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Centre correctionnel d'Attica - Wikipédia

Centre correctionnel d'Attica

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Le centre correctionnel d'Attica est une des prisons les plus connues des États-Unis, juste après celle d'Alcatraz. Elle est située à Attica dans l’État de New York, une petite ville située à mi-chemin entre Buffalo et Rochester.

Construite dans les années 1930, elle a hébergé de nombreux criminels parmi les plus dangereux. Un diffuseur de gaz lacrymogènes est installé qui a permis de faire cesser plusieurs émeutes. La prison héberge encore actuellement de nombreux détenus, de la peine la plus courte à la peine la plus longue, souvent envoyés dans cette prison pour avoir eu des problèmes disciplinaires dans d'autres prisons.

[modifier] Émeute de la prison d'Attica

3 septembre 1971 où les troupes fédérales prirent d’assaut la prison d’Attica (État de New York). Quand enfin la brume artificielle des gaz lacrymogènes se dissipa et que les premiers secours furent autorisés à pénétrer dans l’enceinte de la prison, on put dénombrer 43 morts et près de 200 blessés. Ainsi s’acheva la brève expérience politique des insurgés d’Attica. Ce fut l’assassinat de George Jackson, un des leaders des Black Panthers, qui joua le rôle de détonateur dans ce qui demeure la plus importante révolte carcérale du XXe siècle. La révolte d’Attica survint dans un contexte politique très agité : sur le plan intérieur, la contestation faisait rage (mouvements d’émancipation noir, gay, féministe, contre-culture, pacifisme…) ; sur la plan extérieur, les États-Unis était embourbés dans la guerre du Vietnam et bombardaient « secrètement » le Cambodge

Parce qu’ils réussirent, le temps de leur rébellion, à constituer une « Commune » carcérale, ces détenus, ce composé hétéroclite de petits délinquants, d’objecteurs de conscience et de Black Panthers, ébranlèrent l’ensemble du système judiciaire américain. « Nous, prisonniers d’Attica, cherchons à mettre fin à l’injustice dont souffrent tous les prisonniers, quelle que soit leur race, leur confession, leur couleur. La préparation et le contenu de ce document ont été établis grâce aux efforts unifiés de toutes les races et de toutes les catégories sociales de cette prison » (extrait de la déclaration du Comité de Libération d’Attica). Qu’une révolte de « taulards » puisse prendre la forme d’un véritable processus démocratique et susciter auprès de l’opinion publique un soutien croissant, voilà ce qui était proprement intolérable pour le pouvoir ! Dans une scène célèbre d’Un après-midi de chien, un film de Sidney Lumet (1975), on voit la foule rassemblée autour d’une banque assiégée par des policiers prendre parti pour les braqueurs ; elle reprend en cœur le cri lancé par Al Pacino (un des hors-la-loi amateurs) « Attica ! Attica ! ». Ce cri, c’est le rappel d’un massacre d’État mais aussi la démonstration que l’illégalisme, le refus actif de la loi, peut prendre la dimension politique d’une contestation de l’ordre établi : dénonciation de lois et de pratiques racistes, exigence de justice sociale, volonté d’auto-organisation, de démocratie effective.

Le 21 août 1971, prétextant une tentative d’évasion, les « matons » de la prison californienne de Saint Quentin abattirent froidement Georges Jackson. Il était temps de bâillonner ce foyer de dissidence

La mort de George Jackson suscita dans l’ensemble des prisons américaines un grand vide, une vive émotion, un sentiment de révolte. Alors que cette mort était survenue en Californie, de l’autre côté des États-Unis, elle déclencha presque aussitôt une grève de la faim spontanée, suivie par un grand nombre de détenus, dans la prison new-yorkaise d’Attica. Le 9 septembre 1971, les 1500 détenus du block cellulaire D décidèrent d’aller plus loin en organisant une mutinerie : ils prirent en otage 40 surveillants et s’assurèrent rapidement le contrôle général des bâtiments. La situation dans le pénitencier fédéral d’Attica était depuis longtemps explosive. Attica, c’était le dernier cercle de l’enfer carcéral américain : surpeuplement, régime ultra-disciplinaire et punitif, conditions d’hygiène atroces, soins médicaux inexistants etc. La mort de Jackson joua donc le rôle de l’étincelle qui met le feu aux poudres. Ce qui révèle le caractère déterminé, réfléchi et, d’une certaine manière, légitime de la rébellion des détenus de cette prison, c’est bien le ton et le contenu de la déclaration que fit le Comité de Libération d’Attica :

