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Rite funéraire - Wikipédia

Rite funéraire

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Le rite funéraire est un ensemble de gestes et de paroles accompagnant l'agonie puis la mort d'un être humain. Les anthropologues considèrent que l'apparition des rituels funéraires constituent une des fondations d'une communauté humaine. Si ces pratiques ont constitué depuis toujours un terrain privilégié pour la religion, la reconnaissance dans le monde contemporain d'une philosophie agnostique modifie la prise en compte des derniers instants de la vie et/ou permet l'émergence d'un nouveau type de cérémonie.

Leur nature et leur composition dépendent de l'époque, du statut social du défunt, des croyances d'une société, des conditions du décès et de la volonté du défunt [1].

Son étude peut permettre, recoupée avec d'autres indices, de délimiter l'aire géographique d'une société. Les indices laissés dans les tombes des sociétés les plus mal connues constituent des indices précieux pour les archéologues. De même pour les ethnologues, l'étude des rites funéraires d'un groupe humain est essentielle à la compréhension des rapports entre les individus.

On appelle aussi l'ensemble de ces rites les funérailles, qui sont des occasions de sociabilité.

  • Pour un individu ordinaire, les différences entre les rites funéraires passent essentiellement par le choix de l'embaumement, de la crémation ou de la cérémonie d'enterrement (inhumation).
  • Pour un personnage célèbre, la société pourra organiser des funérailles nationales [2]. Le choix de donner à un personnage l'hommage ultime de « grand homme » de la nation, ainsi que la mise en scène de la cérémonie [3], varient suivant les époques et les périodes.

Des rites funéraires ont été observés chez les animaux comme les éléphants et les hippopotames. On pourra consulter à ce sujet l'ouvrage de Julian Huxley, Le Comportement rituel chez l'homme et chez l'animal [4].

Sommaire

[modifier] Préhistoire

A faire

[modifier] Antiquité polythéiste

[modifier] Mésopotamie

A faire

[modifier] Égypte antique

Voir les articles Momie, Sarcophage et Embaumement.

[modifier] Le deuil familial

La famille exprime sa peine en couvrant les cheveux de limon ; chaque membre se frappe la tête avec la main gauche (main de la mort). Les hommes de la famille ne se rasent pas pendant 70 jours, ce qui correspond à la durée du cycle de l'étoile Sirius.

[modifier] Momification

Les premiers essais de momification égyptienne datent d'environ 3000 av. J.-C. La technique connaît son apogée au XVIe siècle av. J.-C.. Le corps est conduit dans l'atelier de momification : les prêtres-embaumeurs proposent à la famille plusieurs séries de momies, plus ou moins coûteuses.

Le livre des morts est l'ensemble des papyrus contenant des formules magiques mis à l'intérieur du sarcophage. L'ouverture de la bouche du mort symbolise le retour du ka dans le corps.

Le corps est étendu sur un lit de pierre aux pieds ayant la forme de pattes de lion. On injecte dans le crâne une résine par un entonnoir. Le prêtre affublé du masque d'Anubis, pratique une entaille au côté gauche (le souffle vital entre par l'oreille droite et ressort par la gauche). Il enlève les viscères sauf le cœur, car il sera pesé par Anubis dans l'au-delà. Les viscères sont lavés avec du vin de palme puis du natron. Ils sont conservés dans 4 vases canopes. On peut aussi placer des oignons dans le corps, symbole de la renaissance. Le bain de natron dure environ 70 jours, puisque si la durée du bain est trop longue les os deviennent cassant, si par contre elle est trop courte, la peau ainsi que les os ne se conserveront pas assez longtemps. La plaie recousue est recouverte d'une petite plaque de cire d'abeille ou de métal, décorée d'un Oudjat (œil d'Horus, enlevé par Seth et remis par Thot). Le visage est maquillé, une perruque est parfois posée. Comme le natron détruit les yeux et la langue, il faut les remplacer par des faux yeux en pâte de verre, en pierre, en oignons ou en feuilles d'or. Il faut 150 mètres de bandelettes pour entourer le corps d'un adulte. La dernière étape est la pose d'un masque de carton, de bois (rare donc cher), de plâtre ou d'or-argent.

