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Modèle:Histoire synthétique de la tour Eiffel/Approche thématique - Wikipédia

Modèle:Histoire synthétique de la tour Eiffel/Approche thématique

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Sommaire

[modifier] La tour vue par les artistes

Voir les articles Représentation de la tour Eiffel dans l'art et Témoignages écrits sur la tour Eiffel.
La « lettre de prostestation des artistes contre la Tour Eiffel » (reconstitution) avec de haut en bas et de gauche à droite : Guy de Maupassant, Charles Gounod, Victorien Sardou, Charles Garnier, François Coppée, Sully Prudhomme, William Bouguereau et Leconte de Lisle.
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La « lettre de prostestation des artistes contre la Tour Eiffel » (reconstitution) avec de haut en bas et de gauche à droite : Guy de Maupassant, Charles Gounod, Victorien Sardou, Charles Garnier, François Coppée, Sully Prudhomme, William Bouguereau et Leconte de Lisle.

Alors qu’en février 1887, avant même son achèvement, la tour Eiffel est critiquée par de nombreux artistes de l’époque (Alexandre Dumas fils, Guy de Maupassant, Charles Gounod, Leconte de Lisle, Victorien Sardou, Charles Garnier, François Coppée, Sully Prudhomme, William Bouguereau ou encore Ernest Meissonier s’associent dans une lettre restée célèbre, pour fustiger « l'inutile et monstrueuse tour Eiffel »), une frange des auteurs modernes la considère comme un puissant symbole en particulier et de l’avant-garde en général.

[modifier] Peinture

Ainsi, avant même la fin de sa construction, Georges Seurat ou encore Paul-Louis Delance peignent la tour Eiffel. En 1889, le peintre Roux la représente à la Fête de nuit à l’Exposition universelle de 1889 et Jean Béraud la fait apparaître en arrière-plan de son Entrée de l’Exposition de 1889.

Puis plusieurs peintres viendront directement s'en inspirer pour réaliser des représentations répondant à des courants artistiques divers : le Douanier Rousseau, Paul Signac, Pierre Bonnard, Maurice Utrillo, Marcel Gromaire, Édouard Vuillard, Albert Marquet, Raoul Dufy, Marc Chagall, ou encore Henri Rivière.

Mais le peintre le plus prolixe et inspiré vis-à-vis de la tour Eiffel reste Robert Delaunay, qui en fait le sujet central d'une trentaine de toiles, réalisées entre 1910 et 1925.

[modifier] Musique

La tour Eiffel a également attiré de nombreux chanteurs, le lieu offrant pour le spectacle, des possibilités exceptionnelles, que ce soit pour l’artiste comme pour le public, acquis d’avance ou simplement curieux. Ainsi, le 25 septembre 1962, pour le lancement du film Le jour le plus long, le producteur Darryl F. Zanuck organise un spectacle grandiose à Paris. À cette occasion, Édith Piaf, accompagnée d'un feu d'artifice de 1500 fusées, chante depuis le premier étage de la tour Eiffel devant 25 000 parisiens. En 1966, pour le lancement de la campagne mondiale contre la faim, Charles Aznavour et Georges Brassens y chantent. En 1994, c’est au tour de Jean-Michel Jarre de donner un concert au pied de la tour Eiffel pour célébrer les 50 ans de l'UNESCO, devant plus d'un million de spectateurs. Enfin, le 10 juin 2000, Johnny Hallyday y donne un concert et un spectacle pyrotechnique, devant 600 000 personnes, dont il tirera un disque : 100% Johnny - Live à la Tour Eiffel.

[modifier] Photographie

En photographie, presque tous les plus grands artistes connus ont réalisé au moins un cliché la représentant en toile de fond ou comme sujet central.

[modifier] Littérature

En littérature, la tour Eiffel a été abordée plus d’une fois par les écrivains. Sujet central d’un livre ou simple décor, elle a émaillée la création littéraire du XIXe siècle à nos jours. L’effet de nouveauté et de mode se dissipant au fur et à mesure, le monument apparaît moins fréquemment dans la littérature contemporaine que dans celle de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle.

Il est également à noter que les auteurs ayant traité de l'édifice, sont en majorité français, ou du moins, francophones.

