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Trois contes - Wikipédia

Trois contes

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Les Trois contes sont un livre de Gustave Flaubert paru en 1877.

Sommaire

[modifier] Résumé des Trois contes

Attention : ce qui suit dévoile tout ou partie de l’œuvre (explications) !

[modifier] Un cœur simple

Histoire de Félicité, servante de Mme Aubain à Pont-l'Évêque, esprit simple, naïf, ignorant, dépeint par Flaubert avec sympathie et une discrète ironie. Amour avorté avec Théodore. Amour pour les deux enfants de Mme Aubain, Virginie et Paul. Éveil passionné au Saint Esprit. Affection pour son neveu Victor, qui meurt. Virginie meurt. On offre à Félicité un perroquet, Loulou, qu'elle aime et qu'elle fait empailler quand il meurt. Mme Aubain morte, Félicité se retrouve seule. Analogie perroquet- Saint Esprit. Elle meurt, accompagnée d'une dernière vision du perroquet.

[modifier] La Légende de Saint Julien l'Hospitalier

Conte merveilleux se déroulant à l'époque médiévale.L'Instinct meurtrier de Julien, décime les animaux de la forêt. Un grand cerf lui livre une prophétie : Julien assassinera ses parents. Il fuit du château familial. Devient un puissant chef de soldats, se marie. Mais la forêt se venge, tous les animaux l'encerclent. Il tue ses parents par erreur, la prophétie se réalise. Il fuit, devient mendiant. Il fait traverser la rivière à Jesus, déguisé en lépreux, sur qui il se couche dans son lit pour le réchauffer, et monte au Ciel.

[modifier] Hérodias

A l'est de la Mer Morte, aux confins de la Palestine. Le tétraque Hérode Antipas, roi sous protectorat romain, marié à Hérodias, accueille Vitellius, pro-consul, accompagné d'une cour romaine, dans sa citadelle. Vitellius demande à voir le prisonnier que détient Hérode : Iaokanann, autrement dit Saint Jean-Baptiste, qui les maudit. Au festin, on parle de Jean, de Jésus et de ses miracles. Luttes intestines entre les différents peuples et castes présentes. Hérodias veut la tête de Jean, et on l'apporte dans la salle...

[modifier] Sur les Trois Contes

[modifier] Ecriture

L'écriture de Flaubert est précise et constituée d'images fortes. Deux exemples suffiront à montrer son génie littéraire et la maîtrise qu'il possède de sa propre écriture : "Les prairies étaient vides, le vent agitait la rivière ; au fond, de grandes herbes s'y penchaient, comme des chevelures de cadavres flottant dans l'eau." (Un cœur simple) ; "Il traversa des régions si torrides que sous l'ardeur du soleil les chevelures s'allumaient d'elles-mêmes, comme des flambeaux[.]" (Saint Julien). L'apparition de la tête à la fin d' Hérodias est également, parmi de nombreuses scènes des Trois contes, très impressionnante, dite avec des mots simples mais vertigineux : "La tête entra", après un suspense quasi insoutenable. On est ici face à une terrible puissance d'évocation, dans la subtilité du point de vue et de la description mentale (dans Un cœur simple), celle incroyablement brève et violente des actes (dans Saint Julien), et la surcharge d'atmosphère jusqu'au vertige (Hérodias).

[modifier] Composition

Un cœur simple fut composé en 1876, Saint Julien fin 1875-début 1876, Hérodias en 1877. L'écriture des Trois contes prend à Flaubert seize à dix-sept mois de sa vie. Au début pourtant, il doute de sa capacité à pouvoir encore écrire une ligne (voir sa Correspondance), mais il finit par enchaîner sans reprendre son souffle l'écriture des contes, rature sans cesse, travaille dix-huit heures par jour ; c'est un labeur épuisant, un travail forcené. Mais avant tout, comme pour chacun de ses livres, il aura amassé une volumineuse documentation. Les Trois contes sont publiés en 1877, la même année que L'Assommoir de Zola, et il eut un certain succès.

