Gilles Lemaire
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Vous avez de Gilles Lemaire (26 janvier 1951 Paris), homme politique français, secrétaire national des Verts de janvier 2003 à janvier 2005.
Ayant adhéré aux Verts en 1999 Gilles Lemaire se retrouve dès l'Assemblée Fédérale de Toulouse en 2000 dans la tendance la plus critique sur la participation des Verts au gouvernement Jospin et la plus attachée à l'autonomie des Verts, "Autrement les Verts" (ALV).
En 2001 il est l'un des initiateurs de la motion "Reconstruire l'espoir" pour l'Assemblée Fédérale de La Plaine St Denis dont le texte sera finalisé à son domicile et qui obtiendra 28% des voix. Elle regroupe les militants qui ont condamné l'éviction d'Alain Lipietz de la candidature des Verts pour la présidentielle de 2002, qui estiment que les Verts ont avalé plus de couleuvres qu'ils n'ont obtenu dans le gouvernement de "majorité plurielle" auquel leur mouvement participe depuis 1997, qui refusent un accord électoral avec le PS pour les législatives de 2002 en l'absence d'accord programmatique et qui sont très critiques sur la manière dont Dominique Voynet conçoit son rôle de secrétaire nationale.
Il participe activement à la poursuite de cette démarche, la motion "Désir de Vert", qui recueille 30% des suffrages des adhérents en novembre 2002 et qui avec la partie la plus environnementaliste du mouvement et le soutien d'une petite motion d'essence libertaire remporte la majorité à l'Assemblée fédérale de Nantes en décembre 2002. En janvier 2003 il devient secrétaire national des Verts
Il contribue alors au lancement, sans l'aval du CNIR et à contre courant de la sensibilité de la majorité des Verts, de l'Appel pour une alternative à gauche", dit "Appel Ramulaud" du nom du restaurant où se réunissaient ses rédacteurs. Cet appel contribuera à faire perdre dans plusieurs régions la stratégie d'autonomie qu'il défendait lors des régionales de 2004
Celle-ci est cependant validée par les urnes là où elle a été mise en œuvre, au soir du premier tour des régionales de 2004, les Verts passent 5% partout, approchent les 10% en Bretagne et les dépassent en Rhône-Alpes.
L'Appel Ramulaud pèsera aussi sur les résultats des votes pour les assemblées générales de fin 2004, la tendance à laquelle appartient Gilles Lemaire tombe de 30 à 25% et son souhait de se voir reconduit à son poste est réduit à néant
Gilles Lemaire a pris position en 2005 en faveur du vote "Non" pour le référendum sur le Traité Constitutionnel Européen.
Après avoir dit qu'il soutiendrait la candidature de José Bové pour la présidentielle de 2007 uniquement comme candidat de l'écologie politique et qu'une candidature de la gauche du "non" ou de la "gauche de la gauche" comme celui-ci la présentait n'avait pas sa faveur car sans logique politique par incapacité de faire des propositions sur les problèmes capitaux posés par l'Ecologie politique comme la décroissance, les OGM ou le développement de l'énergie nucléaire, il a changé d'avis et appelé à soutenir la candidature de Bové quoique celui-ci se présente toujours comme le candidat voulant regrouper la gauche antilibérale de la LCR au PC.
Proche de José Bové depuis la lutte contre l'extension du camp militaire du Larzac à laquelle il participa quand, jeune maoïste, il militait à la GOP, il a participé avec lui à plusieurs fauchage d'OGM en tant que secrétaire national des Verts. Il fait parti des militants condamnés à la suite de ces actions et est menacé de la saisie de ses biens.
