Jean Knoertzer

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Jean Knoertzer est un réalisateur français de films d'animation.

Le plus connu de ses films est Itaf racontant l’amitié entre Itaf, un dromadaire et Joan, un jeune garçon. Ce film a obtenu le « Clap d'argent » du festival de Sens.

Jean Knoertzer a utilisé la technique traditionnelle du celluloid ou cel. Il s'agit d'une feuille de plastique sur laquelle le dessin est reproduit avec de l’encre sur le recto, et les couleurs au verso. Sur un banc titre, chaque cellulo est filmé devant un décor, image par image, par la caméra. Pour réaliser une minute de film, il faut réaliser 720 cellulos. La production d'Itaf a été assez longue. Trois semaines de tournage ont été nécessaires. Certains plans comprenant des travellings ont nécessité une journée de tournage pour obtenir 10 secondes de film à l'écran.

Les aventures d'Itaf et de Joan se poursuivent puisqu'un deuxième chapitre a été réalisé.

Le film Léonard est le plus drôle de tous. C’est l'histoire de Léonard, un peintre, qui décide de réaliser sa plus belle toile. Les décors à l'aquarelle, sont signés par Hoa Vu, connu pour ses tableaux utilisant la technique de la peinture sur laque.

Dimanche est un joli conte sur les malheurs d’une nounou et de son landeau. Les décors sont toujours aussi magnifiques.

[modifier] Un rappel technique

Depuis plusieurs années, les logiciels de mise en couleur et compositing se sont développés pour la création de série pour la télévision. Ils permettent de gouacher les personnages plus rapidement, et les effets tels que les mouvements de caméra ou les reliefs sont beaucoup plus faciles.

C’est aujourd'hui la technique que Jean Knoertzer utilise pour la série en dessin animé Junior L’animation est toujours réalisée à la main mais la mise en couleur, les travelings sont créés par l’informatique. La série "Junior" bénéficie donc d’effets de multiplan difficiles à obtenir par la technique traditionnelle.

Jean Knoertzer travaille sur une nouvelle série animée en numérique.

[modifier] Un collectionneur

Les celluloïdes n’étant plus utilisés dans le processus de fabrication, ils sont devenus des objets prisés par les collectionneurs.

Au départ, le marché du celluloïdes s'est surtout développé aux États-Unis. Des galleries se sont créées, les ventes aux enchères se sont multipliées. Les pièces les plus prisés sont surtout les documents liés aux films des studios Disney.

Le marché s'est ensuite étendu à d'autres pays dont le Japon. Depuis des années, les studios Japonais ont des stocks impressionnants sur leurs séries et des longs métrages. En France, plusieurs magasins spécialisés dans les produits Japonais ont tenté de créer un marché. Mais la demande n'a pas vraiement suivie. Il existe trop de celluloides pour une série Japonaise pour considérer qu'ils sont rares!!!

Il existe différents types de documents.

Les documents originaux sont ceux ayant rééllement été utilisés pour la fabrication des films.

Les éditions limitées sont des reproductions réalisées soit sous forme de sérigraphie ou soit à l'ancienne. Ce type d'édition est proposé soit:

parce que tous les documents de l'époque ont été détruits,

parce quils sont devenus trop cher,

parce que le film d'origine a été réalisé entièrement en numérique (Cf Le Prince d'Égypte de Dreamworks, Le voyage de Chihiro, Le Château ambulant du studio Ghibli…).

Jean Knoertzer possède une collection de documents originaux de différents pays (France, États-Unis, Japon, Bulgarie…) et de différents types(cellulos, layouts, backgrounds, douga…) de Walt Disney, René Laloux, Hayao Miyazaki, Isao Takahata, Astérix…