État post-moderne

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Cet article discute de l'État post-moderne en termes de Droit international.

En ce début de XXIème siècle, l'État est indisociable de la nation dans les 192 pays reconnus par l'ONU, ainsi on parle souvent de l'État-Nation. L'État prend son origine en Europe dès 1750 avec l'aboutissement de la philosophie des Lumières et il est encore présent sous cette forme 250 ans plus tard. Certains suggèrent de repenser ce qu'ils appelent l'État post-moderne dans un contexte d'actualité. La proposition la plus en vogue en ce sens est la suppression de la base nationale comme fondement de l'État.

[modifier] Le processus d'établissement

Cette proposition est très peu suivie par les peuples et les gouvernements, et, n'est seulement défendue que par une poignée d'avant-gardistes. Le seul essai d'avancée concrète vers cette pensée d'un État sans l'idée de nation a été le Réferendum pour le Traité Constitutionnel qui marquait un certain désir de réduire avec le rôle de la nation en introduisant les premices d'un État supranational (dans une perspective éventuellement mondiale mais au départ limité à un continent).

[modifier] Caractéristiques pratiques

Du point de vue pratique l'État post-moderne semble être un État fédéral dissocié de tous fondements nationalistes et chauvins.

Il est vu aussi comme un État sans nation. De ce fait plus rien n'opposant les pays au niveau institutionnel, on serait en droit de supprimer les Nations et de créer un État régulateur et universel pour toute la Terre. Cela exige que soient respectés les particularismes et différences et qu'il fonctionner dans le cadre d'institutions démocratiques. On retrouve de ce fait l'hypothèse fédéraliste.

Reste toutefois le problème de l'orientation de l'État, la suppression de la nation ne supprimant pas le conflit entre libéraux et étatistes, bien qu'elle clarifie fortement le débat.