Bataille de la Boyne
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La Bataille de la Boyne est une victoire des forces du roi protestant de l'Angleterre, Guillaume III ou Guillaume d'Orange, contre celles du roi catholique Jacques II d'Angleterre son prédécesseur le 30 juillet 1690.
[modifier] Origine et déroulement de la bataille
Cette bataille a lieu en Irlande, près de la ville de Drogheda sur les bord de la rivière Boyne. Louis XIV de France a envoyé un corps expéditionnaire en Irlande pour aider Jacques II à reconquérir le trône que le parlement anglais lui avait retiré en raison de sa fidélité au catholicisme et de sa volonté de pouvoir absolu pour le confier à sa fille Marie II et son gendre Guillaume III.
Au cours de cette bataille, les 36 000 soldats de Guillaume d'Orange commandés par le maréchal de Schomberg écrasent les 23 000 soldats (dont 7000 Français) de l'armée franco-jacobite. Le maréchal Schomberg y trouve la mort.
[modifier] La défaite de Jacques II et son exil
Cette bataille met fin aux espoirs de Jacques II pour reprendre son trône. Il doit s'exiler définitivement en France. Les espoirs de la population Irlandaise catholique pour s'émanciper de la tutelle anglaise s'éteignent également. Les soldats de Jacques II s'exilent avec lui pour la plupart en France, mais aussi en Espagne, quelques uns vont offrir leurs services de mercenaires dans d'autres pays européens. En France ils étaient assez nombreux pour constituer des régiments irlandais au service du roi de France et constituer la Brigade irlandaise. Ces soldats exilés étaient particulièrement valeureux car ils défendaient une cause perdue. On les avait surnommés les "Wild geese", c'est-à-dire les "Oies sauvages" en français.
![](../../../upload/shared/thumb/6/61/Searchtool.svg/15px-Searchtool.svg.png)
[modifier] De nos jours
La Bataille de la Boyne est une victoire décisive à l'avantage des Irlandais protestants qui en ont fait une célébration symbolique. De nos jours, en Irlande du Nord, les orangistes célèbrent encore le jour de cette bataille par des défilés de commémoration de la victoire. Ces défilés sont considérés comme des provocations par les irlandais du nord catholiques. Ces rivalités ancestrales sont la cause profonde des conflits permanents du XXème siècle entre les irlandais du nord selon qu'ils sont d'ascendance catholique ou protestante.
|
|