[modifier] Les sarcophages

Les premiers datent de 3300 av. J.-C. (en roseau et de petite taille). Sur le couvercle, les décorations représentaient :

  • Nout, aux ailes déployées
  • un œil oudjat qui permet au mort de voir
  • un pilier Djed
  • les 4 fils d'Horus
  • les déesses Isis et Nephtys

[modifier] Les funérailles

Les Égyptiens situaient le royaume des morts sur la rive occidentale du Nil, là où se couche le soleil : on transporte donc le corps du défunt avec un cortège de pleureuses. Le convoi apporte des cadeaux, de la nourriture ... La momie est couverte de fleurs posée sur un traineau en forme de barque tiré par deux bœufs. En tête de la procession se trouve un prêtre vêtu d'une peau de léopard qui écarte les mauvais esprits grâce à de l'encens, du lait et de l'eau du Nil. Les gens sont habillés en blanc, la couleur du deuil en Égypte. Un deuxième traineau apporte les vases canopes.

Devant la tombe, muni d'une herminette, le fils du défunt touche la bouche, les narines, les yeux et les oreilles du mort pour qu'il puisse retrouver ses sens. Ce rite permet au ka et au ba de réintégrer le corps. Ensuite, on fait généralement le sacrifice d'un bœuf. La veuve embrasse la momie et lui donne un collier de fleur de lotus bleu, symbolisant le ciel. Puis on l'enferme dans son sarcophage avec le Livre des morts. On dresse des tentes devant la tombe pour un banquet : c'est l'occasion de déguster le bœuf sacrifié. Les invités portent un collier de fleur de lotus bleu.

Pour qu’une âme ne soit pas errante, il lui fallait une demeure. Si elle n’était pas fixée dans un tombeau et alimentée par des offrandes, elle errait, sans cesse et ne tardait pas à devenir malfaisante. Elle tourmentait les vivants, leur envoyait des maladies et faisaient de fréquentes apparitions nocturnes pour rappeler aux vivants qu'ils lui devaient une sépulture.

Cette croyance créa une règle de conduite. Le mort ayant besoin de nourriture et de breuvage, on estima que c’était un devoir pour les vivants de satisfaire ces besoins. A cette condition, il protégeait tous les membres de sa famille, de sa tribu et même de sa bourgade.

L'usage de pleureuses professionnelles était courant.

[modifier] Grèce antique

A faire

[modifier] Rome antique

Statue funéraire de Marcellus
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Statue funéraire de Marcellus

[modifier] Esclaves

A faire

[modifier] Plèbe

La plupart des rites funéraires de la plèbe se faisaient dans le cercle familial. On fermait les yeux du défunt, puis son fils, ou un membre de la famille, l'embrassait sur la bouche pour recueillir son dernier soupir. On appelait le mort à voix haute, trois fois par intervalles, c'était le conclamare suos.

[modifier] Aristocratie

Sous la République, l'effigie du défunt était véhiculée dans la ville sur un lit de parade. On prononçait un panégyrique. L'État romain pouvait décréter un deuil public.

[modifier] Funérailles des empereurs romains et de leur famille

Le deuil dynastique se met en place sous l'Empire romain (de -27 à 476) : la mort d'un membre de la famille impériale est toujours un événement à Rome. Les funérailles sont publiques et représentent un moment d'unanimitas autour du prince. Le cortège est formé des sénateurs et des magistrats. Si l'empereur avait commandé des armées, ses soldats le suivaient, armes tournées vers le sol. Les esclaves portaient les dépouilles prises aux ennemis, les étendards et les couronnes triomphales. Les joueurs de flûte, les pleureuses (praeficae), des acteurs portant les masques des ancêtres et un bouffon imitant le défunt suivaient. Avant l'incinération, on séparait une partie du corps (un doigt en général) que l'on enterrait.

L'apothéose fait de l'empereur un dieu ; elle est accordée ou refusée par le Sénat romain. La première serait celle de Romulus, qui serait disparu mystérieusement sur le Champ-de-Mars, à Rome.

