modifier] Musique
- Abdou Day
- Justin Valli
- Mahaleo
- Eric Manana
- Régis Gizavo
[modifier] Artisanat d'Art
L'Artisanat à Madagascar est une activité importante liée à l'héritage culturel du pays . De leurs ancêtres venus d'Indonésie et d'Afrique, les artisans malgaches ont hérité patience et minutie, imagination et débrouillardise. Ils ont aussi assimilé des apports exterieurs, notamment ceux de navigateurs arabes venus du Yémen, et depuis le début du 19ème siècle, les techniques européennes importées par la London Missionnary Society et les congrégations religieuses francophones. Le goût des artisans malgaches est original, marqué par une vraie simplicité : pas de dorure, peu de peinture, aucun tape-à-l'œil, respect des matériaux naturels - dont la texture même est toujours sensible dans leur créations. La Broderie : Les brodeuses de Madagascar ont depuis longtemps déjà une réputation internationale pour leur minutie et leur sens de la couleur, héritées de la fabrication des "lambas" pagnes de cérémonies et suaires funéraires. On connaît souvent leurs nappes ornées de "personnages malgaches" colorés typique des hauts plateaux, mais elles sont aussi expertes en broderie au petit point, au plumetis, au point d'oeillet, au point de chaînette et de tige… en jours de Paris, jours richelieu (notamment à Nosy-Bé). La production se fait en général au domicile des brodeuses, sans troubler leur vie familiale. La filière textile est toutefois menacée par l'effondrement de l'activité "habillement" à Madagascar minée par la consurrence des importations chinoises. Des associations comme Salohin'iarivo font la promotion d' un fonctionnement en " cluster".
La Marqueterie: Certainement l'autre point forts des artisans malgaches. La qualité des essences de bois qu'ils mettent en œuvre, palissandre, bois de rose, ébène, bois de natte, leur permet d'assembler de véritables tableaux dans des harmonies chaudes et naturelles. Cerains peuvent y inclure de la nacre. A la différence du plaquage de moins d'un millimétre, utilisé en ameublement en Europe, ce sont des épaisseurs de 3 à 5 millimétres qui sont appliquées par ces marqueteurs. Leur savoir faire, ancestral pour les descendants de l'ethnie Zafimaniry, mais enrichi depuis un siècle par des institutions religieuses européennes, est considérable. La ville d’Ambositra, dans un cirque de collines sur la RN7, est la patrie des marqueteurs Des marqueteries sont produites avec une patience et une qualité confondante, reprenant hélas trop souvent des thèmes stéréotypés. Les artisans travaillent à l'ancienne, à la scie à chevalet, dans leur atelier personnel.
La Rabane : Il s'agit des fibres du raphia, mot d'origine malgache connu internationalement. Fibres découpées, peignées, teintées, tissées… elle donnent à la rabane la solidité du cuir et la souplesse du tissu. Utilisée par de grands créateurs comme Yves Saint Laurent et exportée jusqu'au Japon et aux USA. Une déclinaison de la rabane, le jabo, est mélangée de fils de soie et utilisée comme un tissu rare. Le tissage est réalisé sur des métiers souvent placés au cœur des maisons. Associée au sisal,ou au cuir la rabane permet de faire des objets multiples. D'autres fibres végétales sont travaillés, le sariha ( fibre de bananier), le vétyver ( importé pour combatre l'érosion de sols) certaines ecorces comme le hafotra...
La tabletterie : Le travail de la corne et de la nacre appliqué aux bijoux, couverts, cornets à dés, pions de jeux, plumiers, étuis à lunettes… Les cornes immenses du zébu - animal emblématique de Madagascar- offrent une matière très fine d’une grande variété de couleurs allant du noir à l’ambre clair. Sa mise en œuvre par les tabletiers rappelle celle d‘une autre matière, issue d'une espèce protégée par la convention de Washington, l’écaille de tortue, encore utilisées mais qu'elle doit remplacer totalement. La nacre se trouve en abondance sur les côtes dans diverses espèces de coquillages parfois de grande dimensions.
La Lapidairerie : le travail des pierres dures. Du saphir au marbre, en passant par les arbres fosssilisés l’île regorge de merveilles géologiques. Les pierres semi-précieuses ( topaze, améthyste, aigue marine, grenat et tourmaline) et les «pierres fines » ou les tranches d’arbre fossile, les ammonites, peuvent être intégrées ala joaillerie et à certains objets.
La liste de l'artisanat d'art malgache ne peut être pas close sans citer la bijouterie ( notamment le travail de l'or en filigrane dans le nord et l'ouest, la fonte d’aluminium qui après moulage et brossage se prête aux usages du bronze en décoration ( ville d'Ambatolampy), l'épais papier Antaimoro qui inclut dans la pulpe naturelle fleurs et tiges disposées avec art, les tapis en mohait du grand sud et enfin les maquettes de bateaux ( Antananarivo).
Parce qu'il apporte des ressources indispensables aux artisans locaux, parce qu'il utilise des matières issues de l'exploitation de ressources durables, l'artisanat Malgache est un atout pour ce pays. 15% des exportations malgaches sont représentées par l'artisanat pour un total de 44 milliards d'ariary (16 millions d'euros) en 2005. Le secteur est à 85% informel, selon l'Institut national de la statistique. Aussi il est urgent de renouveler leurs débouchés. L'artisanat malgache est peu mis en avant par le commerce international de la décoration, qui exige des centaines de pièces identiques. Seuls 1,5% des artisans exportent directement.
Sources : [1], site d'artisanat malgache sur mesure ; dossier revue Enjeux océan indien, juillet 2006 ; ouvrage de Pierre Randrianarisoa, " Art et artisan malgache" 2eme édition en 2003 ; organismes d'appui: CITE à Antananarivo [2] ; CENAM maison de l'entreprise: [3].
[modifier] Le culte des ancêtres
Le Famadihana (Retournement des morts) Il existe plusieurs circonstances à la pratique du "Famadihana". La première trouve son cadre lorsque le défunt n'a pu être enterré dans le tombeau de famille au moment du décès. Ses proches vivants doivent alors, quelques années plus tard, le ramener au caveau familial. Cette opération, réalisée en saison sèche, pour des raisons sanitaires, est toujours l'occasion de manifester sa joie et de fêter l'événement. La deuxième circonstance s'impose envers chaque défunt dans la conception religieuse traditionnelle malgache, puisque les vivants doivent honorer leurs ancêtres. On pense que l'ancêtre a froid et a donc besoin d'un nouveau linceul. La cérémonie du "Famadihana" est fixée en principe plusieurs années après le décès. Le "Mpanandro" (astrologue) en détermine le jour et l'heure. Le corps est alors exhumé puis enveloppé dans une natte "tsihy" qui sera porté par deux hommes alors qu'un groupe de proches, hommes, femmes et enfants processionnent, les uns chantant, les autres jouant d'un instrument de musique. Des plaisanteries sont échangées avec les personnes rencontrées et même avec le mort. Enfin, une fois arrivé au caveau familial, le défunt est à nouveau enveloppé d'un "Lamba Mena" (pièce d'étoffe) neuf après avoir été l'objet d'attentions particulières. (Onction de miel, don de tabac, de riz ou d'alcool). Puis avant qu'il ne réintègre sa demeure, la coutume veut qu'on lui fasse faire sept fois le tour du tombeau. L'ensemble de la cérémonie est exécuté dans une ambiance de fête et de réjouissance. La musique, les chants et les rythmes se mêlent au sacrifice d'un zébu et au partage de sa viande. Un discours en mémoire du mort et à la destinée des vivants clôt la cérémonie. Sources : [4]
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