Au moment de son édification et au tout début de son exploitation, le monument a, avant toutes choses, fait l’objet d’analyses critiques personnelles, le plus publiées dans des journaux de l'époque et le plus souvent négatives, les artistes abordant les thèmes récurrents du défi technique, industriel et commercial que la tour représentait à l’époque, de son influence sur le rayonnement de la France à l’étranger, l’ aspect esthétique ou au contraire inesthétique de la tour ou encore de son intérêt scientifique potentiel ou au contraire de son inutilité.

Par la suite, devant le succès populaire qu’elle a remporté auprès du grand public, un grand nombre d’écrivain a revu ses considérations sur le monument, balayant leurs dernières réserves.

Sans doute est-ce Roland Barthes qui décrit le mieux ce sentiment d'attrait/répulsion des artistes vis-à-vis de la tour Eiffel dans son livre La tour Eiffel, paru en 1964 :

Regard, objet, symbole, la Tour est tout ce que l’homme met en elle, et ce tout est infini. Spectacle regardé et regardant, édifice inutile et irremplaçable, monde familier et symbole héroïque, témoin d’un siècle et monument toujours neuf, objet inimitable et sans cesse reproduit [...].

1ère page de La Vie errante (Lassitude) de Guy de Maupassant, paru en 1890. L'écrivain se montre critique envers la tour Eiffel. Dès les premières lignes, le ton est donné : « J'ai quitté Paris et même la France, parce que la tour Eiffel finissait par m'ennuyer trop. [...] ».
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1ère page de La Vie errante (Lassitude) de Guy de Maupassant, paru en 1890. L'écrivain se montre critique envers la tour Eiffel. Dès les premières lignes, le ton est donné : « J'ai quitté Paris et même la France, parce que la tour Eiffel finissait par m'ennuyer trop. [...] ».

Elle a ainsi été abordée dans des romans : Léon-Paul Fargue revient sur l’analyse critique de ses pairs, sur la tour à ses débuts (Le piéton de Paris, 1932-1939), de même que Pierre Mac Orlan, qui tout en rappelant qu’au départ, pour les artistes, « vitupérer contre la tour [...] était un brevet de sensibilité littéraire et artistique », souligne l’intérêt scientifique et militaire qui a ensuite été reconnu à la tour (La Tour, Javel et les Bélandres, Villes, in Œuvres complètes), enfin dernièrement, Pascal Lainé aborde l’histoire de la conception, de la construction et des premières années d’exploitation de la tour à travers une narration romancée (Le mystère de la tour Eiffel, 2005). En cela, il se rapproche de Dino Buzzati, qui dans Le K., mettait en scène un ouvrier fictif qui aurait travaillé sur le chantier de la tour en 1887-1889. Néanmoins, Buzatti procède différemment de Lainé, son texte étant un nouvelle, pas un roman, et le ton utilisé étant fantastique et non réaliste comme pour Pascal Lainé.

En poésie, Guillaume Apollinaire en a fait un calligramme nationaliste (Calligrammes, 1918) et un texte que René Étiemble considère, dans Essais de littérature (vraiment) générale, comme un exemple d’ haïku occidental réussi (« Bergère ô tour Eiffel/ Le troupeau des ponts/ Bêle ce matin »). En juillet 1888, François Coppée, fustige la tour Eiffel qu’il traite de « mât de fer aux durs agrès/ Inachevé, confus, difforme », de « symbole de force inutile »,d’ « œuvre monstrueuse et manquée » ou encore de « mât ridicule » (Sur la tour Eiffel, deuxième plateau, Poésies). En mai 1889, par poésie interposée, Raoul Bonnery lui répond : « Tu mis la fleur de ta science/ À m'appeler « Monstre hideux »Un peu plus de reconnaissance/ T'eût convenu peut-être mieux. », ou encore « Quel sang dans tes veines circule/Pour t'écrier avec mépris,/ Que je suis un mât ridicule/Sur le navire de Paris./ Un mât ? J'accepte l'épithète,/ Mais un mât fier, audacieux,/ Qui saura, portant haut la tête, / Parler de progrès jusqu'aux cieux. » (La tour Eiffel à François Coppée, le jour de ses 300 mètres, in Le Franc journal). Au contraire des exemples précédents, Vicente Huidobro, Blaise Cendrars et Louis Aragon lui rendent hommage (respectivement dans Nord-Sud, n°6-7, 1917, La tour en 1910 in Dix-neuf poèmes élastiques, 1913 et La tour parle in La tour Eiffel de Robert Delaunay).