La damnatio memoriae est décidée par le Sénat pour les mauvais empereurs : ce fut le cas pour Néron et Domitien.

Les funérailles étaient suivies d'une période de 9 jours de deuil public. La fin de cette période était marquée par des jeux funèbres, des banquets ou encore des sacrifices. Les proches pouvaient quant à eux garder le deuil plusieurs mois durant lesquels ils s'abstenaient de toute fête et portaient la toge sombre.

[modifier] Funérailles particulières

Assassiné en 44 avant J.-C., Jules César eut des funérailles séditieuses : son corps a été transporté par la foule sur le forum de Rome où il a été incinéré. On édifia ensuite à cet emplacement une colonne, puis un temple au premier homme divinisé à Rome. Plusieurs empereurs ont dû prendre des édits pour limiter les violences au cours de certaines funérailles (Auguste, Tibère).
Général populaire et assassiné, ses restes ont été placés dans le tombeau d'Auguste. Tout au long du cortège funéraire se trouvait le peuple habillé de noir et les chevaliers en trabée. Les soldats en armes, les magistrats et le peuple romain rangé par tribu était présent pour lui rendre hommage sur le Champ-de-Mars, à la lumière de milliers de torches.
En 69, Galba est assassiné et décapité, sa tête promenée dans Rome sur une pique.
Favori de l'empereur Hadrien (IIe siècle), ce dernier le fit élever au rang de dieu et fit édifier des temples et des statues dans l'empire en son honneur.

[modifier] Celtes, Germains et Scandinaves

Voir l’article Viking.

Dans la Normandie celte et gallo-romaine, l'usage était courant d'enterrer une personne avec une statuette en terre cuite d'une déesse-mère. Les archéologues ont retrouvé des dizaines de ces objets.

[modifier] Judaïsme

Article d'une série sur
le deuil
dans le judaïsme
         'Haï, symbole de la vie dans le judaïsme, par euphémisme, et par croyance dans le monde à venir
Derniers devoirs
Bikkour Holim · Agonie
Hevra kaddisha
Shemira · Tahara
Rites
Levaya · Qeri'ah
Hesped · Halanat Hamet
Kaddish leit'hadeta
Les temps du deuil
Aninout · Avelout · Shiv'ah
Shloshim · Shanna
Yahrzeit · Azkara · Yizkor
Liturgie · Tehillim
Psaume 91 · El Male Rahamim
Eshet 'Hayil · Tzidouk Haddine
Av HaRahamim
Concepts de l'au-delà
Sheol · Gan Eden · Guehinnom
Olam Haba
Temps messianiques
modifier

Le judaïsme comporte de nombreux rites destinés aux endeuillés. Cette section ne traite que de la personne décédée.

[modifier] L'agonie

Article détaillé : Agonie dans le judaïsme.

Dès les signes de l'agonie, il est recommandé de ne plus quitter l'agonisant (gossess). S'il est interdit aux Juifs de hâter la mort, sauf, parfois par la prière, il leur est prescrit de le réconforter par tous les moyens possibles, et de ne pas prolonger l'agonie.

On encourage les agonisants conscients à confesser leurs péchés, exprimer leurs dernières volontés (orales), et les dernières recommandations à la famille (les "bénédictions" dans la Bible hébraïque).

Il existe des bénédictions consacrées à l'approche du décès et lors de celui-ci. Sitôt le décès établi, il faut prévenir la Hevra Kaddisha et demander le transfert de la personne décédée à domicile pour la veiller en récitant des Psaumes. Cette tâche est généralement confiée à un membre de la Hevra Kaddisha plutôt qu'un proche de la personne disparue. Deux heures après le décès, on le dépose au sol, recouvert d'un drap, les pieds en direction de la porte, une bougie près de la tête ou des pieds.

[modifier] La purification

Article détaillé : Tahara (judaïsme).

La purification (tahara) est une toilette funéraire réalisée avec grande pudeur et respect de la personne décédée par la Hevra Kaddisha.

Des prières et sections de la Bible (Cantique des Cantiques, Psaumes, ...) peuvent être lues.

