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Épistémologie constructiviste - Wikipédia

Épistémologie constructiviste

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L'épistémologie constructiviste ou les épistémologies constructivistes (Jean Piaget), ou encore le constructivisme, est un courant de l'épistémologie qui considère le caractère construit (et construisant) de la connaissance et par suite de la réalité.

Sommaire

[modifier] Histoire

[modifier] Origine du terme constructivisme

Dès 1967, Jean Piaget présente, dans Logique et Connaissance scientifique, les épistémologies constructivistes (au pluriel) en y trouvant une origine dans le constructivisme radical du mathématicien Brouwer. L'expression au pluriel sera reprise par Jean-Louis Le Moigne (1999). En 1981, Paul Watzlawick publie l'ouvrage collectif L'invention de la réalité dont le sous-titre est explicite : "Contributions au constructivisme".

Par ailleurs, en sociologie, le constructivisme social est un courant de pensée initié par Peter L. Berger et Thomas Luckmann dans leur livre The Social Construction of Reality (1966), à la suite des travaux de Alfred Schütz.

[modifier] Origines historiques

Le constructivisme trouve son origine dans l'histoire à travers :

  • la sophistique hellénistique avec Protagoras : “l’homme est la mesure de toutes choses”, Gorgias, Aristote et des présocratiques tels qu’Héraclite d'Éphèse : "vivre de mort, mourir de vie", "Joignez ce qui est complet et ce qui ne l’est pas, ce qui concorde et ce qui discorde, ce qui est en harmonie et ce qui est en désaccord".
  • Pyrrhon et le scepticisme.
  • le nominalisme médiéval d’Abélard et Guillaume d’Ockham (« l’ordre que nous percevons n’est peut être pas l’ordre réel de la nature » ; « nous ne pouvons connaître la réalité en soi ; nous ne connaissons que les noms, les représentations de cette réalité »). Voir aussi cette "école des noms" confuçéenne dans "La pensée chinoise" de Marcel Granet.
  • les Italiens de la Renaissance : Léonard de Vinci qui produit des connaissances scientifiques (invention du parachute, de l’hélicoptère et du sous-marin) sans disposer de la fameuse méthode cartésienne, Giambattista Vico, le premier vrai constructiviste d'après Ernst von Glasersfeld (dans An Introduction to Radical Constructivism), qui à la place de la méthode de Descartes propose l’ingenio (faculté mentale qui permet de relier les choses séparées) et qui déjà comprend l'importance de l'action : Verum ipsum factum ("Le vrai est le faire même"),
  • et autres auteurs non cartésiens : Montaigne, Pascal (« Toutes choses étant causées et causantes,… et toutes s’entraînant par un lien naturel et insensible, qui lie les plus éloignées et les plus différentes, je tiens impossible de connaître les parties sans connaître le tout, non plus que de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties »),
  • Après les lumières, Kant apporte une contradiction décisive à l'épistémologie cartésienne avec la phénoménologie,
  • Goethe
  • XXème siècle, Gaston Bachelard, qui est connu pour sa psychanalyse de la physique et sa définition de "l'obstacle épistémologique" qui peut s'opposer à un changement de paradigme, ré-introduit la notion de téléologie : « la méditation de l’objet par le sujet prend toujours la forme du projet ». Dans un fameux texte il insiste sur la question ou le problème qui précède toute construction théorique, avant de conclure « rien n’est donné, tout est construit » : Et, quoi qu’on en dise, dans la vie scientifique, les problèmes ne se posent pas d’eux-mêmes. C’est précisément ce sens du problème qui donne la marque du véritable esprit scientifique. Pour un esprit scientifique, toute connaissance est une réponse à une question. S’il n’y a pas eu de question, il ne peut y avoir de connaissance scientifique. Rien ne va de soi. Rien n’est donné. Tout est construit.
  • XXème siècle toujours, le philosophe français Paul Valéry rappelle l'importance de la représentation et de l'action : « on a toujours cherché des explications quand c’était des représentations qu’on pouvait seulement essayer d’inventer », « ma main se sent touchée aussi bien qu’elle touche ; réel veut dire cela, et rien de plus »),
  • Ce rapport avec l'action qui fut bien exprimé par Antonio Machado dans son poème : "Marcheur, c'est en marchant que se fait le chemin",
  • Norbert Wiener, un des créateurs de la cybernétique, et son texte “Behavior, intention and teleology” (1943) qui réhabilite la notion de finalité à travers la téléologie
  • Jean Piaget, après la création en 1955 du Centre International pour l'Epistémologie Génétique à Genève, utilise le premier l'expression “épistémologies constructivites” (au pluriel) en 1967 dans Logique et Connaissance scientifique, un texte majeur pour l'épistémologie. Jean Piaget est, pour Ernst von Glasersfeld, "la figure de proue du constructivisme et de la rupture avec les idées conventionnelles sur l’acquisition des connaissances" (dans Pourquoi le constructivisme doit-il être radical?),
  • Herbert Simon qui nomme "Sciences de l'artificiel" ces nouvelles sciences (cybernétique, sciences cognitives, sciences de la décision et de l'organisation) qui, du fait de l'abstraction de leur objet (information, communication, décision), ne trouve pas leur place dans l'épistémologie classique avec la méthode expérimentale et la réfutabilité,
  • Gregory Bateson et son ouvrage de référence "Vers une écologie de l'esprit" (1972),
  • Heinz von Foerster qui, invité par Jean Piaget au Symposium d'épistémologie génétique de 1976 à Genève, présenta “Objects: takens for (Eigen-) behaviour”, texte qui allait devenir une référence pour le constructivisme,
  • Ernst von Glasersfeld,
  • Paul Watzlawick, figure de proue de l'École de Palo-Alto et promoteur de la Nouvelle communication, publie comme dit précédemment en 1981 l'ouvrage collectif L'invention de la réalité qui comprend notamment des articles de Ernst von Glasersfeld et Heinz von Foerster,
  • Anthony Wilden,
  • Edgar Morin et sa Méthode, ainsi que la pensée de la complexité,
  • Mioara Mugur-Schächter et sa Méthode de Conceptualisation Relativisée (dite MCR) issue de la physique quantique,
  • Jean-Louis Le Moigne pour son œuvre "encyclopédique" visant à donner ses lettres de noblesse au constructivisme.

