Hosannas from the Basements of Hell
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Hosannas from the Basements of Hell | ||
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Album de Killing Joke | ||
Sorti | 2006 | |
Enregistré | Prague, 2005-2006 | |
Producteur | Killing Joke | |
Genre | Metal industriel | |
Durée | ||
Label | Cooking Vinyl | |
Catalogue | COOKCD346 | |
Chronologie Killing Joke | ||
XXV Gathering | Hosannas from the Basements of Hell |
Dernier album en date du groupe Killing Joke, Hosannas from the Basements of Hell est sorti en 2006, trois ans après leur précédent enregistrement. Il existe sur supports CD (voir référence dans l'encadré) et vinyle limité à 3000 exemplaires. [1]
L'enregistrement a été effectué dans des conditions assez difficiles. Le parti-pris consistait à renouer avec le son brutal du groupe, tel qu'on peut l'entendre sur les tout premiers albums de la fin des années 1970 et du début des années 1980. Le pari est somme toute assez réussi. Contrairement à Killing Joke (2003), qui avait bénéficié d'un luxe de moyens techniques indéniable (multiples prises pour la batterie et les guitares, entre autres), Hosannas est, pour sa part, très dépouillé.
Geordie Walker, le célèbre guitariste de Killing Joke, a par exemple refusé tout net de jouer ses partitions plus d'une fois. Le reste de la formation a suivi son exemple et l'album a été enregistré en un laps de temps extrêmement court. On retrouve, principalement sur le titre Invocation, des influences moyen-orientales chères à Jaz Coleman, qui semblaient avoir disparu du registre du groupe depuis Pandemonium, en 1994.
Coleman aborde des thèmes qui lui sont chers, une fois de plus : les pulsions violentes, voire meurtrières, que la musique aide à exorciser (Hosannas from the Basements of Hell), les théories occultistes basées sur la panspermie (the Lightbringer), la fin inévitable de la société occidentale (this Tribal Antidote), etc.
L'album tire son nom du lieu qui a fait office de studio de répétition et d'enregistrement, the Basement of Hell, lit. "le sous-sol de l'Enfer". Il s'agit d'un atelier de recherche artistique pluridisciplinaire situé à Prague, en République Tchèque. Certaines sessions se sont transformées en mini-concerts, à cause du passage incessant lié à l'activité du lieu.
Quant à la couverture, il s'agit d'une oeuvre surréaliste de Victor Safonkin, peintre d'origine russe dont Coleman a admiré les oeuvres lors d'un de ses nombreux séjours à Prague, où il réside à peu près la moitié de son temps, son autre pays d'adoption étant la Nouvelle Zélande. Coleman a négocié un rabais substantiel sur le prix des droits de reproduction, les possibilités financières du groupe étant fortement limités. [2]
[modifier] Liste des morceaux
- 1. this Tribal Antidote
- 2. Hosannas from the Basements of Hell
- 3. Invocation
- 4. Implosion
- 5. Majestic
- 6. Walking with Gods
- 7. the Lightbringer
- 8. Judas Goat
- 9. Gratitude
[modifier] Articles connexes
Killing Joke, Jaz Coleman, Geordie Walker.
[modifier] Notes
- ↑ Disponible sur le site http://www.plastichead.com
- ↑ Pour plus d'informations sur la genèse de l'album, voir l'entretien accordé au webzine français Disturb.com, cité en référence dans l'article connexe Killing Joke.