Brûlot
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Le Brûlot était un navire chargé d'explosifs ou de matériaux inflammables, lancé sur les vaisseaux ennemis pour les incendier. La plupart du temps, il s'agissait d'un vieux bâtiment, de petite taille, ancien navire de guerre ou de commerce, transformé à cet effet.
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[modifier] Historique
Le brûlot est une arme qui a été utilisée dès l'Antiquité.
415-413, Thucydide rapporte ainsi que les Syracusains venaient de prendre 18 navires aux athéniens et que pour détruire le reste de leur flotte, ils envoyèrent contre elle un vieux cargo rempli de sarments et de bois de pin enflammés. Les Athéniens réussirent à éteindre les flammes.[1].
Arrien rapporte le siège de Tyr par Alexandre[2]. Les défenseurs envoient, avec succès, un navire portant aux bouts de sa vergue des « pôts à feu » incendier les machines de siège du macédonien.
Pendant la guerre civile, César rapporte que Cassius lança contre une partie de sa flotte des navires marchands chargés de résine, de poix et autres matières inflammables. 35 navires furent incendiés.[3]
En Chine, en 208, lors de la bataille de la Falaise rouge, la flotte de Cao Cao est détruite par le brûlot de Huang Gai
Au Moyen-Age, ...
Au XVIe siècle, durant le siège d'Anvers en 1585 contre les forces assiégeantes du duc de Parme.
Pendant la bataille de Gravelines (1588) contre l'Invincible Armada, les brûlots envoyés par les anglais ne détruisirent aucun navire espagnol mais contribuèrent puissamment à désorganiser la flotte.
Le grand siècle du brûlot est le XVIIe siècle. Il arrivera qu'une escadre dispose d'autant de brûlots que de navires de ligne (c'est le cas de Ruyter à la bataille de Solebay, 1672).
En 1638, 11 navires espagnols sont incendiés par les brûlots de la flotte de Sourdis, lors de la bataille de Guetaria.
En 1692, à la bataille de la Hougue, ils causeront la perte de 15 navires français.
En 1770, les russes les utiliseront avec succès contre les turcs à la bataille de Chesma.
En 1809, devant l'île d'Aix, James Gambier & Cochrane détruiront une escadre française.
Entre 1821 et 1832, pendant la guerre d'indépendance de la Grèce, les brûlots seront utilisés à maintes reprises contre des navires turcs.
Les Chinois en lancèrent vainement quelques-uns sur la flotte britannique, pendant la première guerre de l'opium.
L'usage de cette arme, habituelle au XVIIe siècle, se raréfie au XVIIIe puis au XIXe siècle. On s'interroge sur le caractère licite ou non de l'usage d'une telle arme. Ainsi, à la veille de l'attaque de la flotte française, en 1809, l'amiral Gambier écrit : "...c'est un horrible système de guerre..."[4]. Mais on les retrouve à la bataille de Navarin (1827).
L'apparition des cuirassés, et de la marine en fer, les rendit obsolètes.
[modifier] Usage du brûlot
[modifier] Quel navire choisir ?
En fait, n'importe quel navire peut être utilisé. On préfère généralement des navires de petite taille, comme des bricks ou des sloops. Il est fréquent aussi d'acheter un navire de commerce.
Fréquemment, on choisira un vieux bâtiment, ou dont les qualités nautiques médiocres ne le feront pas regretter. Cela peut aussi être fonction du prix qui pourra en être offert.
L'un des principaux reproches faits aux brûlots est qu'ils sont de mauvais voiliers. Soit par l'âge, soit par leur conception. Ce qui fait que l'adversaire a le temps de les éviter. Pour éviter cela, on cherchera à construire des bâtiments spécifiquement destinés à jouer le rôle de brûlot.
Ainsi les britanniques utiliseront les plans d'une prise française réputés pour ses bonnes qualités nautiques pour construire les navires de la classe HMS Tisiphone, dans les années 1780. HMS Vulcan sera « consommé » à Toulon contre une ligne de vaisseaux français. Mais HMS Conflagration sera incendié... pour éviter sa capture. Un autre brûlot de cette classe, HMS Comet, sera utilisé en juillet 1800, devant Dunkerque pour tenter de détruire 4 frégates françaises. En 1801, à la reprise des hostilités, ce sont 6 nouveaux brûlots de cette classe qui seront mis sur cale.
Un brûlot n'est pas toujours un navire. Il peut simplement s'agir de chaloupes disposant du matériel nécessaire pour mettre le feu. C'est de cette manière que seront incendiés plusieurs des navires français échoués lors de la bataille de la Hougue (1692).
