Amédée Mouchez

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Le contre-amiral Amédée Mouchez (Ernest, Amédée, Barthélemy) est né le 24 août 1821 et décédé le 25 juin 1892. Élu Membre de l'Académie des sciences le 19 juillet 1875 (section d'astronomie). Il fut directeur de l'Observatoire de Paris.
Hydrographe de talent, officier et astronome, héros de la Guerre 1870-1871, défenseur de la place du Havre, le capitaine de Vaisseau Ernest-Barthélémy Mouchez (1821-1892) est, depuis les années 1850, un ardent militant en faveur d'une formation astronomique accrue des officiers de Marine. Nommé membre du Bureau des longitudes en 1873 pour mener l'une des missions de la Marine pour l'observation du passage de Vénus devant le Soleil à l'île Saint-Paul, le 9 décembre 1874, Mouchez s'acquitte de sa mission avec tous les honneurs.
A son retour, il profite de son succès pour faire approuver, par le Bureau des longitudes, son projet d'un observatoire chargé de compléter les connaissances astronomiques des officiers issus de l'Ecole navale. Le projet est appuyé par plusieurs institutions et ministères, la Marine, l'Instruction publique, le département de la Guerre, et surtout la Ville de Paris. Le lieu choisi sera le palais du Bardo, un bâtiment du parc Montsouris.

Comme directeur de l'Observatoire de Paris il marquera son passage par :

• la création d'un musée d' anciens instruments astronomiques et de documents scientifiques.
• la publication d'un Catalogue où sont consignés les résultats des observations méridiennes faites depuis 1837 à l'Observatoire de Paris.

Comme membre de l'Académie des sciences il lance l'idée de la création du carte du Ciel. Mais la France ne pouvant réaliser seule cette entreprise, ne disposant pas d'observatoires dans toutes les parties du monde, il propose une réunion comprenant les directeurs d'observatoires du globe et des savants de divers ordres, afin qu'ils s'entendissent pour choisir les stations et le même type d'appareil photographique, et pour adopter une même échelle et une même méthode. Quatre congrès se réunirent sur ce thème. Il fut président de la Commission permanente des trois premiers en 1887, 1889, 1891, à l'Observatoire de Paris.
Il y fut décidé que le ciel serait divisé en 18 zones à peu prés égales, dont chacune serait attribuée à un Observatoire du globe.

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