[modifier] Description

Jean Piaget[1] proposait de définir l’épistémologie « en première approximation comme l’étude de la constitution des connaissances valables », dénomination qui, selon Jean Louis Le Moigne, permet de poser les trois grandes questions :

  • Qu’est ce que la connaissance (la question gnoséologique) ?
  • Comment est-elle constituée ou engendrée (la question méthodologique) ?
  • Comment apprécier sa valeur ou sa validité ?

[modifier] Gnoséologie : Qu’est ce que la connaissance ?

Pour répondre à cette question, Jean-Louis Le Moigne pose deux hypothèses : l’une phénoménologique, selon laquelle l’objet ou le phénomène à connaître est inséparable du sujet connaissant, l’autre téléologique (la téléologie étudie les systèmes de finalisation), qui se rapporte au but qui motive toujours le sujet connaissant. Ces hypothèses s’opposent à celles de l’épistémologie positiviste-réaliste, respectivement l’hypothèse ontologique, selon laquelle la réalité existe en soi, et l’hypothèse déterministe.

[modifier] Pas d’objet sans sujet

« La connaissance implique un sujet connaissant et n’a pas de sens ou de valeur en dehors de lui » explique Jean-Louis Le Moigne qui qualifie cela « l’hypothèse phénoménologique ». Ce qui signifie qu’il n’y a pas d’objet d’étude sans sujet étudiant. « Ma main se sent touchée aussi bien qu’elle touche. Réel veut dire cela, rien de plus » dira P. Valéry. [2]

Piaget l'exprima ainsi : "On ne connaît un objet qu’en agissant sur lui et en le transformant".

