François Certain de Canrobert
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François Marcellin Certain de Canrobert (27 juillet 1809 - 28 janvier 1895) est un maréchal français.
Né à Saint-Céré dans le Lot, où sa maison natale subsiste et où un monument à son effigie est dressé place de la République. Saint-Cyrien, il devint officier d'infanterie et servit en Algérie, de 1835 à 1839. Rappelé en France par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, il fut promu général de brigade et contribua à la réussite du coup d'État du 2 décembre 1851 en réprimant durement la tentative de soulèvement des républicains. Général de division, il participa ensuite à la guerre de Crimée et assuma le commandement en chef à la place du maréchal Armand Jacques Leroy de Saint-Arnaud. Il remporta la victoire d'Inkermann. Ses différends avec lord Raglan, général de l'armée britannique, l'obligèrent à résilier son commandement.
Promu maréchal de France en 1856, il se distingua à la bataille de Magenta (4 juin 1859) et contribua largement à la victoire de Solférino (24 juin 1859). Au début de la guerre de 1870, il bouscula à Saint-Privat les trois corps du général Steinmetz, mais il fut fait prisonnier avec le général François Achille Bazaine lors de la reddition de Metz. Elu sénateur sous la IIIe République, il fut l'un des chefs du parti bonapartiste.
Soulignons que, de 1872 à 1956, le Village de l'Ange-Gardien, dans le comté de Rouville, au Québec porta le nom de Canrobert en l'honneur du Maréchal. D'ailleurs, un rang de la municipalité commémore toujours la bataille de Magenta, où il s'était illustré.
[modifier] Références
- Germain Bapst, Le maréchal Canrobert. Souvenirs d'un siècle, Paris, Plon, 1899, 1902, 1904.