Au théâtre, la tour Eiffel a fait l’objet des pièces Une visite à l'exposition de 1889, vaudeville en 3 actes et en 10 tableaux (Henri Rousseau) et Les mariés de la tour Eiffel (Jean Cocteau, 1921).

Le monument du Champ-de-Mars a également été traité sous des formes particulières : journal (Jules de Goncourt et Edmond de Goncourt, Journal, tome VIII, 6 mai et 2 juillet 1889), récit de voyage (Guy de Maupassant, La vie errante, 1890), où l’écrivain dit son dégoût de la tour Eiffel, étude sémiologique (Roland Barthes, La Tour Eiffel, 1964), mais aussi préface de livres, discours à une conférence, article dans une revue etc.

[modifier] Cinéma-Télévision

Dès que l'ingénierie cinématographique commença à se développer, la tour Eiffel fut filmée par les cinéastes les plus illustres, mais dans un premier temps, uniquemment sous la forme du documentaire (Panorama pendant l'ascension de la Tour Eiffel, Louis Lumière, 1897, Images de l'exposition 1900, Georges Méliès, 1900).

La première fiction ayant la tour Eiffel comme décor principal est un moyen métrage français, Paris qui dort (René Clair, 1923). Dans ce court film (35 minutes), un scientifique plonge Paris dans le sommeil. Une poignée d'hommes et de femmes, qui se réfugient dans les hauteurs de la tour Eiffel, échappent au sort réservé aux autres habitants de la capitale.

En 1930, avec La fin du monde, Abel Gance réalise le premier long métrage (1h 45min) et pousse les recherches pour mettre en valeur l'esthétisme des structures de la tour.

Dans les années 1940, l'imagerie véhiculée par la tour Eiffel commence à s'intégrer dans des films américains. Ainsi, Ninotchka, un des plus grands succès du réalisateur d'origine allemande émigra aux États-Unis Ernst Lubitsch, utilise l'image de la tour Eiffel d'une manière symbolique.

En 1949, Burgess Meredith réalise L'homme de la Tour Eiffel (The man on the Eiffel Tower), la première adaptation au cinéma d'un roman de Georges Simenon. Charles Laughton qui incarne le commissaire Maigret, doit résoudre un meurtre commis à la tour Eiffel, ce qui le pousse à revenir plusieurs fois sur les lieux à la recherche d'indices.

Le 4 juin 1966, est diffusé le premier téléfilm important ayant un rapport avec la tour Eiffel, La Rose de fer, 39e épisode de la première série (1958-1973) des Cinq Dernières Minutes.

À partir des années 1980, la tour Eiffel apparaîtra dans plusieurs grands films américains. En 1985, Dangereusement vôtre (A View to a Kill), le quatorzième James Bond produit au cinéma par EON Productions et le dernier des sept films tourné par Roger Moore dans ce rôle, met en scène la tour Eiffel dans un film d'action grand public (budget de 30 000 000 de $, 42,9 millions d'entrées dans le monde et 152 400 000 de $ de recette au total pour l'exploitation au cinéma.

Puis le cinéma américain sera de plus en plus friand d'apparitions de la tour, notamment pour son effet pratique et symbolique. Elle permet, en effet, de signifier en un seul plan ou une seule séquence, même courte, que l'action se situe en France, ou à Paris. Ainsi, dès 1953, Byron Haskin la montre détruite dans son adaptation de La Guerre des mondes.

Ce genre d'images (la tour Eiffel détruite) sera par la suite souvent utilisée dans des films américains pour signifier un danger planétaire immédiat et grave, comme en 1996 dans Independence Day et Mars Attacks! ou encore Armageddon en 1998.

