Equilibrium
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Equilibrium est un film américain de science-fiction de Kurt Wimmer sorti le 9 Juillet 2003.
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[modifier] L'histoire
[modifier] Le monde
2070 : Libria
Le monde a vécu un terrible holocauste nucléaire.
Les survivants, atterrés par leur propre déchéance, ont cherché à trouver un remède à l'inhumanité de l'Homme envers l'Homme.
D'aucuns pensèrent alors que ce qui conduit l'Homme à ces extrémités est sa faculté émotionelle, sa capacité à ressentir, à désirer, à haïr.
Ils proposèrent alors un remède simple mais efficace contre ce mal : le prozium.
Le prozium est une substance puissante qui a pour effet de neutraliser les sentiments, de ne plus permettre à la haine, à la violence et à la colère d'exister ... tout comme les nobles sentiments qui ne peuvent plus s'exprimer.
Ainsi, amour, passion, joie, tristesse et toutes les autres formes de sentiments existants ont été « sacrifiés » pour permettre à la société de vivre en harmonie, en paix.
Ce prozium, que tous prennent désormais sans réfléchir, dans un automatisme extrême, a permis à une société pseudo-religieuse de s'installer. Ainsi, il existe une vraie société hiérachisée autour de l'ordre des Tetra-Gramatons dont la tête est le Père et dont la main exécutive, les soldats de l'ordre, sont les Recteurs Grammatons ou Ecclésiastes.
Ces Ecclésiastes sont formés à la détection et l'éradication des déviants émotionnels (des rebelles qui osent ne pas prendre leur prozium ou qui osent ressentir des sentiments ...).
Ils ont, pour les aider dans leur tâche, développé un art martial d'une terrible efficacité : le « Kata du tir » qui leur permet d'être bien plus efficaces et meurtriers que tout autre belligérant tout en restant statistiquement en dehors des trajectoires les plus fréquentes de ripostes.
Cela leur permet de juguler la montée des rebelles, et même de les affaiblir, voire de les faire disparaître à courte échéance.
[modifier] Le scénario
Nous suivons l'histoire de Preston, le plus haut gradé -et doué- des Recteurs Grammatons.
Tout commence dans une classique « descente aux enfers » (comprendre « éradication d'un groupe de rebelles ») où le coéquipier de Preston montre quelques signes d'une possible déviance émotionelle.
Preston, en parfait Recteur Grammaton, perce à jour et élimine son collègue. Mais cela le perturbe quelque peu, malgré le prozium.
Tout recommence comme avant -ou presque- lorsque soudain arrive une suite d'incidents : Preston casse par maladresse sa dose de prozium mais n'arrive pas à en récuperer une nouvelle...
Il est bientôt appelé pour une « descente aux enfers » ... seulement, la dose de prozium ne fait plus effet...
Il commence alors à percevoir ce qu'il fait, ce qu'il ressent. Mais il ne peut pas le montrer : il est premier des Recteurs Grammatons et premier à être surveillé. Les sentiments qui l'assaillent -depuis qu'il a refusé de prendre sa dose- commencent à le révolter contre le système.
Sa haÏne du système et son intelligence lui suffiront-ils pour venir à bout de celui-ci ?
Le Père décide alors de déclarer la destruction totale et définitive de tous les déviants émotionnels.
[modifier] Distribution
- Dominic Purcell : Seamus
- Christian Bale : John Preston
- Sean Bean : Partridge
- Christian Kahrmann : Officer in Charge
- John Keogh : Chemist
- Sean Pertwee : Father
- William Fichtner : Jurgen
- Angus Macfadyen : Dupont
[modifier] Autour du film
Ce film est assez controversé pour son scénario qui lorgne de manière très nette sur d'autres films (1984 et Fahrenheit 451 majoritairement) et un scénario peu inspiré selon certains. L'histoire de Equilibrium ressemble fortement au roman Le meilleur des mondes de Aldous Huxley. Une comparaison de ces deux histoires révèle une analogie marquante entre le prozium d'Equilibrium et le soma d'A. Huxley. Il faut toutefois replacer ce film vis à vis de son budget : 20 millions de dollars, ce qui est environ le prix d'une production de série B de nos jours.
Une partie de l'explication sur l'échec de la campagne de publicité (américaine majoritairement) est peut-être due en partie au slogan provocateur : « Forget the Matrix » qui faisait donc explicitement référence au film Matrix, ce qui a plutôt été mal interprété.
[modifier] Liens
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