[modifier] Comment le préparer ?
[modifier] Coque
Une forte cloison permettra d'isoler l'arrière du reste du navire. Ainsi, l'équipage sera hors de la partie destinée à fournir le brasier.
Dans la partie avant, on installera les dispositifs incendiaires. Ceux-ci sont très variés.
Dans des maquettes du Rijskmuseum d'Amsterdam[5], on peut voir des dispositifs ingénieux propres à favoriser un départ rapide de l'incendie. Ainsi des sortes de goulottes, en bois ou fer-blanc, partant de la place dévolue au timonier vers l'avant. Ces goulottes sont remplies d'une mixture composée d'une partie de poudre à canon, une demi-partie de salpêtre, un quart de partie de résine et autant de souffre. Au dessus d'elles sont entassés des fagots.[6]
Les sabords seront modifiés pour s'ouvrir vers le bas. Normalement, ils s'ouvrent vers le haut mais risqueraient alors de se fermer seuls si les flammes brûlent leurs câbles. En s'ouvrant vers le bas, on peut être sûr qu'ils s'ouvriront et resteront ouverts, augmentant le tirage et favorisant l'incendie.
De même, on établira des manches à air sur le pont pour favoriser l'appel d'air.
Les canons, si le navire en dispose, seront chargés. Si possible à double charge, boulet et mitraille[7]. Sous la chaleur de l'incendie, ils finiront par tirer, ajoutant leurs ravages à ceux de l'incendie.
[modifier] Mâture
Pour favoriser l'accrochage, on accrochera des grappins aux vergues et au beaupré, pour que le brûlot puisse attraper les cordages de la cible. Les grappins sont soit attachés directement aux vergues, soit suspendus à des chaînes plutôt qu'à des cordages susceptibles de brûler trop tôt. Cela compliquera aussi la tâche de l'équipage de la cible qui aura plus de difficulté à dégager les grappins ayant croché.
Cependant, il faut aussi éviter que l'incendie n'abatte prématurément la mâture. Pour cela, il faudra protéger la base des mâts par des coffrages épais. On protégera aussi tous les éléments permettant le mouvement du gouvernail.
Il est aussi possible de garnir la mâture d'artifices et de fusées destinées à porter le feu sur la voilure des navires attaqués. C'est ce qui sera fait en 1809, devant l'île d'Aix. Le résultat ne semble pas avoir été à la hauteur des espérances, mais ces fusées auront sûrement contribué à favoriser la panique des équipages.
[modifier] Le chargement
Il s'agit de bourrer le brûlot de substances combustibles et/ou explosives. Les navires étant en bois, les voiles en toile et les cordages en chanvre, on est déjà sûr que le feu se répandra sans obstacles.
Utiliser, par exemple, des « barils ardents »[8]. Barrique « que l'on remplit de poussier, 60kg, de brai sec, 20 kg, de goudron, 7 kg, de suif, 5 kg, de salpêtre, 10 kg; ce mélange est recouvert d'une toile goudronnée qui laisse passage à des saucissons destinés à embraser le baril ». Pour un baril foudroyant, on ajoute des grenades.[8]
On peut aussi utiliser des « pots à feu ». Ce sont des pots de terre chargés de morceaux de roche à feu, de grenades, et de poudre grainée. 2 mèches en croix sont sur le dessus et sortent par le côté; le tout est recouvert d'une peau de mouton.[8]
La roche à feu est une composition incendiaire, solide et qui brûle lentement, même sous l'eau.[8] Elle se compose de soufre fondu (8 kg), de poussier (3 kg), de salpêtre (2kg), de camphre (0,5 kg), de poudre grainée (1 kg). Ces substances sont fondues ensemble et coulées dans des moules pour obtenir des cylindres de différentes grosseurs.[8]
Une cravate est une sorte de serpillère, d'un mètre de longueur, trempée dans un chaudron où l'on a placé 50 litres d'eau, 6 kg de salpêtre, 1 kg d'huile de térébenthine, Ensuite, on les saupoudre de poussier. Enfin, on en lie plusieurs pour les suspendre et les faire sécher.[8]
Les brandons seront placés dans les hunes. On prépare une pâte de soufre (2 kg), de salpêtre (4 kg), de poussier (4kg), de camphre (0,5 kg). On détrempe cette pâte avec de l'huile de lin et l'on en remplit des espèces de gargousses, en toile à voile double, goudronnée, au milieu desquels on place une étoupille. Ces brandons jettent une lumière blanche très intense et brûlent dans l'eau.[8]
Prenons, par exemple, le cas des brûlots préparés par les anglais en avril 1809, par Lord Cochrane. Comme il le raconte : « La solidité du fond du vaisseau était renforcée par des bûches placées serré les unes contre les autres, les interstices entre elles étant soigneusement bouchés, et cela afin d'opposer la meilleure résistance possible à l'explosion. Sur cette fondation étaient posés des tonneaux d'alcool et d'eau à l'intérieur desquels 1500 barils de poudre étaient vidés. Ces tonneaux étaient redressés et liés tous ensemble avec des câbles de chanvre formant de la sorte un gigantesque mortier dont l'explosion partirait vers le haut. En sus des tonneaux de poudre, des centaines d'obus et près de 3000 grenades étaient rajoutés, le tout étant tassé et compressé autant que faire se peut en une masse solide par des cales et du sable. »[9] .
