Convention de Lomé
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La convention de Lomé est un accord de coopération commerciale signé en 1975 entre la CEE et 70 pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (dits pays ACP), et renouvelé en 1979 (Lomé II), 1984 (Lomé III) et 1990 (Lomé IV). En 2000, la Convention de Lomé est remplacée par l'accord de Cotonou.
Alors qu'elle ne comptait à l'origine que 12 États membres, elle en compte à présent 69, preuve de son efficacité.
Cette coopération avait pour but de favoriser l'adaptation des pays ACP à l'économie de marché de la BERD (la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement)
Par exemple, lors de Lomé I, fut mit en place le Stabex, le système de stabilisation réparti par le fond européen de développement (le FED). Instauré pour 48 produits de base, d'origine agricole, il compense la perte des recettes à l'exportation subies par tous les pays ACP.
Lors de Lomé II, le Sysmin (le Système de Développement du potentiel minier) couvre huit produits miniers et intérvient si la baisse des cours menace l'outil de production (le seuil de déclenchement doit représenter 15% des exportations totales)
Lomé III, avec son protocole sur le sucre, prévoit l'importation de 1,3 millions de tonnes de sucres de cannes aux prix européens. Ce protocole sera le raison du "décollage" des pays fournisseurs de sucre de Canne comme l'île Maurice, les îles Fidji ou la Guyane.
Lomé IV apporte une promotion des Entreprises et des Investissements privés. En outre, il favorise l'ouverture à des partenaires non institutionnalisées tels que les entreprises, les coopérations et les syndicats.
[modifier] Lien externe
- Historique de la Convention de Lomé (site de la documentation française)
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