La mécanique quantique a d'ailleurs corroboré cette vision de l’observateur perturbant ce qu'il observe en s’apercevant que la mesure de la vitesse d’une particule en modifiait la position et vice-versa (ce sont les Inégalités de Heisenberg). Cette « découverte » dans le domaine de la physique n’était certes pas nouvelle pour le sociologue qui avait bien perçu que sa présence comme enquêteur n’était pas neutre dans son environnement d’étude.

[modifier] Téléologie : Le sujet a toujours un but

Cette présence du sujet invite à se demander pourquoi celui-ci avance-t-il tel ou tel modèle ou théorie, dans quel but, pour quelle finalité, ce que Jean-Louis Le Moigne appelle l’hypothèse téléologique. Car l’homme cherchant, modélisant a toujours une motivation, un but. Dans certains cas, l’institution ou la personne qui mène une recherche est aussi un acteur qui a son propre but ou intérêt et pour lequel le résultat n’est pas neutre, ce qui peut amener évidemment un biais dans l’étude. Gaston Bachelard l'exprima parfaitement en écrivant que la méditation de l’objet par le sujet prend toujours la forme du projet.

Si chaque sujet a son point de vue alors comment produire une connaissance ?

[modifier] Méthodologie : Comment la connaissance est-elle engendrée ?

Pour l’épistémologie positiviste-réaliste, deux principes permettent de construire une connaissance : le principe de modélisation analytique, défini par Descartes, consiste à analyser un objet en le décomposant en parties, et le principe de raison suffisante ou déterminante, ainsi appelé par Leibniz, correspond à la logique déductive.

Par miroir, Jean-Louis Lemoigne propose une méthodologie basée sur : le principe de modélisation systémique complexe et le principe de raison dialectique ou avisante ou encore délibérante.

[modifier] Modélisation systémique complexe

Le modèle est un outil qui ne doit pas être confondu avec le réel, car « la carte n’est pas le territoire » (Alfred Korzybski). Le Théorème d'incomplétude de Gödel‎ vient renforcer cette idée en démontrant que toute théorie comprend toujours au moins un axiome indémontrable dans le cadre de cette théorie. Le monde observé ne saurait, aussi, être mis en équations ou décrit complètement.

Edgar Morin présente dans le court article « Pour une réforme de la pensée » les éléments sur lesquels peut s'appuyer une modélisation systémique complexe :

« La pensée complexe est une pensée qui cherche à la fois à distinguer - mais sans disjoindre - et à relier. D'autre part, il faut traiter l'incertitude. Le dogme d'un déterminisme universel s'est effondré. L'univers n'est pas soumis à la souveraineté absolue de l'ordre, il est le jeu et l'enjeu d'une dialogique (relation à la fois antagoniste, concurrente et complémentaire) entre l'ordre, le désordre et l'organisation. »

« La pensée de la complexité se présente (…) comme un édifice à plusieurs étages. La base est formée à partir de la théorie de l'information, de la cybernétique et de la théorie des systèmes et comporte les outils nécessaires pour une théorie de l'organisation. Vient ensuite un deuxième étage avec les idées de Von Neumann, Von Foerster, Atlan et Prigogine sur l'auto-organisation. A cet édifice, j'ai voulu apporter des éléments supplémentaires, notamment, trois principes que sont le principe dialogique, le principe de récursion et le principe hologrammatique. »

« Le principe dialogique unit deux principes ou notions antagonistes, qui apparemment devraient se repousser l'un l'autre, mais qui sont indissociables et indispensables pour comprendre une même réalité. Le physicien Niels Bohr a reconnu la nécessité de penser les particules physiques à la fois comme corpuscules et comme ondes. Blaise Pascal avait dit : «Le contraire d'une vérité n'est pas l'erreur, mais une vérité contraire» ; Bohr le traduit à la façon : «Le contraire d'une vérité triviale est une erreur stupide, mais le contraire d'une vérité profonde est toujours une autre vérité profonde.» Le problème est d'unir des notions antagonistes pour penser les processus organisateurs et créateurs dans le monde complexe de la vie et de l'histoire humaine.