[modifier] Quel équipage choisir ?
L'équipage est réduit. Par exemple, sur la HMS Thais (1806) il est de 55 marins [10]. Mais sur HMS Mediator (1809), il n'y a que 2 officiers et 4 marins. Il faut avoir le minimum de marins nécessaires pour la manœuvre. Ceux-ci abandonneront le navire sur une chaloupe, dés que les mèches auront été allumées.
Pour commander, le mieux est de disposer d'un capitaine de brûlot. Ce grade existe depuis la marine de Louis XIV. Il correspond, en gros, à celui de lieutenant de vaisseau. C'est souvent le grade le plus élevé auquel puisse prétendre un officier roturier, un bleu. Mais les officiers rouges passent aussi par ce grade; ce sera le cas, par exemple, de Villaret de Joyeuse ou de Latouche-Tréville. En passant, notons que ce grade, de préférence réservé aux officiers bleus, peut expliquer le mépris que l'on peut trouver exprimé à l'encontre de son titulaire.[11]
Cette fonction n'est pas sans risque. Non seulement, on n'est jamais certain de pouvoir s'échapper à temps, mais on raconte qu'un capitaine de brûlot qui se laisse capturer est pendu...[12]
A défaut de capitaine de brûlot, on utilisera un quartier-maître ou un matelot compétent pour diriger la manœuvre. On lui accorde le titre de "brûlotier". [13]
Arme redoutable mais périlleuse,le brûlot, véritable bombe flottante, exige un sang-froid à toute épreuve de la part des marins chargés de le manœuvrer. Ce qui n'est pas toujours le cas,semble-t-il, puisque l'on trouve des mentions comme celle de Bigot de Morogues, qui annonce perfidement :"...les capitaines de brûlots n'oublieront pas le reproche ordinaire qu'on leur fait, de se brûler inutilement, n'est communément que trop mérité et ils en répondront, de même qu'ils doivent s'attendre à la juste récompense de leurs belles actions..."[14]. Il prévoit même dans son ouvrage le signal n° 167 : « le capitaine de brûlot ne quittera point son bâtiment qu'il ne soit accroché & qu'il n'y ait mis le feu... ».[15]
Pour motiver l'équipage, on peut lui assurer une double paye. C'est ce que feront les hollandais. On peut offrir une prime et une belle médaille. Ce sera fait chez les britanniques. C'est ainsi que le Duc d'York publie le 1e avril 1665 ses Instructions pour la Manœuvre[16]; deux jours plus tard, il y ajoute ses « instructions pour les capitaines et équipages des brûlots, frégates & ketchs ». L'équipage du brûlot qui incendie un navire de 40 canons ou plus doit reçevoir une prime de £10 par matelot. Le capitaine, lui reçoit une médaille d'or. Prime doublée si le navire incendié est le navire-amiral ennemi. A l'inverse, détourner un brûlot ennemi d'un navire de Sa Majesté de 5e rang ou moins recevra 40 shilling par matelot.[17]
Mais surtout, on peut rassurer l'équipage en lui montrant que l'on prend soin de sa survie.
On préparera, à l'arrière du navire, un large sabord[18] par lequel il sera aisé de prendre la fuite et sauter dans le canot laissé en remorque. On fera suivre le brûlot par d'autres canots ou par des bâtiments légers qui auront autant pour mission d'écarter les canots ennemis que de recueillir rapidement l'équipage.
[modifier] Comment diriger le brûlot ?
