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- AI. V. AY.
- AIA SOLOUK, Éphèse, v. de la Turquie asiatique, à 118 kil. S. E. de Smyrne, importants au moyen âge, dépeuplée auj. Antiquités.
- AIAS, Aiazzo, Issus, Adjacium, Nicopolis, v. et port d'Anatolie, au coude N. E. de la Méditerranée; très-commerçante au moyen âge. V. Issus.
- AÏBAR. Y. AYBAR.
- AICHAH, 2° femme de Mahomet, et fille d'Abou-Bekr, morte à la Mecque en 677, était d'une grande beauté. Elle combattit avec violence le parti d'Ali. Les Musulmans lui donnent le titre de prophétesse.
- AIDES, couR DES AIDES. Y. ces mots au Diction¬naire universel des Sciences, des Lettres et des Arts.
- AIDIN, v. de Turquie (Anatolie), ch.-l. du livah de Guzei-Hissar, à 60 kil. S. de Smyrne. Grand commerce avec Smyrne, à laquelle l'unit un chemin de-fer; fruits secs très-estimés.
- Aigle. Cet oiseau, emblème de la force et de la majesté, a figuré de tout temps comme symbole des peuples des rois et des armées. Il se voyait sur les étendards des rois de Perse et des Ptolémées d'Égypte. Sous la république romaine (depuis Marius) et sous l'empire, l'aigle surmontait lés enseignes des lé¬gions. Charlemagne adopta le même signe, et après lui les empereurs d'Allemagne. Napoléon I le reprit en 1804; il fut rétabli sur nos drapeaux en 1852. 11 avait été aussi adopté par l'ordre teutonique et la Pologne; il figure encore, sous différentes formes, dans les armes d'Autriche, de Russie, de Prusse, de Pologne, de Sicile, d'Espagne, de Sardaigne, etc.; l'Autriche, la Russie et la Prusse portent l'aigle à deux têtes.
Il y a en Prusse deux ordres de ce nom, l'un de l'Aigle-Noir, -l'autre de l'Aigle-Rouge. Le l°°, fondé en 1701, est porté par les membres de la famille royale et les grands du royaume : on ne peut l'obte¬nir qu'après avoir été en possession du second. Celui-ci, fondé en 1705 par le prince de Bayreuth pour les sujets de son margraviat, ne devint ordre prus¬sien qu'après la cession du margraviat à la Prusse, en 1790.—L'ordre de l'Aigle-Blanc, en. Pologne, fut institué en 1705 par Auguste II. Il a été récemment réuni aux ordres impériaux de Russie.-Le Wur¬temberg possède depuis 1702 un ordre de l'Aigle-d'Or, et le duché de Modène eut, depuis 1856, un ordre de l'Aigle-d'Este
- AIGLE (L'), Aquila en latin moderne, jolie petite v. du dép. de l'Orne, ch.-l. de c., à 35 kil. N. E. de Mortagne; 5454 hab. Ville industrieuse, célébre par ses fabriques d'épingles et d'aiguilles.
- AIGNAN, ch.-l. de c. (Gers), à 36 kil. N. O. de Mirande; 657 hab. Église gothique.
- AIGNAN (S.). V. AGNAN.
- AIGNAN (Étienne),
homme de lettres, né en 1773 , à Beaugency, mort en 1824, fut, sous Napoléon I, aide des cérémonies et secrétaire de l'introducteur des ambassadeurs, et fut reçu à l'Académie française en 1814. Il a traduit en vers l'Iliade, 1809, et l'Es¬sai sur la -critique de Pope; en prose, le Vicaire de 1Vakefzeld, et quelques autres romains anglais. Il a aussi composé plusieurs tragédies, mais elles ont eu peu de succès. Il fut sous la Resta natdon un des collaborateurs de la ifinerve, journal libéral.
- AIGNAY-LE-DUC; ch: 1. de c. (Côte-d'Or), à 40 kil. N. O. de Dijon, à-3 t kil. S. E. de Châtillon, sur une mont. au pied de laquelle coule l'Aignay; 836 hab. Quelques antiquités (médailles, tombeaux).
- AIGRE, ch.-l. de c. (Charente), à 23 kil. S. O de Ruffec; 1423 hab.
- AIGREFEUILLE, ch.-l. de c. (Charente-Inf.), à. 20 kil. N. de Rochefort; -997 hab. Station. Bonne eau-de-vie. — Ch: 1. de c. (Loire-inf.), à 20 -kil. S. E. de Nantes; 563 hab. .
