Demolition Man

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Demolition Man est un film américain de Marco Brambilla, sorti en 1993.

Sommaire

1 Synopsis
2 Fiche technique
3 Distribution
4 Commentaires
5 Anecdote
6 Liens externes

[modifier] Synopsis

L'histoire se situe quelques décennies dans le futur. La société a banni toute violence et tout délit. Les prisons sont devenues inutiles, les anciens détenus ont été maintenus en état d'hibernation depuis des dizaines d'années. Un jour, on essaie de réveiller un ancien repris de justice et de le « guérir » de ses pulsions criminelles. C'est un échec, il s'échappe et commence à mettre à sac la ville, aidé de complices qu'il a libérés. La police ne sais plus comment lutter contre de tels actes oubliés de tous. On décide alors de faire appel à un ancien policier (Sylvester Stallone), lui aussi placé en hibernation, car condamné suite à une bavure. Il devra mettre fin aux agissements des évadés (qu'il avait déjà poursuivis autrefois) pour être lui-même réhabilité.

Naturellement, il réussira, mais dans le même temps il découvrira un monde trop parfait, aseptisé, où tous les restaurants s'appellent Taco Bell et où on fait l'amour par ordinateur interposé, un futur qui lui fera regretter notre époque, violente mais passionnante.

[modifier] Fiche technique

[modifier] Distribution

Sylvester Stallone : John Spartan
Wesley Snipes : Simon Phoenix
Sandra Bullock : Lt. Lenina Huxley
Benjamin Bratt : Alfredo Garcia

[modifier] Commentaires

C'est avant tout un film d'action, comme nombre de ceux de Sylvester Stallone, avec cependant quelques pointes d'humour au second degré, principalement lorsqu'on raconte au policier ranimé l'histoire des décennies pendant lesquelles il a dormi, et qu'il apprend qu'Arnold Schwarzenegger a été président des États-Unis, ou que tous les restaurants ont été rachetés par Taco Bell.

Mais c'est aussi un film cyberpunk, là où l'on ne s'y attendait pas, ou plutôt postcyberpunk, c'est-à-dire un futur proche, hypertechnologique et réaliste qui ne soit pas une dystopie.

[modifier] Anecdote

Le film a valu au célèbre joueur de basket-ball américain Dennis Rodman le surnom de Demolition Man : à la même époque que la sortie du film, Rodman a commencé à se teindre les cheveux, comme Wesley Snipes dans le film. Rodman affirmera plus tard dans son autobiographie Bad as I wanna be (titre français : Plus méchant, tu meurs) qu'il s'agissait d'une coïncidence, Rodman n'ayant pas vu le film.