Au départ, il se manœuvre comme un navire ordinaire, à la voile et au gouvernail. Eventuellement, il sera remorqué par un autre navire ou des canots.
Quand le brûlot sera mis à feu, il deviendra difficile à diriger. Pour cela, on bloquera sa barre à l'aide de cordages. En espérant que le vent ne tourne pas.
[modifier] Comment lancer le brûlot ?
Le plus souvent, les brûlots sont remorqués par des navires de guerre vers les flottes adverses, mais parfois ils sont confiés à un équipage, appelés brûlotiers, qui les amenent au plus près des navires ennemis, puis les laissent dériver vers eux, après avoir allumé des mèches et les avoir abandonnés.
Le poste des brûlots accompagnant l'Armée Navale, sera de se mettre au vent de l'escadre à une distance d'une demi-lieue au maximum. De la sorte, ils seront hors de portée des tirs ennemis. Des signaux sont prévus pour leur donner l'ordre de se préparer. Quand ils sont préts, ils doivent arborer un pavillon particulier[19]. Le général de l'Armée Navale[20] donnera alors l'ordre d'attaque le point de la ligne ennemie qu'il désignera.
Une escadre disposant de brûlots les utilisera de différentes manières suivant la direction où soufflent les vents.
Si l'escadre amie est au vent de votre escadre, il faudra que des canots ou d'autres petits bâtiments remorquent les brûlots vers l'ennemi.
Si les vents portent vers l'ennemi (ennemi sous le vent), les brûlots seront placés au vent de l'escadre. Ainsi, ils pourront traverser la ligne de bataille amie pour attaquer l'ennemi. Ils seront lancés, de préférence, vers un navire de la ligne adverse qui a subi des dégâts dans sa mâture et qui aura donc des problèmes pour manœuvrer et les éviter. Les brûlots seront suivis et accompagnés de bâtiments légers qui serviront autant à écarter les navires ennemis qui chercheraient à éloigner les brûlots qu'à récupérer les équipages quand ils auront mis le feu à leur brûlot.
Cette utilisation des brûlots n'est pas sans rappeler l'usage qui sera fait des torpilleurs lors de la 1e Guerre Mondiale, comme, par exemple, à la bataille du Jutland.
Il est préférable de bénéficier d'un vent portant sur l'ennemi. Un courant favorable peut faciliter la manœuvre. L'idéal est que l'ennemi soit à l'ancre.
Quand le brûlot est sur la bonne trajectoire, il est temps d'y mettre le feu. Il est prudent pour cela d'utiliser des mèches lentes ou des fusées. Fusées comme celles qui sont placées sur les projectiles des obusiers. Mais ils faut savoir que celles-ci sont peu fiables. Ainsi, Lord Cochrane, lors de l'affaire déjà évoquée, rapportera que la fusée de 15 minutes qu'il avait lui-même allumée, fit explosion en moitié du temps prévu et faillit entraîner la perte du canot sur lequel il s'éloignait.
Dans tous les cas, il est souhaitable de faire accompagner les brûlots par des navires légers. Autant pour récupérer leurs équipages, qu'interdire aux canots ennemis de les faire dévier.
Notons enfin que l'usage des brûlots est précisement prévu par le général de l'Armée Navale. Si l'on considère les « instructions pour le combat » de Tourville (1693), on peut noter que sur les 31 articles, 9 concernent les brûlots.[21]
[modifier] Comment combattre les brûlots de l'ennemi ,
La première sûreté est de se protéger. Comme l'usage des brûlots est de préférence visé sur des escadres à l'ancre, il sera judicieux de se protéger. Derrière une estacade, par exemple.
Mais cela peut ne pas suffire. Il est alors recommandé d'envoyer ses canots pour attraper au grapin le brûlot et l'obliger à dévier de sa route. Sinon, on peut toujours chercher à le couler ou le démâter par le feu d'artillerie. Comme le dit Bigot de Morogues : « ...si quelque brûlot ennemi se présente pour aborder un vaisseau de ligne, les frégates tâcheront de couper les chaloupes qui les remorquent, et d'aborder même les brûlots pour empêcher leur effet sur la ligne... ».[22]
Comme le brûlot enflammé ne manœuvre pas, il n'est vraiment efficace que contre des navires à l'ancre. Il est donc conseillé d'appareiller dès leur apparition.
[modifier] Sources
- Edmond Pâris et Pierre de Bonnefoux, Dictionnaire de la marine à voile [détail des éditions]
- (en) collectif, The line of battle, Conway Maritime Press, 1992, (ISBN 0-85877-954-9).