Patchwork d'affiches de cinéma ayant des scènes en rapport avec la tour Eiffel
Affiches de haut en bas et de gauche à droite :
Un indien dans la ville -version anglophone- (Hervé Palud, 1994), Les Razmoket à Paris, le film (Rugrats in Paris: The Movie - Rugrats II, Stig Bergqvist, Paul Demeyer, 2000), Le Loup-garou de Paris (An American Werewolf in Paris, Anthony Waller, 1997), Condorman (Charles Jarrott, 1981), Dangereusement vôtre (A View to a Kill, John Glen, 1985), L'homme de la Tour Eiffel (The Man on the Eiffel Tower, Burgess Meredith, 1949), Zazie dans le métro (Louis Malle, 1960), Les Aristochats (The Aristocats, Wolfgang Reitherman, 1970), Les Uns et les Autres (Claude Lelouch, 1981) et Un monde sans pitié (Éric Rochant, 1989).


[modifier] Autres formes artistiques

En plus d'un siècle d'existe, l'image du célèbre monument parisien a été utilisée maintes fois, sous de très nombreuses formes (monnaies, billet de banque, timbres, logotypes etc), mais citons à titre d'exemple les domaines suivants :

Capture d'écran de Command & Conquer : Alerte Rouge (1996). Quatre ans plus tard, la suite inclut des scènes avec la tour Eiffel.
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Capture d'écran de Command & Conquer : Alerte Rouge (1996). Quatre ans plus tard, la suite inclut des scènes avec la tour Eiffel.

[modifier] Jeux vidéos

Dans le jeu de stratégie en temps réel Command & Conquer (1995), la tour Eiffel est un des objectifs de mission possible du GDI (en français, Groupement de Défense Internationale ou en version originale Global Defense Initiative). Cinq ans plus tard, elle apparaît de nouveau dans Command & Conquer : Alerte Rouge 2 (2000) Dans le jeu pour Playstation Twisted Metal 2 (1996), la tour Eiffel apparaît dans un des 11 niveaux (le niveau « Monumental Disaster » qui se passe à Paris). La tour apparaît aussi de manière plus ou moins importante dans Onimusha 3: Demon Siege (2004), Evil Genius (2005) et dernièrement dans Blazing Angels: Squadrons of WWII (2006).

[modifier] Bandes dessinées

Une des bande dessinnée la plus connue pour son utilisation de la tour Eiffel, est peut-être Adèle Blanc-Sec, T2 : Le démon de la Tour Eiffel de Jacques Tardi (Éditions Casterman, 48 pages, 1976. ISBN 2203305029 [1]).

La tour Eiffel apparaît sur la couverture d'un album de Blake et Mortimer dessiné par Edgar P. Jacobs, S.O.S. Météores (tome 8), sans toutefois jouer le moindre rôle dans l'histoire (cartonné , 63 pages couleurs, 1 x 24 x 31 cm, ISBN 2870970153. [2].

Sans être à proprement parler une bande dessinée, André Juillard a réalisé 36 vues de la tour Eiffel, a la manière d'Hokusai aves ses Trente-Six Vues du mont Fuji (estampes, 1831) et Henri Rivière avec ses 36 vues de la tour Eiffel (littographies, 1902) (Edition Christian Desbois, 80 pages couleurs, 30 x 24 cm, novembre 2002, ISBN : 2910150186 [3]).

[modifier] Les illuminations de la tour

Depuis ses débuts, la tour Eiffel a toujours su mettre en valeur sa structure particulière par des jeux de lumière, que ce sont par le biais des feux d’artifice, du gaz, de l’électricité, des néons ou encore du sodium à haute pression.

Ainsi, dès 1888, avant même son achèvement, des feux d’artifices étaient tirés depuis le deuxième étage, et encore maintenant, il est le lieu de rendez-vous des parisiens tous les 14 juillet.

En 1889, et dans un premier temps, les éclairages de la tour se font au gaz mais dès 1900, dans le cadre de l’Exposition universelle qui se tient à Paris, ils se font à l’électricité.

En 1925, André Citroën fait installer une énorme publicité lumineuse pour sa marque, s’étendant en hauteur. Les illuminations figurent le nom Citroën avec un lettrage stylisé version Art Déco.

En 1937, pour l’Exposition Internationale des Arts Appliqués, André Granet conçoit un nouvel éclairage mettant en valeur la structure en dentelle de la tour les fontaines lumineuses s’harmonisent avec celles des jardins du Trocadéro.

En 1985, la SNTE (Société nouvelle d'exploitation de la Tour Eiffel), le nouvel exploitant depuis le 1er janvier 1980, fait installer un éclairage jaune orangé placé à l'intérieur des structures de la tour, composé d’un dispositif de 352 projecteurs au sodium.