- AIGUEBELLE, Carbonaria, Aquabella en lat. mo¬derne, bg de France (Savoie), ch.-l. de c., sur l'Arc et sur la route d'Italie par le Mont-Cenis, à 27 kil. N. O. de St-Jean-de-Maurienne; 1117 hab. Station. Cuivre et fer aux environs.—Détruite par les Burgun¬des au r s. et par les Sarrasins en 855, elle fut rebâtie par Bérold de Saxe en 998. Anc. résidence des comtes de Savoie, Charles-ltmmannel III, duc de Savoie, y fut vaincu par les Franco-Espagnols en 1142.
- AIGUEBELLE, bourg de la Drôme, à 8 kil. N. 0. de Grignan. Anc. abbaye, fondée par S. Bernard, occupée auj. par des Trappistes.
- AIGUEPERSE Agux sparsæ, ch.-1. de c. (Puy-de-Dôme), à 16 kil. N. E. de Riom; 2745 hab. Sta¬tion. Près de là. nagtfiirent-L'Hôpital et Delille.
- AIGUES-MORTES, Aquw m'drtuv, ch.-l. de c. (Gard) , à 31 kil. S. de -Nimes, à l'embranchement de plusieurs canaux; 3865 hab. Aux environs sont les immenses salines du-Peccais, ainsi' que des marais qui ont valu à la ville son nom et_qui y rendent l'air malsain. Aigues-Mortes était jadis sur la mer; elle en est auj. éloignée de près de 5 kil. S. Louis l'acheta en 1248, et s'y embarqua deux fois pour la croisade (1248, 1270); une statue équestre lui a été érigée dans cette ville en 1849. Une entrevue_y eut heu en 1538 entre François I et Charles-Quint.
- AIGUES-VIVES, village, du dép. du Gard, à 18 kil. S. O. de Nîmes; 1600 hab. Station. Eaux-de-vie.
- AIGUILLE (l'), mont. inaccessible du dép. de l'I-sère, à 5 kil. de Corps, s'élève à pic à une hauteur de 2000' : c'est une des 7 merveilles du Dauphiné
- AIGUILLES, ch: 1, de c. (Hautes-Alpes), à 22 kil. S. E. de Briançon; 717 hab.
- AIGUILLES (cap des), le cap le plus mérid. de l'Afri¬que, à 130 kil. E. S. E. du cap de Bonne-Espérance.
- AIGUILLON, bourg du dép. de Lot-ett-;lronne, à 28 kil. N. O. d'Agen, au confluent d,. Lot et de la Garonne; 2313 hab.'Slation. Vins, eaux-de-vie, tabac, chanvre. Assiégé en 1346 par Jean le Bon, I bres adoptèrent la réforme. Charles d'AMI, vidame duc de Normandie (depuis roi de France); érigé en ~ d'Amiens, périt, ainsi que son fils, à la bataille de Saint-Denis, en 1567, en combattant dans les rangs des Protestants. C'est par une fiction toute poétique que Voltaire, dans un épisode de la Henriade, arme le Sls contre le père et les fait périr tous deux à la bataille d'Ivry, bataille qui ne fut livrée qu'en 1590, 23 ans après la mort de Charles d'Ailly.
AILL - 29 - AINS
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- AILLY (Pierre d'), Petrus de Aliaco, célèbre doc¬teur, surnommé l'Aigle de la France et le Marteau des Hérétiques, né à Compiègne en 1350, d'une fa-mille obscure, mort en 1420, parvint par son mé¬rite à être successivement grand maltre du collége de Navarre (1384), où il forma Gerson, chancelier de l'université de Paris, aumônier et confesseur du roi Charles VI, évêque de Cambray, et enfin cardi¬nal (1411). Il se distingua au concile de Pise et à ce-lui de Constance, oit il présida la 3° session, et dé-montra la nécessité d'une réforme dans l'Église. Il fut légat du pape, d'abord en Allemagne, puis à Avignon. Il fit instituer par Benoit XIII la fête de la Trinité et établir des théologaux dans toutes les cathédrales. Dans les disputes philosophiques de son temps, il fut un des plus ardents champions du no¬minalisme.Ses traités philosophiques et théologiques ont été imprimés à Strasbourg, 1490, in-fol. Le De Anima a paru séparément à Cologne, 1505.
- AILSFORD
(Kent), sur la Me.dway, à 40 kil. S. E. de Londres. Le saxon Hengist ybattit les Bretons en 455.
