Chaâbi
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Chaâbi | |
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Origines stylistiques |
Musique arabo-andalouse (Ça'naa), Musique berbère. |
Origines culturelles |
Début du XXe siècle en Algérie |
Instruments typiques |
Mandole, Banjo, Tar, Derbouka, Rebec, Qanoun, Chant |
Popularité | Musique traditionnelle populaire Algérie et Maroc |
Formes dérivées | |
Genres dérivés |
aucun. |
Genres associés |
Hawzi, Musique arabo-andalouse, Raï. |
Scènes régionales |
Alger, Kabylie, Cherchell, Blida |
Voir aussi | |
Musique algérienne |
Le chaâbi est un genre musical maghrebin dont il existe de nombreux interprètes en Algérie et au Maroc.
Sommaire |
[modifier] Origine et signification
Chaâbi signifie populaire en arabe, c'est un des genres musicaux le plus répandu au Maghreb, il faut comprendre par populaire comme genre commun ou comme genre par défaut qui constitue le versant "rugueux" de la musique savante issue de la culture arabo-andalouse. De ce fait, le nom Chaâbi en lui même peut désigner des styles musicaux très différents, en fonction des régions et ne possède pas exactement les mêmes sonorités ni la même signification en Algérie et au Maroc.
En Algérie, c'est Cheikh Nador, qui a su capter et faire fructifier l’héritage du Melhoun, qui devient précurseur du Châabi et qui lance El Hadj M'Hamed El Anka maître et créateur du genre.
Ce style de musique était d'abord appelé "medh" puis en 1947 il est définitivement baptisé "chaâbi" par le musicologue Safir El-Boudali.
[modifier] Instruments
Le chaâbi mêle les instruments orientaux du classique arabo-andalou à d’autres venus de la musique classique occidentale. On y trouve la derbouka (percussions) et le tambourin, mais aussi le mandole (sorte de grosse mandoline aux sonorités de guitare, munie de quatre cordes doubles en métal), le violon et le banjo, sans oublier le quanoun. Les violonistes de l'arabo-andalouse et du chaâbi utilisent toujours leur violon à la verticale. Quant au mandole, il a remplacé l’oud, le luth moyen-oriental. Il n’est pas rare d’entendre aussi le piano. En revanche, aucun instrument électrique n’est admis, hormis parfois le clavier (pour les quarts de ton).
[modifier] Expression
Les chants du chaâbi, portés par l’idiome algérien, se nourrissent de poésie ancienne mais aussi de textes originaux issus de thèmes actuels. Avec, toujours en toile de fond, l’écho du patrimoine, la plainte ancestrale, la nostalgie du pays. Selon le musicien et joueur d’ukulélé Cyril Lefebvre, « les gens attaquent fort, s’expriment violemment, ce qui rapproche à certains égards le chaâbi du blues »
Le chaâbi est une musique que l'on retrouve fréquemment dans les mariages et ce style est souvent associé à la fête. L'utilisation du langage populaire et la création de nouveaux rythmes ont fait de ce style un complément essentiel de la danse. De nombreuses tendances sont apparues. Ainsi, au Maroc, de nouvelles chikhate, des petits groupes de quartier et autres chanteurs et chanteuses de charme ont pu proliférer dans toutes les villes.
[modifier] Interprètes
[modifier] Algérie
- M'Hamed El Anka
- Maâzouz Bouadjadj
- Boudjemaâ El Ankis
- El Hachemi Guerouabi
- Kamel Messaoudi
- Abdelkader Chaou
- Dahmane El Harrachi
- Slimane Azem
- Hamid Bedjaoui
- Reda Doumaz
- Aziouz Raïs
- Nadia Benyoucef
- Abdelmadjid Meskoud
- Mourad Djaafri
- Dahmane elkobi
- Radia Adda
- Lili Boniche
- Reinette l'Oranaise
- Maurice El Médioni
- Rachid Taha, il se noue avec le chaâbi avec les albums "Diwan"
- Cheikh El Hasnaoui
- Matoub Lounès
[modifier] Maroc
- Jedwane
- Abdelaziz Stati
- Daoudi Abdellah
- Said Senhaji
- Hajib
- Najib
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
- http://www.webchaabi.com/ - Web Chaabi
- http://www.algeriacolor.com/
- http://dzlit.free.fr/dahmaneh.html Dzlit - Dahmane El Harrachi.
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