Puis la tour s’est symboliquement équipée à la manière d’un phare, à la manière d’un repère universel. Deux faisceaux lumineux balayent le ciel parisien jusqu’à une distance de 80 kilomètres. Ce "phare" est composé de quatre projecteurs motorisés de type "marine" munis de lampes au xénon de 6000 W d’une longévité de 1200 heures environ, pilotés par micro-ordinateur et synchronisés pour former un double faisceau en croix pivotant à 360°.

Pour le passage de l’an 2000, la tour Eiffel a été, en plus de son éclairage habituel, équipée de 20 000 flashes. Ces 20 000 ampoules à baïonnettes crépitaient tous les jours pendant 10 minutes à midi, et de la tombée de la nuit à 1 heure du matin, en plus de l’éclairage doré habituel, elles s’illuminaient pendant 5 minutes à chaque nouveau passage d’heure. Enfin, à 1 heure du matin, pour clore le spectacle, les ampoules brillaient pendant 10 minutes, mais cette fois-ci seules, c’est à dire sans l’éclairage habituel de la tour.

Dispositif des 20 000 flashes pour le passage à l’an 2000 :
→ 20 alpinistes pendant 3 mois toutes les nuits, pour installer le dispositif .
→ 20 000 ampoules à baïonnettes, pesant en tout 8 tonnes.
→ 800 guirlandes électriques de 25 kilos chacune en moyenne, pour une longueur de 18 km en tout.
→ 60 000 colliers souples pour fixer les câbles, 20 000 attaches, 3 kilomètres de cornières.
→ 230 armoires électriques et 30 kilomètres de câbles d'alimentation.
→ 400 Kw de puissance (autant que l'illumination).

En juin 2003, la tour Eiffel remet en place le dispositif scintillant de l’an 2000, mais avec une nouvelle technologie. De la tombée de la nuit à 1 heure du matin l’hiver ou 2 heures du matin l’été, au passage de chaque heure, vient se superposer à l’éclairage habituel qu’arbore la tour depuis 1986. Composé de 20 000 flashes, le scintillement a lieu pendant 10 minutes et pour finir, soit à 1 heure du matin l’hiver et 2 heures du matin l’été, il se fait seul, l’éclairage doré étant éteint.

Dispositif des 20 000 flashes mis en place en juin 2003 :
→ Un dispositif conçu pour durer 10 ans.
→ 25 alpinistes pendant 5 mois.
→ 20 000 lampes à éclats (5000 par face) fixées à la main une par une.
→ 40 kilomètres de guirlandes lumineuses et câbles d’alimentation.
→ 40 000 attaches et 80 000 pièces métalliques diverses, soit 60 tonnes de serrureries et pièces métalliques.
→ 230 armoires et coffrets d’alimentation sont nécessaires.
→ 10 000 m2 de filets de sécurité.
→ Une puissance de120 kilowatts.
→ Budget total de 4,55 millions d’euros HT.

Le 24 janvier 2004, un dispositif exceptionnel est mis en place pour célébrer le nouvel an chinois à Paris, qui en réalité, avait officiellement lieu cette année-là le 22 janvier au niveau mondial. Mis en place avec le partenariat d’EDF (intervenant via le Groupe Citelum), ce système fut lancé le samedi 24 janvier 2004 à la suite d’un défilé organisé sur le Champs-Élysées célébrant le nouvel an chinois à Paris. Il fut inauguré par Jean-Jacques Aillagon, le ministre français de la Culture et de la Communication, par Sun Jiazheng, son homologue, ministre chinois de la Culture et des maires de Paris, Bertrand Delanoë et Pékin, Wang Qishan.