Le principe de récursion organisationnelle va au-delà du principe de la rétroaction (feed-back) ; il dépasse la notion de régulation pour celle d'autoproduction et auto-organisation. C'est une boucle génératrice dans laquelle les produits et les effets sont eux-mêmes producteurs et causateurs de ce qui les produit. Ainsi, nous individus, sommes les produits d'un système de reproduction issu du fond des âges, mais ce système ne peut se reproduire que si nous-mêmes en devenons les producteurs en nous accouplant. Les individus humains produisent la société dans et par leurs interactions, mais la société, en tant que tout émergeant, produit l'humanité de ces individus en leur apportant le langage et la culture.

Le troisième principe «hologrammatique» enfin, met en évidence cet apparent paradoxe de certains systèmes où non seulement la partie est dans le tout, mais le tout est dans la partie : la totalité du patrimoine génétique est présent dans chaque cellule individuelle. De la même façon, l'individu est une partie de la société, mais la société est présente dans chaque individu en tant que tout, à travers son langage, sa culture, ses normes. »

D'ailleurs, le mathématicien Georg Cantor a démontré, par l'existence d'un isomorphisme entre le sous-ensemble des nombres réels compris entre 0 et 1 et l'ensemble de tous les nombres réels, qu'il peut exister des parties d'un tout qui possèdent le même nombre d'éléments et la même structure que le tout.


[modifier] Valeur de la connaissance et réalité

[modifier] Une connaissance "actionnable"

L'expression "connaissance actionnable" est employée par Jean-Louis Le Moigne dans Modéliser pour comprendre.

On a toujours cherché des explications quand c’était des représentations qu’on pouvait seulement essayer d’inventer disait Paul Valéry. Ainsi le constructivisme propose une connaissance vue comme une représentation, ou un modèle, qui par la compréhension qu'elle nous apporte sur un phénomène, nous permet de mener une action sur lui.

Giambattista Vico l'exprimait en écrivant que Le vrai est le faire même, tout comme Paul Valéry : Les vérités sont choses à faire et non à découvrir, ce sont des constructions et non des trésors.

[modifier] Une réalité représentée

[modifier] Constructivisme et disciplines scientifiques

C'est souvent à partir de disciplines scientifiques spécifiques que s'est développé l'épistémologie. Parmi les références du constructivisme, on note que plusieurs auteurs se sont référés à des époques différentes aux "nouvelles sciences" : Giambattista Vico et son ouvrage “La scienza nuova” dès 1708, Gaston Bachelard et Le nouvel esprit scientifique (1934), Herbert Simon et la nouvelle "science de l'artificiel" (The science of the artificial, 1969).

[modifier] Constructivisme et science physique

[modifier] Herbert Simon et les "sciences de l'artificiel"

Par cette expression, Herbert Simon entend désigner ces disciplines dont l'objet d'étude est créé par l'homme et non issu de la nature, à savoir : à partir de la théorie de l'information, la cybernétique, l'informatique, l'automatique, mais aussi les sciences de la cognition, de la décision etc.

[modifier] Le constructivisme en psychologie

[modifier] Le constructivisme social

Article détaillé : constructivisme social.

[modifier] Économie et constructivisme

Claude Mouchot présente dans son ouvrage Méthodologie économique ce que peut constituer une approche constructiviste en économie. Parlant des conceptions épistémologiques issues de la physique, il déclare : "Le point de vue dominant aujourd'hui : le constructivisme ". Il montre notamment que les "représentations de l'économie font partie de l'économie".

[modifier] Apport du constructivisme

En cherchant à produire des connaissances actionnables, "qui marchent", le constructivisme réhabilite la notion d'analogie et donne ses lettres de noblesse aux disciplines "appliquées" comme l'ingéniérie et le management. Un siècle avant la méthode de Descartes, Léonard de Vinci invente sur le papier le parachute, l’hélicoptère et le sous-marin. Il est ainsi un symbole de l'intelligence concevant un modèle valide par le dessin : c'est le disegno en italien qui a donné design en anglais.