- AIMAR. V. AYMAR.
- AIME, Anima, bg de France (Savoie), cb.-T. de c., à 18 kil. N. E. de Moutiers, près de l'Isère, sur 3 torrents, est bâti à près de 760m de hauteur; 1100 hab. Antiquités.
- AIMÉ ou AMÉ. P. AMÉ.
- AIMÉ-MARTIN. V. MARTIN.
- AIMOIN,
chroniqueur français, né à Villefranche en Périgord, vers 950, mort en 1008, entra chez les Bénédictins de Fleury-sur-Loire, et y fut disciple de l'abbé Abbon, dont il a écrit la Vie. On a aussi e lui une Histoire des Français, en 5 livres, dont les trois premiers vont jusqu'à la 16e année _du règne de Clovis II; les 2 derniers paraissent être d'un_e_ mai_n_étrangère. Cette chronique a été publiée par Nicot, par Duchesne et dom Bouquet.
- AIMON. V. AYMON.
- AIN, Danus, Idanus, petite riv. de France, a sa source dans le Jura, près de Nozeroi, passe à No¬zeroi, Pont-d'Ain, reçoit la Bienne, qui vient des environs de Saint-Claude, traverse le dép. auquel elle donne son nom, et se jette dans le Rhône, à 35 kil. au-dessus de Lyon, après un cours de 168 kil., dirigé du N. E. au S. O.
- AIN (dép. de l') , dép. frontière, entre les États sardes et la Suisse à l'E., les dép. du Jura au N., de Saône-et-Loire et du Rhône à l'0., de l'Isère au S.; ch. 1. Bourg. Il est formé de la Bresse, du Bugey, delaprin¬cipauté de Dombes et eu pays de Gex, a 5392 kil carrés et370 919 h. , dont une grande partie se compose de montagnards qui émigrent chaque année. Le Rhône et la Saône bornent ce dép. de 3 côtés; l'Ain le traverse. Il contient le plateau de Dombes, semé d'étangs et malsain; ogypêche beaucoup de poisson, que l'on envoie à Lyon. - Ce dép. a 5 arr. (Belley, Bourg, Gex, Nantua, Trévoux) i 35 cant., 447 comm.; il fait partie de la 8° div. miht. dépend de la cour impériale de Lyon et a un évêché à Belley.
- AYN, mot arabe qui signifie source, commence un grand nombre de noms géographiques: Cherchez au mot suivant ceux qui ne se trouveront pas ici.'
- AIN-MAHDI, v. du Sahara algérien, au S. de l'Atlas, à 270 kil. S. d'Alger et à 60 kil. O. de La¬ghouat, était le siége d'un chef arabe longtemps sin-dépendant, qui ne fut soumis qu'en 1852. Passage des caravanes qui vont dans l'intérieur de l'Afrique.
- AINSA , village d'Espagne (Saragosse) , sur la Cinca, à 35 kil. N. de Barbastre; 600 hab. Anc. tapit. du roy. de Ribagorce, puis résidence des rois d'Aragon.
AISS -- 30 - AIX
- AINSWORTH (Robert),
grammairien, né à Wood-,ale, près de Manchester, en 1660, mort en 1743, dirigea avec succès plusieurs écoles de Londres, et composa des ouvrages classiques qui eurent une grande vogue. Le plus connu est son Dictionnaire latin-anglais 1736, in-4, souvent réimprimé. Il se livra avec ardeur à l'étude des antiquités.
- AINTAB, Antiochia ad Taurum ou Deba. v. de la Turquie d'Asie (Marach), ch. 1. de sandja~r, à 77 kil. N. d'Alep; env. 20 000 hab. Quelques fortifica¬tions. Air sain, mais fréquents tremblements de terre. Teintureries, étoffes de coton et maroquins. Antiochia ad Taurum était la capit. d'un petit roy. établi par les Romains lors de la réduction de la Syrie en prov. romaine. Prise par Timour-Leng en 1400.
- AIN-TAGUIN. V. TAGUIN.
- AIRDRIE, v. d'Écosse (Lanark), à 18 kil. E. de Glasgow; 15160 h. Houille, fer, source minérale. Filatures de coton, forges, distilleries.
