Coloration syntaxique
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La coloration syntaxique permet de mettre en évidence les structures syntaxiques d’un langage de programmation.
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[modifier] Utilité
Son intérêt principal est d’améliorer la lisibilité du texte édité. Par exemple, dans une version très simple, la mise en valeur des mots-clefs d’un langage de programmation permet de repérer plus rapidement les constituants d’un programme. Cette technique est utilisée depuis les années 1980 dans les éditeurs de texte et dans certains outils de présentation, lorsqu’ils sont principalement destinés à des programmeurs. Elle permet d’augmenter la productivité des auteurs de logiciel en réduisant les erreurs de saisie, en améliorant la claire perception des structures actives du programme en cours d’écriture ou de modification.
Cette technique est souvent (mais pas obligatoirement) associée à l’indentation automatique ou à d’autres techniques de présentation (masquage et démasquage de blocs, mise en relief d’une parenthèse ou d’un crochet quand le curseur passe sur l’autre qui lui correspond, etc.) qui prennent en compte l’analyse syntaxique du contenu du document édité ou présenté.
Historiquement, il a fallu attendre que la puissance des ordinateurs soit suffisante et les écrans couleur de bonne qualité suffisamment répandus pour voir cette technique se répandre (la maîtrise de l’analyse syntaxique, elle, était déjà bien en place depuis le tout début des années 1970). Cette convergence a commencé au début des années 1980 sur les mainframes (éditeur Lexx) et est devenue courante dans les mondes PC et Linux au cours des années 1990.
[modifier] Ergonomie
Les éditeurs syntaxiques ont depuis quelque temps au Japon des concurrents, qui sont les éditeurs à historique. Dans les versions les plus simples de ceux-ci, par exemple, les 400 caractères frappés le plus récemment dans un texte y apparaissent en surbrillance car c’est souvent dans les dernières modifications effectuées que se trouvent les emplacements de travail courants. Rien n’interdit dans le principe de combiner les deux approches.
Lorsqu’on dispose d’une imprimante couleur, l’usage de couleurs de fond plutôt que de couleur du texte pour les mots-clé ou pour les variables peut contribuer à les rendre plus lisibles, et à augmenter la clarté du programme. Les éditeurs modernes permettent également de spécifier des polices, des graisses ou des corps particulier pour les unités syntaxiques considérées.
[modifier] Paramétrage
Il existe bien entendu autant de fichiers de spécifications de colorations distinctes que de langages à reconnaître. L’écriture d’une spécification de coloration pour un nouveau langage n’étant pas très difficile (dans le cas le plus trivial, par exemple, on en déclarerait juste les mots-clé) et la motivation des programmeurs pour en définir étant forte, il n’est pas rare de voir des fichiers de spécification associés à de nouveaux langages (par exemple C#, Lua ou Ruby), rendus disponibles sur le Net juste quelques jours après l’annonce de ceux-ci.
Pour des raisons de flexibilité, la définition des unités syntaxiques d’une part et leurs choix de coloration d’autre part s’effectuent en général dans des fichiers différents. Cela permet aussi à l’utilisateur d’homogénéiser facilement la présentation de ses programmes dans les différents langages qu’il utilise (même un fichier de configuration, comme par exemple celui d’Apache, possède un langage).