Numériscope
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Les magnétoscopes à cassette font depuis le début du XXIème siècle place à d'autres procédés d'enregistrement, parfois optiques ou parfois toujours magnétiques, mais dans les deux cas numériques par opposition aux anciens procédés analogiques. On donne parfois dans la presse à ces nouveaux enregistreurs de contenu le nom de numériscopes.
Le premier procédé de numériscope grand public a été la TiVo.
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[modifier] Avantages de cette technique
[modifier] Nouvelles fonctions
Ces fonctions ont été introduites avec la Tivo :
- Time shifting : si l'on est interrompu pendant qu'on regarde une émission qu'on enregistre, on peut figer l'image affichée pendant que l'enregistrement continue. Il sera possible ensuite de regarder le reste soit en différé léger, soit à une vitesse légérement supérieure pour rattraper son retard; l'enregistrement continue pendant que s'opère la lecture. Cette fonction doit plus à l'accès direct du disque dur qu'à la numérisation elle-même.
- Programmation thématique d'enregistrements (chaînes numériques) : on peut en principe programmer l'enregistrement de toutes les émission historiques toutes chaînes confondues, sous réserve d'absence de conflit d'horaires (ces conflits sont gérés par un ordre de priorité des chaînes considérées.
[modifier] Meilleure stabilité dans le temps
Un enregistrement numérique, ne comprenant que des états 0 et 1, et susceptible d'accueillir des procédés de détection et correction d'erreur en temps réel, peut signaler un début de vieillissement à temps pour que le contenu en soit recopié sans perte d'information sur un support neuf.
Par opposition à un enregistrement analogique, cette transcription n'entraîne aucun risque de dégradation de qualité.
Par ailleurs, la copie peut s'effectuer à vitesse multiple (par exemple 16x) sans perte de qualité non plus rend cette nécessité moins contraignante.
[modifier] Répartition de contenu sur le Net
Des contenus peuvent être mis à disposition aisément sur le Net, voire répartis entre plusieurs ordinateurs (ou plusieurs centaines d'ordinateurs) dès lors que ce contenu intéresse ne serait-ce qu'une dizaine de personnes à la fois dans le monde, par exemple les membres d'une famille, une association, etc. (voir P2P).
[modifier] Intérêt
Ce procédé résout un problème important qui est celui de la conservation des œuvres : quand celles-ci sont réparties sur le Net, la multiplicité des copies divise d'autant les risques de perte, en particulier d'œuvres "mineures" dont la sauvegarde centralisée demanderait trop de moyens financiers et humains. Si ce procédé avait existé un siècle plus tôt, tous les films de Georges Méliès auraient pu être ainsi sauvés.
[modifier] Précautions
- Afin de se prémunir contre tout risque d'altération - volontaire ou involontaire - des œuvres, un ou plusieurs tiers de confiance], devraient pouvoir émettre à terme une signature de vérification (du genre SHA-1 ou ultérieur). Cette possibilité existe déjà sur les numériscopes logiciels sur PC.
- Des clés de (dé)cryptage peuvent être associées aux fichiers afin d'en protéger les éventuels droits de reproduction. Voir section suivante.
[modifier] Gestion Numérique des droits
Les "droits numériques" (DRM) pourront être en principe gérés de façon très fine sur les numériscopes par leurs détenteurs . Citons quelques exemples :
- Un contenu peut être rendu libre de droits en basse définition (TV) et payant en définition correcte (TVHD), ou libre de droits en MP3 et payant en version SACD.
- Le premier quart d'un contenu peut être libre de droits, et la totalité accessible moyennant achat, puissant incitatif mercatique
- Un contenu peut se situer dans une classe de diffusion (documentaire scientifique, musique légère, etc.) le rendant librement accessible pour toute personne possédant le code de licence globale en cours pour cette catégorie.
- L'auteur peut également décider (c'est par exemple le choix de Louis Bertignac, exprimé sur France 2 le 13/2/2006) de rendre le son accessible gratuitement parce que cela fait connaître sa musique, et ne faire payer que la partie vidéo de ses concerts.
- Etc.
Voir l'article NGSCB.
[modifier] Procédés de stockage
Le stockage s'effectue le plus souvent sur un disque dur identique à ceux qui équipent les ordinateurs personnels. En 2006, celui-ci a une taille typique de 160 Go (gigaoctets). Chaque gigaoctet représente de 15mn à 90mn d'enregistrement selon la qualité d'image choisie.
En complément de ce disque dur, ou en remplacement sur des modèles plus anciens, peuvent être insérés des supports amovibles ("galettes") DVD, au format physique des anciens CD :
- DVD-RAM, le seul à donner accès au time-slip comme le disque dur. C'est le plus récent des supports en 2006 en attendant le Blu-Ray Disc et le HD-DVD. Ses vendeurs l'affirment utilisable 100 000 fois; il faut cependant examiner cette affirmation en perspective, car 100 000 heures représentent 11 ans de fonctionnement continu !
- DVD+RW ou DVD-RW : support réinscriptible (jusqu'à 1000 fois selon les fabricants), mais ne donnant pas accès au time-slip comme le DVD-RAM.
- DVD-R ou DVD+R : identique aux précédents, mais l'information écrite n'est plus altérable. Ce format, lisible sur les lecteurs DVD de salon, convient pour les œuvres que l'on désire stocker de façon à soulager le disque dur, ou emporter pour les visionner en voyage, etc.
Les numériscopes permettent de lire aussi :
- des fichiers vidéo compressés DivX (qui sont plus compacts : 700 Mo pour 90mn)
- des photos issus d'appareils numériques (format JPEG en général)
- des fichiers sonors au format MP3 (compression avec perte) ou FLAC (compression sans perte)
- des compilations de l'ensemble préparées sur un ordinateur personnel.
[modifier] Vocabulaire technique
[modifier] Sortie vidéo composante YUV
Ce mode de sortie, compte tenu de sa séparation franche des signaux, est celui donnant la meilleure qualité d'image pour les projecteurs, vidéoprojecteurs, écran LCD/Plasma et téléviseurs dotée d'une entrée YUV.
[modifier] Progressive Scan
Images non entrelacées. Ce mode fournit une image stable, précise et sans scintillement sur les projecteurs, vidéoprojecteurs, écran LCD/Plasma et téléviseurs capables de traiter ce signal. Il est possible aussi de capturer une image d'un film pour en faire une photo sans avoir à effectuer de détramage.