- AIRE, Airia Atrebatum, ch.-l. de c. (Pas-de-Ca¬lais) , à 18 kil. S. E. de St-Omer, sur la. Lys; 4864 h. Place forte de 4° classe ; église et beffroi remarquables. -Fondée en 630, par Lideric, grand forestier de Flandre; prise par les Normands (881), par le maré¬chal de La Meilleraie (1641), par les Espagnols, puis par le maréchal d'Humières (1676), et enfin cédée à la France(1713). -Cette v. dorme son nom au Canal d'Aire à La Bassde, qui a 41 kil. de long.
- AIRE, Atures, Viau Julii, ch.-I. de c. (Landes), à 32 kil. S. E. de St-Sever; 1960 hab. Évêché (avec Dax). Collége , station. Jadis résidence d'AIaric.
- AIRE, riv. de France, se jette dans l'Aisne au-des¬sous de Soissons, après avoir baigné Clermont-en-Argonne et Grand-Pré; env. 80 k. de cours.
- AIROLO, bourg de Suisse (Tessin), au pied du St-Gothard, près du Tessin , à 54 kil. N. O. de Bellinzone, à 1200 mètres de hauteur. Gros grenats aux environs.
Victoire des Russes sur les Français, 1799.
- AIRVAULT, Aurea Vallis, ch.-l. de c. (Deux-Sèvres), sur le Thouet, à 23 kil. N. de Parthenay; 1735 hab. Anc. abbaye de l'ordre de St-Augustin.
- AISNE, Axona, riv. de France, naît dans le dép. de la Meuse, près de Beaulieu en Argonne, baigne Ste-Menehould, Vouziers, Attigny, Réthel, Château-Porcien, Neufchâtel, Vailly, Soissons; reçoitl'Aire, la Retourne, la Suippe, la Vesle, et se jette dans l'Oise à Compiègne, après un cours d'env. 250 kil.
- AISNE (dép. de l') , entre ceux du Nord, de la Somme, de l'Oise, de Seine-et-Marne, de la Marne, des Ar¬dennes; ch. 1. Laon. Il est formé de parties de la Picardie et de l'Ile de France. Superficie, 7285 kil. carrés; popul., 564597 hab. On rencontre des collines et des vallons au N. E. et au S.; partout ailleurs ce sont des plaines ondulées. L'Ourcq, la Somme, la Sambre, l'Escaut, ont leur source dans ce dép.; l'Oise, l'Aisne, la Marne le traversent, ainsi que les canaux de Crozat et de St-Quentin. Beaucoup de blés et de bestiaux; culture du houblon et du lin, etc.; de grands bois, entre autres la forêt de Villers - Cotterets. Commerce étendu, industrie active : fabriques de tissus en coton, de batistes, de dentelles; d'alun et de couperose ; manufactures de glaces de St-Gobain, verrerie de Folembray. - Ce dép. a 5 arr. (Château-Thierry, Laon, Saint-Quentin, Soissons, Vervins); 37 tant., et 837 comm.; il fait partie de la 2° division milit., est dans le res¬sort de la cour d'Amiens, et a un évêché à Soissons.
- AYSSÉ (Mlle),
née en 1693 en Circassie, morte à Paris en 1733, fut achetée à l'âge de quatre ans et demi d'un marchand d'esclaves par le comte de Ferréol, ambassadeur de France à Constantinople, homme corrompu, qui l'éleva avec soin, la destinant à ses plaisirs, et qui l'amena en France. Sa position dans la société, des aventures bizarres et romanes¬ques et de vives passions qui abrégèrent sa vie, lui ont donné de la célébrité dans le dernier siècle. Les Lettres de Mlle Aissé, bien propres à faire connaître son temps, ont été publiées en 1787, 1 vol. in-18. avec des notes de Voltaire, et en 1846, in 12, par MM. Ste-Beuve et Ravenel.
- AIX, Aquæ Sextite, v. de France, anc. capa. de la Provence, auj. ch. 1. -d'un des arr. du dép. des Bouches-duRhône, sur la riv. d'Arc, à 29 kil. N. de Marseille, à 773 kil. S. E. de Paris (861 par chemin de fer); 27 659 hab. Archevêché, cour d'appel, acadé¬mie universitaire, facultés de .théologie, de droit et de lettres, collége, écoles d'arts et métiers;,éc. de dessin, sociétés savantes, musée de tableaux et d'antiquités, cabinet d'histoire naturelle, riche bi¬bliothèque. Belles rues, plusieurs monuments (en¬tre autres hôtel de ville, cathédrale, grenier d'abon¬dance, tour de l'Horloge) ; plusieurs promenades. Industrie assez active; grand commerce d'huile (la meilleure de France, etc.). Aux environs sont des eaux thermales, autrefois fort célèbres.-Aix fut fon¬dée auprès de ces eaux en 122 av. J.-C. par Sextius Calvinus, dont elle prit le nom. Marius y remporta en 102 av. J.-C. une grande victoire sur les: Teutons. Florissante sous l'empire, ruinée par les Arabes au temps de Charles Martel, cette ville fut restaurée par les comtes de Provence, qui en firent leur ca¬pitale. C'est là surtout que se développèrent la lan¬gue d'Oc et la littérature provençale. Une université y fut fondée en 1413, un parlement en 1501. Ville natale de Tournefort, Adanson, Vanloo, Vauvenar¬gues, Entrecasteaux, Siméon, etc.