[modifier] Interprétation

Pour Michel Tournier (Préface de l'édition Folio), chacun des trois contes se rapproche d'une des œuvres antérieures de son auteur : Un cœur simple, de Madame Bovary, Saint Julien, de La Tentation de saint Antoine, et Hérodias, de Salammbô. Pour Samuel S. de Sacy, les Trois contes "résument tout l'art flaubertien : Un cœur simple, c'est le psychologue intimiste ; Hérodias, c'est l'historien, le peintre ; Saint Julien, l'amateur de fables et de surnaturel. Tour à tour son enfance, l'Antiquité, le Moyen Âge, fournissent le décor." (Quatrième de couverture de l'édition Folio). L'ordre est aussi très intéressant. La première œuvre est Un cœur simple, dont l'action est contemporaine à Flaubert. Puis, Saint Julien a pour cadre le moyen-âge. Enfin, Hérodias se situe dans un cadre antique lointain. Au fur et à mesure que l'on s'avance dans l'œuvre, on s'éloigne dans le temps. Enfin, il existe une interprétation contestable, mais néanmoins très intéressante, celle de la sainte trinité. Saint Julien s'attache à la figure des parents, et en particulier du père. Hérodias insiste sur l'image du fils. Enfin, Un cœur simple s'attache à l'image du perroquet, l'unique ami de Félicité, qui se rapproche du Saint-Esprit (notamment à la fin, avec le perroquet qu'elle voit en dernier lieu). Interprétation à prendre avec des pincettes néanmoins.

[modifier] Extraits

[modifier] Un cœur simple

"Quand elle avait fait à la porte une génuflexion, elle s'avançait sous la haute nef entre la double ligne des chaises, ouvrait le banc de Mme Aubain, s'asseyait, et promenait ses yeux autour d'elle.

Les garçons à droite, les filles à gauche, emplissaient les stalles du chœur ; le curé se tenait debout près du lutrin ; sur un vitrail de l'abside, le Saint-Esprit dominait la Vierge ; un autre la montrait à genoux devant l'Enfant-Jésus, et, derrière le tabernacle, un groupe en bois représentait saint Michel terrassant le dragon.

Le prêtre fit d'abord un abrégé de l'Histoire sainte. Elle croyait voir le paradis, le déluge, la tour de Babel, des villes en flammes, des peuples qui mouraient, des idoles renversées ; et elle garda de cet éblouissement le respect du Très-Haut et la crainte de sa colère. Puis, elle pleura en écoutant la Passion. Pourquoi l'avaient-ils crucifié, lui qui chérissait les enfants, nourrissait les foules, guérissait les aveugles, et avait voulu, par douceur, naître au milieu des pauvres, sur le fumier d'une étable ? Les semailles, les moissons, les pressoirs, toutes ces choses familières dont parle l'Évangile, se trouvaient dans sa vie ; le passage de Dieu les avait sanctifiées ; et elle aima plus tendrement les agneaux par amour de l'Agneau, les colombes à cause du Saint-Esprit.

Elle avait peine à imaginer sa personne ; car il n'était pas seulement oiseau, mais encore un feu, et d'autres fois un souffle. C'est peut-être sa lumière qui voltige la nuit aux bords des marécages, son haleine qui pousse les nuées, sa voix qui rend les cloches harmonieuses ; et elle demeurait dans une adoration, jouissant de la fraîcheur des murs et de la tranquillité de l'église.

Quant aux dogmes, elle n'y comprenait rien, ne tâcha même pas de comprendre. Le curé discourait, les enfants récitaient, elle finissait par s'endormir ; et se réveillait tout à coup, quand ils faisaient en s'en allant claquer leurs sabots sur les dalles."

[modifier] La Légende de Saint Julien l'Hospitalier

"Bientôt, il entra dans un bois. Au bout d'une branche, un coq de bruyère engourdi par le froid dormait la tête sous l'aile. Julien, d'un revers d'épée, lui faucha les deux pattes, et sans le ramasser continua sa route.

[...]

Puis il avança dans une avenue de grands arbres, formant avec leurs cimes comme un arc de triomphe, à l'entrée d'une forêt. Un chevreuil bondit hors d'un fourré, un daim parut dans un carrefour, un blaireau sortit d'un trou, un paon sur le gazon déploya sa queue ; — et quand il les eut tous occis, d'autres chevreuils se présentèrent, d'autres daims, d'autres blaireaux, d'autres paons, et des merles, des geais, des putois, des renards, des hérissons, des lynx, une infinité de bêtes, à chaque pas plus nombreuses. Elles tournaient autour de lui, tremblantes, avec un regard plein de douceur et de supplication. Mais Julien ne se fatiguait pas de tuer, tour à tour bandant son arbalète, dégainant l'épée, pointant du coutelas, et ne pensait à rien, n'avait souvenir de quoi que ce fût. Il était en chasse dans un pays quelconque, depuis un temps indéterminé, par le fait seul de sa propre existence, tout s'accomplissant avec la facilité que l'on éprouve dans les rêves. Un spectacle extraordinaire l'arrêta. Des cerfs emplissaient un vallon ayant la forme d'un cirque ; et tassés, les uns près des autres, ils se réchauffaient avec leurs haleines que l'on voyait fumer dans le brouillard.