Dispositif de l’éclairage du nouvel an chinois du 24 au 29 janvier 2004 :
→ Un dispositif exceptionnel conçu pour durer 5 jours, réalisé par le Groupe Citelum sur commande d’EDF et pour le compte de la société exploitante de la tour Eiffel.
→ 280 projecteurs, répartis au sol pour 88 d’entres eux et sur l’ouvrage lui-même pour les 192 restants, d’une puissance total d’environ 1500 kw.
→ Pour le montage qui a eu lieu du 12 au 24 janvier 2004 inclus, intervention de 30 techniciens, dont la moitié travaillait de jour et l’autre moitié de nuit.
Les illuminations de la tour Eiffel à travers le temps

[modifier] Exploits sportifs

Quelques premières d'exploits sportifs ayant pour cadre la tour Eiffel
De gauche à droite : 1) Le dirigeable numéro 6 d'Alberto Santos-Dumont (1901). 2) Forestier, vainqueur du «championnat de l'escalier» (1905).
3) Franz Reichelt (1912). 4) Saut en parachute avec vue sur le Trocadéro.
Saut dans le vide :
Le 4 février 1912 à 8h30, Franz Reichelt, artisan tailleur d'origine autrichienne, saute dans le vide avec un «parachute» de son invention et s'écrase au sol.
Le 25 juin 1987 Le Néo-Zélandais A.J. Hackett réalise un saut à l'élastique (non autorisé) depuis le 2e étage de la tour Eiffel.
Montée/descente des marches :
Le 9 septembre 1891 : Un boulanger Landais, Sylvain Doinon, monte sur des échasses les marches qui mènent au premier étage.
Le 26 novembre 1905 : Le quotidien Le Sport organise le « championnat de l'escalier » regroupant 227 concurrents. Le vainqueur atteint le deuxième étage en 3 minutes 12 secondes.
En 1921 : Première descente en rappel.
Le 2 juin 1923, Pierre Labric dévale en vélo les marches depuis le premier étage de la tour Eiffel.
Aviation :
Le 19 octobre 1901 : Alberto Santos-Dumont approche la tour Eiffel avec son dirigeable numéro 6.
Le 18 octobre 1909, à 17 heures : Le Comte de Lambert survole la Tour Eiffel aux commandes d'un Wright.
Équilibre acrobatique :
Le 6 juin 1952 : la trapéziste Rose Gold effectue une démonstration sans filet à 118 mètres au-dessus du sol.
En août 1989 : L'équilibriste Philippe Petit rallie l'esplanade du Trocadéro depuis le deuxième étage de la tour Eiffel sur un fil d'une longueur de 760 mètres.
Le 31 décembre 1996 : Le grimpeur urbain français Alain Robert monte à mains nues et sans protection la tour Eiffel. Parti de la base à 23h15, il escalade la face Ouest par moins dix degrés et atteint le sommet vers minuit.

Le tableau ci-dessus résume brièvement les principales premières d’exploits sportifs en rapport avec la tour Eiffel. Toutefois, certaines précisions méritent d’être apportées.

Sur une vue satellite en fausses couleurs de Paris, tracé de l'épreuve imaginée en 1900 par Henry Deutsch (aller-retour Saint-Cloud↔tour Eiffel en moins d'une demie heure), remportée par Alberto Santos-Dumont le 19 octobre 1901.
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Sur une vue satellite en fausses couleurs de Paris, tracé de l'épreuve imaginée en 1900 par Henry Deutsch (aller-retour Saint-Cloudtour Eiffel en moins d'une demie heure), remportée par Alberto Santos-Dumont le 19 octobre 1901.

En avril 1900, Henry Deutsch de la Meurthe offre un prix de 100 000 francs (environ 320 000 €) à la première machine volante capable de parcourir le trajet aller-retour de Saint-Cloud à la tour Eiffel en moins de 30 minutes, ceci avant octobre 1904. Le 19 octobre 1901, Alberto Santos-Dumont réalise l'exploit en 30 minutes 42 s, avec son ballon dirigeable n°6 et gagne le prix qu'il partagera avec ses collaborateurs.

Le 4 février 1912, Franz Reichelt, homme d’origine autrichienne et tailleur de son état, décide de sauter du premier étage de la tour Eiffel, muni d’une voilure de son invention. Son saut fut filmé et le document de quelques dizaines de secondes existe toujours. Dans ce document, l’homme commence par tourner sur lui-même, face à la caméra, fier de montrer son « parachute », qui n’est qu’en fait, une sorte de pardessus amélioré. Ensuite, on le voit sur le rebord du premier étage, pris de longues hésitations avant le saut. Il saute. La chute est très rapide. Il s’écrase et bien vite, la foule des curieux amassés au pied de la tour Eiffel, observent son corps et le trou qu’il a laissé dans le sol du Champ-de-Mars. L’autopsie a montré que Reichelt était mort d’une crise cardiaque, avant même d’avoir touché le sol.