- AIX, AIX-LES-BAINS, Aquæ Allobrogum, Aquæ Gra¬tian,'e, v. de France (Savoie), près du lac du Bourget, à 13 kil. N. de Chambéry,. 4253 h. Eaux thermales sulfureuses, en renom dès les temps les plus anciens. Antiquités. C'est là qu'eut lieu la cession de la Sa-voie et de la Maurienne à Bérold de Saxe, par Ro¬dolphe, roi de Bourgogne, l'an 1000. Y. SAVOIE.
- AIx (lle d'), dans l'Océan, à 7 kil. de l'embouchure de la Charente (Charente-Inf.), avec un village du nom d'Aix, situé au N. O. 430 hab. Place forte; phare sur la pointe méridionale. Pêcheries.
- AIX-D'ANGILLON (les) ch. 1. de c. (Cher), à 20 kil. N. E. de Bourges; 120t h. Antiquités, vieux château.
- AIX-EN-OTHE, ch.-1. de c. (Aube), à 30 kil. O. de Troyes; 1196 hab. Filature de coton, bonneterie.
- AIX-LA-CHAPELLE , Aachen en allemand, Aquis Granulie ou Aquæ Grani en latin, y. importante des États prussiens, dans la prov. Rhénane, ch. 1. du gouvt d'Aix-la-Chapelle, jadis v. impérialeà 503 k. N. E. de Paris par chemin de. fer, à 60 kil. S. O. de Cologne; env.-50 00(lb. Anc. évêché , cour d'appel. Hôtel de ville magnifique, cathédrale célèbre bâtie par Charlemagne, plusieurs monuments modernes; gymnase, école de métiers; belle galerie de tableaux; tombeaux de Charlemagne et de l'empereur Othon III. On y conserve les reliques de Charlemagne; dites les Grandes Reliques, qu'on ne montre au peuple que tous les sept ans. Fabriques de draps et d'étoffes lé-gères, produits chimiques, quincaillerie, aiguilles, épingles, etc. Station de chemin de fer. Auprès de la v. sont des eaux thermales sulfureuses et fer¬rugineuses fort en vogue.-
Cette v. fut fondée, se¬lon la tradition, par le Romain Grenus, sous Adrien, vers 124 de J.-C., et agrandie par Charlemagne, qui, vers 773, en découvrit les eaux dans une partie de chasse et y fit construire une chapelle : d'où son nom. Cet empereur en fit sa résidence habituelle et la capit. de tout son empira; les empereurs s'y firent couronner de 813 à 1531. Elle resta v. libre et impériale jusqu'en 1792, que Dumouriez s'en em¬para; prise et reprise depuis, elle resta aux Français de 1794 à 1814 et devint sous l'Empire le ch:l.du dép. de la Roér.' En 1814, elle fut donnée à la Prusse. - Deux traités célèbres y furent signés : la paix de 1668, entre l'Espagne et Louis XIV, qui assura à la France a possession de la Flandre; la paix de 1748, qui termina la guerre de la succession d'Autri¬che : la France restituait ses conquêtes dans les Pays-Bas et la Savoie-et obtenait pour l'infant don Philippe, gendre de Louis XV, les duchés de Parme et de Plaisance. C'est aussi là qu'eut lieu en 1818 le congrès où la Ste-Alliance abrégea le temps de l'occupation de la France. Il s'y tint également plusieurs conciles - Le gouvt d'Aix-la-Chapelle a pour ch.-1. la v. de son nom et pour autres v. prin¬cipales Borcette, Stolberg, Juliers, Duren, Eupen, Montjoie, Malmédy.
AKBA - 31 - AKIIA
- AIXE, ch.-1. de c. (Haute-Vienne), à 12 kil.S.O. de Limoges; 1787 hab. Ancien château fort.