- (en) Brian Tunstall, Naval Warfare in the age of sail, Conway Maritime Press, 1990, (ISBN 0-85177-544-6).
- (en) collectif, Fleet battle & blockade, the french revolutionnary war 1793-1797, Chatham Publishing, 1996, (ISBN 1-84067-363-X).
- (en) R Blake & N Lawrence, The illustrated companion to Nelson's Navy, chatham publishing, 1999, (ISBN 1-86176-090-6).
- Jean Pagès, Recherches sur la Guerre Navale dans l'Antiquité, Economica, 2000, (ISBN 2-7178-4136-9).
- (en) William Falconer, An universal dictionnary of the navy : or, a copious explanation of the technical terms and phrases employed in the construction, equipment, furniture, machinery, movements and military operations of a ship. Illustrated with a variety of original designs of ships, in different situations; together with separate views of their masts, sails, yards and rigging. To which is annexed a translation of the french sea-terms and phrases, collected from the works of Mess. DuHamel, Aubin, Saverien etc. By William Falconer, author of th shipwreck, London, printed by T. Cadell in the Strand, 1780. Cet ouvrage est consultable à cette adresse : http://southseas.nla.gov.au/refs/falc/. Voir pages 522 & s.
- Ph. de Villette-Mursay, Mes campagnes de mer sous Louis XIV, Tallandier, 1991, (ISBN 2-235-02047-X).
[modifier] Notes
- ↑ Thucydide, « La guerre du Péloponnèse », VII, 53.
- ↑ Anabase, II, 20-22.
- ↑ jean pagès, op. Cit. p.35
- ↑ cité par Jules Silvestre, dans Les brûlots anglais en rade de l'île d'Aix (1809), Paris, 1912, Arthur Savaète éditeur.
- ↑ cf. Bulletin du musée, n°1/2005, page 94-95.
- ↑ Ces dispositifs sont assez semblables à ceux décrits par Nicolaes Witsen dans son ouvrage de 1671
- ↑ A cet effet, on se souviendra des conseils de Yves de Kerguelen Tremarec (in : " relation ... de la guerre maritime de 1778 entre la France et l'Angleterre", Paris, 1796.). Il disait : "...j'observerais ici que les canonniers ont un mauvais usage, c'est de mettre une charge de mitraille par dessus le boulet. La mitraille, en sortant du canon, est écartée par le boulet et ne fait aucun effet. Il faut d'abord mettre la charge de mitraille et le boulet, par dessus...".
- ↑ 8,0 8,1 8,2 8,3 8,4 8,5 8,6 cf. Bonnefoux & Paris, q.v., pour ces différentes recettes.
- ↑ Thomas Cochrane, « autobiography of a seaman »
- ↑ Nelson's navy, page 45.
- ↑ cf. correspondance de Napoléon, 8 messidor an 7 (26 juin 1799), à Marmont : "(untel) est un jeune fou, ... Il faut le traiter comme un capitaine de brûlot...". Sous-entendu : traiter ce personnage par le mépris, ne tenir aucun compte de ses paroles.
- ↑ Dictionnaire de Trévoux (1704), article Brûlot.
- ↑ Pâris & Bonnefoux, q.v.
- ↑ Tactique navale, 1763, page 221.
- ↑ Tactique navale, page 126.
- ↑ ...« sailing instructions ».
- ↑ cité par Tunstall, op. cit., page 23.
- ↑ Sally-port en anglais.
- ↑ Par exemple, Bigot de Morogues, dans sa Tactique Navale, prévoit la flamme n°8 à arborer au grand perroquet.
- ↑ Dénomination habituelle de l'époque pour désigner l'Amiral commandant en chef.
- ↑ articles 4, 13, 16 à 22. Cité par Tunstall, op. cit., pages 57-58
- ↑ Tactique Navale, page 221.
[modifier] Bibliographie
- Jean Pagès, Recherches sur la guerre navale dans l'antiquité, Paris, Economica, (ISBN 2-7178-4136-9)
- Thucydide, La guerre du péloponnèse, Paris, bibliothèque de la Pléiade n°176, Gallimard, 1964, (ISBN 2-07-010277-7)
- (en) Brian Tunstall, Naval warfare in the age of sail, Londres, 1990, Conway Maritime Press, (ISBN 0-85177-544-6)
- Edmond Pâris et Pierre de Bonnefoux, Dictionnaire de la marine à voile [détail des éditions]
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