[modifier] Citations

  • Science sans conscience n'est que ruine de l'âme, Rabelais
  • L’homme est la mesure de toutes choses, Protagoras
  • Verum ipsum factum ("Le vrai est le faire même"), Giambattista Vico
  • Toutes choses étant causées et causantes,… et toutes s’entraînant par un lien naturel et insensible, qui lie les plus éloignées et les plus différentes, je tiens impossible de connaître les parties sans connaître le tout, non plus que de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties, Pascal
  • Et, quoi qu’on en dise, dans la vie scientifique, les problèmes ne se posent pas d’eux-mêmes. C’est précisément ce sens du problème qui donne la marque du véritable esprit scientifique. Pour un esprit scientifique, toute connaissance est une réponse à une question. S’il n’y a pas eu de question, il ne peut y avoir de connaissance scientifique. Rien ne va de soi. Rien n’est donné. Tout est construit, Gaston Bachelard (La formation de l'esprit scientifique, p. 14, Librairie Philosophique J. Vrin, 1970).
  • Au-dessus du sujet, au-delà de l’objet, la science moderne se fonde sur le projet. Dans la pensée scientifique, la méditation de l’objet par le sujet prend toujours la forme du projet., Gaston Bachelard (Le Nouvel Esprit scientifique).
  • c'est l'objectivation qui domine l'objectivité ; l'objectivité n'est que le produit d'une objectivation correcte, Gaston Bachelard (Études)
  • Les vérités sont choses à faire et non à découvrir, ce sont des constructions et non des trésors, Paul Valéry.
  • Ma main se sent touchée aussi bien qu’elle touche. Réel veut dire cela, rien de plus, Paul Valéry (Mon Faust, Œuvres Pléiade, Tome 2).
  • On a toujours cherché des explications quand c’était des représentations qu’on pouvait seulement essayer d’inventer, Paul Valéry.
  • La question de savoir ce qu'est une table en réalité ne présente aucun sens. Il en va de même ainsi de toutes les notions physiques. L'ensemble du monde qui nous entoure ne constitue rien d'autre que la totalité des expériences que nous en avons. Sans elles, le monde extérieur n'a aucune signification. Toute question se rapportant au monde extérieur qui ne se fonde pas en quelque manière sur une expérience, une observation, est déclarée absurde et rejetée comme telle. Max Planck 'L'image du monde dans la physique contemporaine).
  • On ne connaît un objet qu’en agissant sur lui et en le transformant, Jean Piaget (Psychologie et épistémologie, Paris, Denoël, 1970, p. 85).
  • Toute connaissance acquise sur la connaissance devient un moyen de connaissance éclairant la connaissance qui a permis de l’acquérir. (…) La connaissance élaborante essaie de se connaître à partir de la connaissance qu’elle élabore, et qui lui devient ainsi collaborante Edgar Morin (La Méthode, tome 3 La connaissance de la connaissance).
  • La connaissance implique un sujet connaissant et n’a pas de sens ou de valeur en dehors de lui, Jean-Louis Le Moigne (Les Épistémologies Constructivistes).
  • Antonio Machado et son poème Chant XXIX Proverbios y cantarès, Campos de Castilla, 1917

Caminante, son tus huellas el camino, y nada mas ; caminante, no hay camino, se hace camino al andar. Al andar se hace camino, y al volver la vista atras se ve la senda que nunca se ha de volver a pisar. Caminante, no hay camino, sino estelas en la mar.

Marcheur, ce sont tes traces ce chemin, et rien de plus ; Marcheur, il n'y a pas de chemin, le chemin se construit en marchant. En marchant se construit le chemin, et en regardant en arrière On voit la sente que jamais on ne foulera à nouveau. Marcheur, il n'y a pas de chemin, seulement des sillages sur la mer.

[modifier] Bibliographie

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens connexes

Auteurs

[modifier] Liens externes

Textes en ligne

[modifier] Notes et références

  1. Cité par Jean-Louis Le Moigne dans son Que sais-je "Les Épistémologies Constructivistes".
  2. Mon Faust, Œuvres Pléiade, Tome 2, cité par Jean-Louis Le Moigne.
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