L'espoir d'un pareil carnage, pendant quelques minutes, le suffoqua de plaisir. Puis il descendit de cheval, retroussa ses manches, et se mit à tirer.

Au sifflement de la première flèche, tous les cerfs à la fois tournèrent la tête. Il se fit des enfonçures dans leur masse ; des voix plaintives s'élevaient, et un grand mouvement agita le troupeau.

Le rebord du vallon était trop haut pour le franchir. Ils bondissaient dans l'enceinte, cherchant à s'échapper. Julien visait, tirait ; et les flèches tombaient comme les rayons d'une pluie d'orage. Les cerfs rendus furieux se battirent, se cabraient, montaient les uns par-dessus les autres ; et leurs corps avec leurs ramures emmêlées faisaient un large monticule, qui s'écroulait, en se déplaçant.

Enfin ils moururent, couchés sur le sable, la bave aux naseaux, les entrailles sorties, et l'ondulation de leurs ventres s'abaissant par degrés. Puis tout fut immobile.

La nuit allait venir ; et derrière le bois, dans les intervalles des branches, le ciel était rouge comme une nappe de sang.

Julien s'adossa contre un arbre. Il contemplait d'un œil béant l'énormité du massacre, ne comprenant pas comment il avait pu le faire.

De l'autre côté du vallon, sur le bord de la forêt, il aperçut un cerf, une biche et son faon.

Le cerf, qui était noir et monstrueux de taille, portait seize andouillers avec une barbe blanche. La biche, blonde comme les feuilles mortes, broutait le gazon ; et le faon tacheté, sans l'interrompre dans sa marche, lui tétait la mamelle.

L'arbalète encore une fois ronfla. Le faon, tout de suite, fut tué. Alors sa mère, en regardant le ciel, brama d'une voix profonde, déchirante, humaine. Julien exaspéré, d'un coup en plein poitrail, l'étendit par terre.

Le grand cerf l'avait vu, fit un bond. Julien lui envoya sa dernière flèche. Elle l'atteignit au front, et y resta plantée.

Le grand cerf n'eut pas l'air de la sentir ; en enjambant par-dessus les morts, il avançait toujours, allait fondre sur lui, l'éventrer ; et Julien reculait dans une épouvante indicible. Le prodigieux animal s'arrêta ; et les yeux flamboyants, solennel comme un patriarche et comme un justicier, pendant qu'une cloche au loin tintait, il répéta trois fois :

« Maudit ! maudit ! maudit ! Un jour, cœur féroce, tu assassineras ton père et ta mère ! »

Il plia les genoux, ferma doucement ses paupières, et mourut."

[modifier] Hérodias

"Ce fut un soulagement. Dans une minute, tout serait fini !

Cependant, Mannaeï n'était guère prompt en besogne.

Il rentra, mais bouleversé.

Depuis quarante ans il exerçait la fonction de bourreau. C'était lui qui avait noyé Aristobule, étranglé Alexandre, brûlé vif Matathias, décapité Zosime, Pappus, Joseph et Antipater ; et il n'osait tuer Iaokanann ! Ses dents claquaient, tout son corps tremblait.

Il avait aperçu devant la fosse le Grand Ange des Samaritains, tout couvert d'yeux et brandissant un immense glaive, rouge, et dentelé comme une flamme. Deux soldats amenés en témoignage pouvaient le dire.

Ils n'avaient rien vu, sauf un capitaine juif, qui s'était précipité sur eux, et qui n'existait plus.

La fureur d'Hérodias dégorgea en un torrent d'injures populacières et sanglantes. Elle se cassa les ongles au grillage de la tribune, et les deux lions sculptés semblaient mordre ses épaules et rugir comme elle.

Antipas l'imita, les prêtres, les soldats, les Pharisiens, tous réclamant une vengeance, et les autres, indignés qu'on retardât leur plaisir.

Mannaeï sortit, en se cachant la face.

Les convives trouvèrent le temps encore plus long que la première fois. On s'ennuyait.

Tout à coup, un bruit de pas se répercuta dans les couloirs. Le malaise devenait intolérable.

La tête entra ; — et Mannaëi la tenait par les cheveux, au bout de son bras, fier des applaudissements.

Quand il l'eut mise sur un plat, il l'offrit à Salomé."


[modifier] Anecdote

Dans le Dictionnaire des idées reçues, Flaubert insère à la lettre F le terme Félicité. La définition qu'il donne est la suivante : "Toujours parfaite. Votre bonne se nomme Félicité, alors elle est parfaite."

[modifier] Liens externes

Gustave Flaubert, La Légende de saint Julien l’Hospitalier, Trois Contes, 1877.

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