L'Amant de lady Chatterley
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Auteur | David Herbert Lawrence |
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Genre | roman |
Version originale | |
Titre original | Lady Chatterley's Lover |
Éditeur original | à Florence |
Langue originale | anglais |
Pays d’origine | Angleterre |
Date de parution originale | 1928 |
Version française | |
Traducteur | Roger Cornaz |
Éditeur | Gallimard |
Date de parution | 1932 |
Nombre de pages | 384 |
ISBN | 2070237796 |
Collection | Du monde entier |
L'Amant de lady Chatterley (titre original : Lady Chatterley's Lover) est un roman de David Herbert Lawrence, écrit en 1928.
Publié à Florence à 1928, il n’a pas pu être imprimé au Royaume-Uni avant 1960, longtemps après la mort de l’auteur (1930). D.H. Lawrence avait envisagé d’intituler son livre « Tenderness » (Tendresse) et il a fait d’importants changements au manuscrit original afin de le rendre plus accessible aux lecteurs.
La publication du livre a provoqué un scandale en raison des scènes explicites de relations sexuelles, de son vocabulaire considéré comme grossier et du fait que les amants étaient un homme de la classe ouvrière et une femme de la bourgeoisie.
L’histoire est celle d’une jeune femme mariée, Constance, Lady Chatterley, dont le mari, propriétaire terrien, est devenu paralysé et impuissant. La frustration sexuelle pousse Constance à entamer une liaison avec le garde-chasse, Oliver Mellors. Quand le roman se termine, Constance attend un enfant de Mellors. Ils sont provisoirement séparés en attendant d’obtenir le divorce de leurs conjoints respectifs.
Lors de la première publication en Angleterre en 1960, le procès des éditeurs, Penguin Books, sous le coup de la loi sur les publications obscènes (Obscene Publications Act) de 1959, fut un événement public et un test pour cette nouvelle loi qui venait d’être promulguée à l’initiative de Roy Jenkins. Cette loi permettait aux éditeurs de textes « obscènes » d’échapper à la condamnation s’ils pouvaient démontrer que l’œuvre en question avait une valeur littéraire. Dans le cas de Lady Chatterley, un des arguments de l’accusation était le fréquent usage du verbe « fuck » (baiser) et de ses dérivés.
Divers critiques universitaires, y compris E. M. Forster, Helen Gardner et Raymond Williams, furent convoqués comme témoins, et le procès se termina sur un verdict d’acquittement. Le procès fit jurisprudence pour ouvrir la voie à une plus grande liberté d’expression dans le pays.
[modifier] Lien externe
- (en) Lady Chatterley's Lover en ligne
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