Circus Maximus

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À Rome, le Circus maximus (en latin : le très grand Cirque) ou Cirque Maxime, ou simplement le Grand Cirque, est un circuit dédié aux courses de chars. Il reste à ce jour la plus vaste enceinte sportive que le monde ait connu. Il pouvait contenir au moins 100 000 personnes. Il fut construit par Tarquin Priscus, puis agrandi et transformé par Jules César.

Le Cirque Maxime aujourd'hui

Sommaire

1 Repères chronologiques
2 Emplacement
3 Architecture
4 Les jeux du cirque
- 4.1 Les autres « jeux »
5 Que reste-t-il aujourd'hui du Circus Maximus ?
6 Notes
7 Voir aussi
- 7.1 Lien externe
- 7.2 Sources

[modifier] Repères chronologiques

Vers 500 av. J.-C. : aménagements supposés du premier Circus Maximus. Les Étrusques pratiquaient les courses attelées et montées.
329 av. J.-C. : le Circus Maximus est équipé de douze stalles de départ, les carceres.
170 av. J.-C. : construction et rénovation des stalles de départ.
Ier siècle av. J.-C. : les gradins (cavea) sont désormais dotés de fauteuils pour tous les spectateurs, même si les dernières rangées sont encore en bois. Le Circus a désormais ses dimensions « canoniques ».
I^er siècle : le Circus Maximus est en travaux tout au long du siècle afin de moderniser, mais aussi de réparer les dégâts occasionnés par plusieurs incendies.
Vers 10 : Auguste fait ériger le premier obélisque de l'hippodrome. Cet obélisque de Ramsès II vient d'Héliopolis en Égypte.
64 : le grand incendie de Rome se déclenche dans les boutiques attenantes au Circus.
354 : après la multiplication des Ludi (jours réservés aux compétitions sportives) à Rome, 109 jours sont désormais consacrés chaque année aux jeux, dont 62 pour les seules courses de chars ; 20 à 24 courses avaient lieu par jour.
Mai 357 : Constance II fait transporter un second obélisque monolithe de 500 tonnes, de 33 mètres (le plus grand du monde, haut comme un immeuble de dix étages) : l'obélisque, venu de Karnak, taillé dans du granit rose d'Assouan sous le règne de Thoutmôsis IV (401/390 avant notre ère) a été déplacé à Rome en 323.
En 549 de notre ère eut lieu la dernière course, après quoi le Circus maximus tomba en ruine.
En 1587, l'obélisque de Constance II est dégagé. Brisé en trois morceaux, il est réassemblé, puis transporté en 1588 sur la Piazza San Giovanni in Laterano ; l'obélisque d'Auguste est à son tour installé sur la Piazza del Popolo au centre de Rome.

[modifier] Emplacement

Emplacement du Circus Maximus dans la Rome antique

Le Circus maximus s'étend dans la vallée de la Murcia, qui sépare le Palatin (dont il longeait toute la longueur) de l'Aventin (Voir sa situation dans le plan de Rome ci-contre).

[modifier] Architecture

Le Circus maximus et les palais du Palatin

Le Circus maximus suit un plan oblong, long d'environ 500 mètres et large de 100, soit la superficie de 18 terrains de football. Le Circus maximus fut le plus vaste cirque non seulement de Rome mais du monde entier. Le Circus maximus pouvait recevoir (selon les époques) de 150 000 à 320 000 personnes. Ses limites maximales furent atteintes au IIIe siècle après Jésus-Christ.

Au premier plan étaient les douze carceres (stalles de départ). Ces installations furent mises en place afin d'éviter que les attelages ne volent le départ. Le départ était donné d'une tribune, le pulvinar, où se tenait l'organisateur des courses. Ce magistrat donnait le signal du départ, en lançant une serviette : la mappa. La course devait faire sept tours de piste de 1600 mètres, soit environ 11 km.

[modifier] Les jeux du cirque

[modifier] Les autres « jeux »

Avant la construction du Colisée, les spectacles et autres combats de gladiateurs avaient lieu au Circus Maximus. Aussi, le Circus maximus fut longtemps le seul cirque de l'empire doté d'un fossé entre la piste et les gradins afin de protéger le public des bêtes fauves souvent à l'honneur dans les spectacles romains.

[modifier] Que reste-t-il aujourd'hui du Circus Maximus ?

Circus Maximus

Ce qu'il en reste - une vague empreinte, quelques monceaux de pierre, et la large étendue herbeuse qui en occupe désormais la place - permet difficilement d'imaginer l'aspect grandiose qu'il déployait au temps de sa plus grande gloire.

Les deux obélisques décorant la spina furent déplacés sur l'ordre du pape Sixte-Quint par l'architecte Domenico Fontana : l'obélisque d'Auguste orne aujourd'hui la Piazza del Popolo au centre de Rome, et le second obélisque, placé en 357 au centre du Circus Maximus, fut installé sur la Piazza San Giovanni in Laterano en 1588^[1].