Après la toilette, la personne décédée est revêtue de takhrikhim, draps blancs évoquant les habits du Grand Prêtre, équivalents au linceul, et délicatement déposée sur un lit de paille au fond du cercueil (qui, en hébreu, se dit Aron, comme l'Aron Hakodesh, dans laquelle sont placés les rouleaux de la Torah).

En Diaspora, il est de coutume d'y mettre une poignée de sable provenant de la terre d'Israël, car c'est là que, selon la tradition, le Messie ressuscitera les morts.

Une fois le corps purifié et vêtu, le cercueil est scellé, après que les proches ont demandé pardon à leur disparu, sans le toucher, afin de ne pas le désécrer.

En Israël, une coutume répandue est de n'utiliser aucun cercueil, mais de recouvrir le corps de takhrikhim plus épais, recouverts par un tallit (pour les hommes).

[modifier] La veillée du corps

Après la tahara, lorsque l'enterrement ne peut avoir lieu le jour du décès (comme cela se pratique en Israël), on effectue une shemira ("veillée") du corps.

Un shomer peut être un membre de la Hevra Kaddisha, mais de façon plus générale, toute personne, de préférence pas un proche du malade (qui est endeuillé), qui veille à ce que le corps de la personne disparue ne soit pas désécré, et récite des Tehillim (Psaumes) pour l'élévation de son âme jusqu'à l'enterrement.

[modifier] La levée du corps

La cérémonie est présidée par un rabbin, qui lit des Psaumes, en présence de la famille et des amis venus rendre hommage à la personne disparue et sa famille.

On attend que le cercueil ait quitté le domicile ou la morgue avant de l'accompagner, à pied ou en voiture si le chemin est long jusqu'au cimetière.

Au cimetière, on escorte le cercueil jusqu'à la dernière demeure, en marquant des arrêts, au cours desquels certains sonnent du Shofar, car selon la tradition, le Messie en sonnera lors de la résurrection des morts. On ne salue et ne répond à personne jusqu'à la mise en terre.

Si on a un parent enterré dans le cimetière, on s'abstient de le visiter pendant l'enterrement (avant ou après, c'est autorisé).

[modifier] La Levaya (inhumation)

Article détaillé : Levaya.

Levaya ne signifie pas exactement Inhumation mais Accompagnement (du mort). Elle se fait sans fleurs ni couronnes et sans musique.

Dans la tradition ashkénaze, on récite une bénédiction en entrant au cimetière (si l'on ne s'y est pas rendu depuis un mois). On se rend ensuite dans une salle où le rabbin prononce le hesped (éloge funèbre). Le mort est déplacé les pieds vers l'avant. On récite le Psaume 91 lors du convoi du cimetière, la hachkava et le El Male Rahamim. Le rabbin jette trois pelletées de terre, imité par les proches puis les assistants. Une fois la fosse comblée, on récite le Kaddish lehidhadeta, puis le Tzidouk Haddine. On console ensuite les endeuillés par la formule "Hamaqom yéna'hem etkhèm bètokh shear avelé Tzion viYroushalaïm" (Que le Lieu vous console parmi les endeuillés de Sion et de Jérusalem). En quittant le cimetière, certains arrachent une poignée d'herbe (symbolisant la résurrection). On se lave les mains sans les essuyer.

Dans la tradition sépharade, on ajoute au Psaume 91 la prière de Rabbi Nehounia bar Haqana et, lorsqu'il s'agit d'une femme, le Eshet 'Hayil (Femme vaillante). C'est à ce moment qu'on pratique la qeri'ah (déchirure). La prière de consolation est un peu plus longue.

[modifier] Christianisme

[modifier] Temps mérovingiens

La pratique de l'obole à Charon subsiste durant le début de l'époque mérovingienne, en dépit des progrès du christianisme. Dans les tombes des guerriers francs, officiellement catholiques depuis le baptême de Clovis (vers 496), l'usage de se faire enterrer près de la tombe d'un saint, dans la nef ou à proximité des basiliques est de plus en plus courant. Les corps étaient enterrés les bras le long du corps, les jambes légèrement écartées ; plus tard, la position se modifie (bras croisés sur la poitrine).