Par son acte, cet homme-oiseau fut le précurseur d’une longue série de personnes réalisant des sauts depuis la tour. Certaines ont réussi, d’autres y ont laissé leur vie.

C’est que, si la tour Eiffel n’avait connu qu’un seul mort durant sa construction, les statistiques furent différentes après. Ainsi, il y aurait eu au total, 366 morts depuis les débuts de la tour Eiffel, tous motifs confondus : défis sportifs ratés, accidents, suicides etc (Source : Quid 2006, page 130c). Depuis plusieurs décennies, la société exploitant le monument a mis en place un système de filets de sécurité empêchant les accidents et dissuadant les aventuriers. Malgré cela, certains arrivent encore à passer outre et braver le danger. Par exemple, il en fut ainsi le 16 mai 2005, lorsqu’un norvégien de 31 ans, accompagné de deux amis, tous adeptes du base jump, s'est tué vers 22 heures en voulant sauter en parachute du deuxième étage de la tour Eiffel. Malgré les protections, il avait réussi à s'élancer de la tour mais s'était encastré peu après sur les structures du premier étage, mourant sur le coup.

[modifier] Victor Lustig : « l'homme qui vendit la tour Eiffel »

Affiche cinéma du film à sketches Les plus belles escroqueries du Monde (1964), dont un des segments intitulé L'homme qui vendit la tour Eiffel, réalisé par Claude Chabrol, traite de l'hitoire de Victor Lustig.
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Affiche cinéma du film à sketches Les plus belles escroqueries du Monde (1964), dont un des segments intitulé L'homme qui vendit la tour Eiffel, réalisé par Claude Chabrol, traite de l'hitoire de Victor Lustig.

Un des exploits les plus marquants, bien que sans valeur sportive, reste sans doute celui de l'escroc Victor Lustig, qui réussit en 1925 à vendre la tour Eiffel en pièces détachées à un ferrailleur. Lustig, aidé de Dan Collins, surnommé « Dapper Dan », un acolyte rencontré à New York, avait lu comme tout le monde dans la presse la possibilité évoquée de démolir la tour Eiffel. Il en profita pour faire de faux documents du ministère des Postes et Télégraphes, organisme reponsable de la tour, séléctionna les cinq plus importantes compagnies récupératrices de métaux ferreux qu'il convoqua à l'hôtel de Crillon, place de la Concorde, à Paris, soit disant pour effectuer la transaction en toute discrétion. Seuls étaient censés être dans la confidence le Président de la République, le Ministre, le sous-mi­nistre (incarné par Victor Lustig) et son chef de cabinet (incarné par Dapper Dan, son complice). Il leur annonça : « Messieurs, le gouvernement devra démolir la Tour Eiffel ! Et vous êtes ici pour soumissionner ! », les conduit à la tour Eiffel en limousine qu'il leur fit visiter, puis sélectionna le ferrailleur le plus crédule, en lui annonçant qu'il avait gagné le marché. Celui-ci accepta de faire un gros chèque, représentant soit-disant la moitié de la moitié de la soumis­sion, augmentée en plus d'un pot-de-vin !

Après avoir encaissé le chèque, les deux escrocs s'enfuirent pour l'Autriche. Quelques temps plus tard, ils revinrent à Paris pour retenter leur chance avec de nouveaux ferrailleurs, mais la police fut sur le coup et les deux compères s'échappèrent en bateau à New York.

Cet exploit fut repris dans le livre L'homme qui vendit la tour Eiffel (The Man Who Sold the Eiffel Tower) de James F. Johnson et Floyd Miller. Édition Doubleday, 1961 pour la version originale et Calmann-levy, 1963 pour la traduction française. De plus, en 1964, Claude Chabrol en a fait un court-métrage intitulé L'homme qui vendit la tour Eiffel (il s'agit d'un des segments d'un film à sketches narrant l'escroquerie vue par cinq cinéastes de renom, Les plus belles escroqueries du Monde, qui comprend aussi les réalisations La Rivière de Diamants de Roman Polanski, Les Cinq Bienfaiteurs de Fumiko d'Hiromichi Horikawa, La Feuille de Route d'Ugo Gregoretti et Le Grand escroc de Jean-Luc Godard).

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