31e sommet du G8
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[modifier] Lieu et date
Du 6 au 8 juillet 2005 à Gleneagles Hotel, Perthshire, Écosse, Royaume-Uni. La localité importante la plus proche est le ville d'Edinburgh.
[modifier] Participants
- Canada : Paul Martin
- France : Jacques Chirac
- Allemagne : Gerhard Schröder
- Italie : Silvio Berlusconi
- Japon : Jun'ichirō Koizumi
- Russie : Vladimir Poutine
- Royaume-Uni : Tony Blair
- Jack Straw (en remplacement de T. Blair)
- États-Unis d'Amérique : George W. Bush
- Union européenne : Président du Conseil européen : Tony Blair, président de la Commission européenne : José Manuel Durão Barroso et président du Parlement européen : Josep Borrell.
- Autres participants : le président Luiz Inacio Lula da Silva (Brésil), le président Hu Jintao (Chine), le Premier ministre Manmohan Singh (Inde), le président Thabo Mbeki (Afrique du Sud), le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan, M. Paul Wolfowitz (Banque Mondiale).
[modifier] Ordre du jour
- L'Afrique
- Autres points
- Contre-terrorisme
- Non-prolifération des armes de destruction massive
- Soutien aux réformes des pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord
[modifier] Contestation
Comme à chaque G8 depuis quelques années, la contestation est très présente au sommet de Gleneagles. Il y a eu plusieurs incidents lors des manifestations plus ou moins sauvages des organisations de protestation (Réseau Dissent [1], Fanfare "Infernal Noise Brigade" de Seattle, Clown Army [2] ).
Environ 10 000 policiers, (dont la moitié sont des renforts venus d'Angleterre et du Pays de Galles) ont été mobilisés.
La première manifestation importante a été celle de Make Poverty History (Faites de la pauvreté une histoire ancienne), puis les groupes « underground » ont investi le terrain, campant aux alentours des principales villes et villages environnant le château où sont réunis les dirigeants. Des dizaines de groupes de manifestants (altermondialistes, anarchistes, pacifistes, etc.) ont tenté, de jour comme de nuit, de forcer les barrages de police pour se rendre au plus près de la forteresse, certains groupes parvenant même à s'introduire dans le périmètre de sécurité. Comme dans toute manifestation de ce type, la répression ne se fait pas attendre et on a pu voir des commandos lourdement armés débarquer de plusieurs hélicoptères pour stopper la progression des groupes de manifestants, commandos appuyés par de nombreuses équipes de policiers anti-émeutes, de policiers montés (à cheval) et d'autres membres des forces de l'ordre.
On a pu noter la présence de plusieurs Black Blocs, qui ont fortement perturbé les manifestations (Un restaurant Burger King a notamment été victime de caillassage) et qui se sont confrontés à plusieurs reprises aux barrages policiers.