Les tombes sont disposées en rangées (caractère mérovingien apparu à la fin du IVe siècle au nord de la Gaule). L'orientation du corps n'est d'abord pas fixée. Au cours du Ve siècle, les pieds sont mis à l'est et la tête à l'ouest.

Au VIIIe siècle, sous l'influence du clergé, les usages funéraires des Francs se modifient radicalement : seuls les aristocrates sont alors enterrés habillés avec du mobilier funéraire. Le dépôt de nourriture dans la tombe est aussi de plus en plus rare. Les villes se dotent de nécropoles urbaines, alors que les Romains les avaient rejetées en périphérie.

[modifier] Extrême-onction et viatique

L'extrême-onction fait partie des 7 sacrements de la vie du chrétien (le premier de ces sacrements est le baptême). À l'origine, il était administré par un prêtre à des malades pour qu'ils guérissent. Après le XIIe siècle, les rituels comportaient des prières, une onction et l'imposition des mains. Il n'est pas réservé aux mourants contrairement à l'idée communément admise. Aujourd'hui, on appelle l'extrême-onction sacrement des malades et il peut être administré aux croyants qui en font la demande lorsqu'ils sont atteints d'une maladie grave, pour s'attirer la bienveillance divine et la guérison de leur mal.

[modifier] Islam

[modifier] L'agonie

Le mourant est veillé par un imam et les proches qui récitent le Coran. Il est installé de telle manière que son regard porte vers La Mecque. S'il le peut, il doit déclamer la shah ada, c'est-à-dire la profession de foi du musulman, l'un des cinq piliers de la foi. S'il est incapable de parler, c'est un membre de sa famille, une autorité religieuse ou un médecin musulman qui s'en charge, en levant l'index du mourant pour que Dieu reconnaisse la personne. Deux anges emmènent alors le mort au ciel.

[modifier] L'inhumation

Elle doit se faire avec diligence, en principe avant le coucher du soleil. L'islam autorise l'inhumation en pays non musulman, dans un « carré musulman », traditionnellement en la seule présence des hommes et cela pour éviter aux femmes d'assister à une scéne qui peut les émouvoir... et de préférence le vendredi. Le Coran ne proscrit la mixité hommes/femmes qu'à la mosquée. La toilette du défunt se fait avec grande pudeur.

[modifier] Au pays Dogon

Le rite funéraire chez les Dogons se déroule en trois temps:

  • Lors du décès, un enterrement est organisé. Le corps du défunt est lavé avant d'être déposé à l'air libre dans les failles des falaises qui servent de cimetière. Son âme reste dans le village.
  • Quelques mois plus tard, sont organisées des funérailles qui permettent à la famille et aux proches de rendre un hommage au défunt. Son âme quitte alors la maison familiale mais continue d’errer dans les alentours.
  • Le troisième temps est le dama. Cette cérémonie est collective et concerne toutes les personnes décédées au cours des années précédentes (le dama est organisé tous les 3 à 5 ans). Les âmes sont appelées à rejoindre les ancêtres. Au cours de la cérémonie qui dure trois jours, les différents masques sont sortis et défilent et dansent dans le village. Cette cérémonie marque la fin du deuil.


[modifier] Religions asiatiques

  • Incinération hindouiste.

[modifier] L'époque contemporaine

[modifier] L'agonie

À faire

[modifier] Les cérémonies laïques

À faire

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. En 1883, Victor Hugo ajoute un codicille à son testament rédigé deux ans plus tôt : « Je donne cinquante mille francs aux pauvres. Je désire être porté au cimetière dans leur corbillard. Je refuse l’oraison de toutes les églises, je demande une prière à toutes les âmes. Je crois en Dieu ». Cette volonté sera respectée, bien que des funérailles nationales soient organisées.
  2. voir notamment le Panthéon de Paris en France
  3. voir en France les cérémonies à l'occasion de transferts de cendres au Panthéon de Paris
  4. Julian Huxley, Le Comportement rituel chez l'homme et chez l'animal, Gliimard, 1971
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