Chroniques martiennes
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Chroniques martiennes (The Martian Chronicles) est un roman de science-fiction, écrit en 1950 par Ray Bradbury (États-Unis).
Ce livre a fait l'objet, en 1980, d'une adaptation télévisuelle du même nom.
[modifier] résumé court
L'histoire fictive d'une civilisation qui lutte efficacement pour sa survie spirituelle par de la culture, de la séduction, de l'empathie historique, et des illusions psychiques face à l'invasion physique, matérialiste, concrête, des terriens portés par leurs fusées atomiques.
Ultimement, après leurs éradications, le souvenir, les architectures des villes mortes et les textes grandioses fascineront, « contamineront », hanteront les terriens, dont certains faisaient une volte face vengeresse, vers leur propre civilisation brutale et guerriere : « Tous les martiens ne sont pas morts ! Je suis le dernier des martiens ! » un peu comme dans Danse avec les loups avec le colon militaire isolé fasciné par la culture des amérindiens, ou en symétrie, les envahisseurs extraterrestres de Robotech face à la culture terrienne. Suite à un accident de l'histoire terrestre, Mars redeviendra un désert, et un havre de paix, pour ceux qui cherchent l'isolement, la fuite de la brutalité de civilisation terrestre.
Science fiction ? On le classe plus précisement dans le genre onirique, mélancolique.
[modifier] résumé long
Souvenirs du premier chapitre :
« Les enfants aux yeux d'or liquide chantaient des airs inconnus... comme d'une autre planète, les femmes aux doigts de cristal faisaient des rêves absurdes »
La première fusée :
« Cette nuit, j'ai révé qu'un homme de la terre, aux yeux bleus, m'aimait et m'emportait dans sa fusée. » « Des habitants de la Terre ! tu rêves de n'importe quoi chérie, nos scientifiques savent qu'il y a bien trop d'oxygène. »
« Il la regardait avec un air soupconneux… »
« Je pars chasser. » On entendit sept coups de feu. Lorsqu'il revint, sa femme sanglotait…
La seconde fusée : « Nous avons réussi, nous avons réussi ! » « Et c'est habité ! »
rencontre avec un enfant martien : « nous venons de la Terre ! » « Oui Monsieur, je dois y aller maintenant » Sonner à une porte, « nous venons de la Terre ! » « Je n'ai pas le temps, j'ai beaucoup de ménage à faire, voyez avec mon mari. » « Chérie, je t'ai déjà expliqué que je n'aime pas être dérangé quand je suis dans mon bureau » « Mais vous ne comprenez pas, c'est important, nous venons de la terre ! »
Ils finiront dans un hôpital psychiatrique, avec ceux qui se prétendaient originaires de diverses planètes extra-martiennes… Mais en dépit de leur euthanasie, leur fusée ne disparut pas… Le psychiatre se suicida, pour éviter la contagion de la maladie mentale hallucinatoire à ses concitoyens…
On suit les aventures de la succession des couches de migrants, limbes paradis ou enfers hallucinatoires offerts aux arrivants suivants, car les martiens sont ce que nous voulons, désirons, ou craignons, microbes terrestres mortels pour les martiens, pionniers solitaires planteurs d'arbres à oxygène, masses opprimées fuyant l'esclavage, jeunes commercants avides d'argent facile ou vieillards de dépaysements et de repos, adoptant des petits martiens ressemblant parfaitement à leurs enfants dans leurs souvenirs, et les tuant par excès technique d'exigences d'affection, ignorant de leur toute puissance de sensibilité, prêtres évangélistes à l'assaut des tout derniers martiens, routiers martiens et terrestres qui se croiseront depuis des univers parallèles, politiques normatives, artistes psychopathes vengeurs échappés de Fahrenheit 451 agacés de voir se reproduire sur Mars l'histoire de la Terre, et ultimement, en boucle, après une grande guerre nucléaire terrestre qui a mobilisé et rappelé tous les terriens (quelle stupidité !), les quelques survivants, déserteurs, de la guerre nucléaire terrestre, et les restes d'automates plus ou moins spirituels d'origine terrestre, à leur tour participant à l'ambiance funèbre, mélancolique, onirique.
« Où sont les martiens, Papa ? Tu nous avais promis qu'il y aurait des martiens ? » « Regarde, dans le canal. » « Les martiens étaient là. Ils les dévisagèrent, et ceux-ci leur rendirent leur regard, longuement. »
[modifier] Lien externe
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