« Nous, prisonniers d’Attica, cherchons à mettre fin à l'injustice dont souffrent tous les prisonniers, quelle que soit leur race, leur confession, leur couleur. La préparation et le contenu de ce document ont été établis grâce aux efforts unifiés de toutes les races et de toutes les catégories sociales de cette prison. Il est établi, et de notoriété publique, que l'administration pénitentiaire de New York a transformé des institutions initialement prévues pour corriger socialement des individus en ces camps de concentration que l'on trouve dans l'Amérique actuelle. Compte tenu du fait que la prison d'Attica est l'une des institutions les plus classiques de cruauté organisée exercée sur les hommes, la liste de revendications qui suit a été adoptée. Nous, les prisonniers d’Attica, nous vous disons à vous les bien-pensants de la société : le système carcéral que vos tribunaux ratifient est la grimace terrifiante du tigre en papier, du pleutre au pouvoir. Manifeste respectueusement présenté à la société à titre de protestation contre les marchands d'esclaves, abjects et corrompus : le gouverneur de l'État de New York, le département pénitentiaire de l'État de New York, l'assemblée législative de l'État de New York, les tribunaux de l'État de New York, les tribunaux des États-Unis, le département des libérations conditionnelles de l'État de New York. Et ceux qui soutiennent ce système d'injustice. Cette liste de revendications va vous être présentée. Nous essayons d'agir selon la voie démocratique. Nous avons le sentiment qu'il n’est pas nécessaire de dramatiser ces demandes. » (extrait de Au pied du mur, éd. L’Insomniaque) Suivent 26 revendications concernant : le droit à l’éducation, la journée de travail de 8 heures, les droits syndicaux, la possibilité de se doucher régulièrement, une nourriture digne de ce nom, l’accès aux soins…

Un mouvement de soutien populaire s’organisa à l’extérieur. Le Comité de solidarité avec les prisonniers, un groupe fondé l’année précédente par les Youth Against War And Fascism (Jeunes contre la guerre et le fascisme), rassembla de l’argent et loua des cars pour que les familles de détenus puissent se rendre à Attica. Le Comité de Solidarité fit en sorte également que les détenus puissent bénéficier d’une aide juridique en faisant appel à des avocats et juristes. Des membres du mouvement des droits civiques, des Black Panthers et d’autres groupes contestataires se rassemblèrent autour de la prison pour mener diverses actions : manifestations de soutien aux rebelles, sensibilisation de l’opinion publique, interpellations des hommes politiques etc. Les négociations devaient débuter le 13 septembre. Mais le jour J l’État envoya près de mille hommes, des fédéraux, des gardes nationaux, des sections d’assaut, qui par une opération coup de poing d’une extrême violence (armes automatiques, lance-grenade, hélico…) réussirent à reprendre la prison en moins d’une heure. L’assaut fit 43 morts, dont dix otages, et 200 blessés. Les autorités pénitentiaires prétendirent que les détenus avaient égorgé les dix otages. Mais les autopsies des médecins légistes révélèrent que les otages n’étaient pas morts la gorge tranchée mais des suites des blessures infligées par les tirs des forces de l’ordre ; ce qui fut confirmé par la commission d’enquête McKay de l’État de New York…

Malgré sa répression sanglante et la tentative de la criminaliser (en lui imputant la mort des dix otages), la révolte d’Attica provoqua une véritable onde de choc aussi bien dans les prisons américaines (vague de révoltes) que dans les prisons françaises. En France, grâce à l’action du Groupement d’information sur les prisons (GIP fondé par Foucault, Vidal-Naquet et Domenach), le gouvernement autorise en 1971 l’entrée dans les prisons de la presse quotidienne et des radios : « Donc, en juillet 1971, on permet aux détenus de lire les journaux. En septembre 1971, ils apprennent la révolte d’Attica ; ils s’aperçoivent que les problèmes qui sont les leurs et dont ils se rendent compte qu’ils sont de nature politique, et pour lesquels ils sont soutenus de l’extérieur, que ces problèmes existent dans le monde entier. (…) Cela a conduit à une forme de révolte totalement différente. En décembre 1971, deux mois après Clairvaux, deux mois et demi après Attica, quatre mois après l’autorisation des journaux, un an après la fondation du GIP, une révolte a éclaté à Toul, comme on n’en avait plus connue depuis le XIXe siècle : une prison entière se révolte, les prisonniers montent sur les toits, ils jettent des tracts, déploient des banderoles, font des appels au mégaphone et expliquent ce qu’ils veulent » (« Prisons et révoltes dans les prisons », Dits et écrits I, Quarto Gallimard, Foucault). Certes, l’ « Animal factory » américaine a réussi à éliminer physiquement George Jackson, mais son esprit et celui des Panthères Noires lui ont longtemps résisté…


Mark David Chapman, le meurtrier de John Lennon, y est actuellement incarcéré. Par coïncidence Lennon avait écrit une chanson sur la prison dans l'album Some Time in New York City.

Parmi les autres détenus, on peut citer le tueur en série Kendall Francois qui a violé et étranglé au moins 8 prostituées dans la région de Poughkeepsie à la fin des années 1990 et Colin Ferguson qui a tué au hasard 6 personnes dans un train en 1993. Les deux purgent une peine de prison perpétuelle sans possibilité de remise de peine.

Le Wyoming Correctional Facility (une prison de sécurité moyenne) adjacent est jumelé avec Attica.

[modifier] Adresse

Attica Correctional Facility, Box 149, Attica, New York 14011-0149

(585) 591-2000 (Wyoming County)

[modifier] Lien externe

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