Devanāgarī
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La dévanâgarî (du mot sanskrit देवनागरी [devanāgarī] signifiant « (écriture) citadine divine ») est l’alphasyllabaire utilisé pour écrire, entre autres, le sanskrit, le hindi, le népalais, le marathe et plusieurs autres langues indiennes. Elle descend de l’écriture brâhmî. C’est une écritures les plus employées en Inde et au Népal ; elle bénéficie d’une littérature très abondante, d’importantes études théoriques, et d’applications pratiques bien maîtrisées y compris pour l’imprimerie mécanisée ou aujourd’hui informatique.
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[modifier] Caractéristiques générales
La dévanâgarî est reconnaissable à la barre horizontale continue sous laquelle sont attachés les caractères. Elle ne fait pas de distinction entre majuscules et minuscules, au contraire des écritures dites bicamérales. Au moins pour le hindi, elle utilise les mêmes signes de ponctuation que l’alphabet latin, sauf parfois pour les fins de vers et de phrases dans l’écriture traditionnelle. Il existe des variantes locales pour certains caractères. Elle s’écrit horizontalement, de gauche à droite.
[modifier] Terminologie
Un caractère au sens dévanâgarî — c’est-à-dire une voyelle indépendante, une consonne éventuellement accompagnée de signes diacritiques ou une combinaison de consonnes groupées sans voyelle intermédiaire — est appelé akshara (du sanskrit अक्षर akṣara, signifiant « lettre, caractère »).
Un akshara est indivisible (la césure n’est pas permise au milieu d’un akshara comprenant une ou plusieurs consonnes initiales ou une voyelle initiale, suivi éventuellement d'une semi-voyelle, puis éventuellement d’une voyelle marquée par un ou plusieurs signes diacritiques, elle-même éventuellement suivie d’une ou plusieurs consonnes finales diacritiques).
La barre verticale, liée à la droite des glyphes de certaines lettres de base ou isolément pour marquer la fin de phrase, est appelée danda. Les signes diacritiques utilisés pour munir d’un son voyelle spécifique une lettre de base sont appelés matra.
[modifier] Contraintes de présentation
Comme pour l’écriture arabe, la barre horizontale sous laquelle s’inscrivent la plupart des lettres de base est jointive graphiquement avec les barres horizontales des lettres de base précédentes et suivantes, quand elles en ont une. Lors de la justification de texte, il est permis d’allonger l’interlettrage entre les aksaras, en conservant cette jonction graphique qui identifie les mots. Mais la forme graphique de l’akshara reste normalement inchangée (en particulier, le demi-glyphe vertical danda, lié graphiquement à la droite de certaines lettres pleines et qui représente graphiquement la voyelle implicite dans la lettre pleine, ne doit pas s’écarter du demi-glyphe représentant la lettre morte correspondante).
Les aksharas délimitant les syllabes, la césure est permise presque n’importe où dans un mot entre deux aksharas. Toutefois, pour que cette césure respecte les syllabes phonétiques ou sémantiques, le dévanâgarî permet de transcrire un groupe de consonnes en deux parties distinctes en forçant la dernière consonne du premier groupe à adopter une forme pleine explicitement privée de son voyelle associé, mais malgré tout séparable. Dans ce cas, ce groupe de consonnes est lié logiquement à l’akshara précédent terminé par une voyelle comme si c'était des consonnes finales, et la césure dans ce cas ne sera pas permise avant ce groupe de consonnes.
[modifier] Représentation des voyelles
Une voyelle peut être représentée par 2 signes différents selon qu’elle suit une consonne (forme dépendante) ou non (forme indépendante) :
- dans le premier cas, la voyelle dépendante (matra) peut être représentée par un signe diacritique lié à droite, à gauche, en dessous ou au dessus de la consonne après laquelle elle est prononcée ; un des matras est cependant représentée par deux signes diacritiques liés à la fois en dessous et au dessus de la consonne de base (dans d’autres écritures indiennes similaires, certains matras sont liés à la fois à droite et à gauche de la lettre de base) ;
- dans le second cas, la voyelle indépendante est une lettre normale débutant une syllabe.
Il existe une correspondance d’une à une entre les voyelles dépendantes (diacritiques) et les voyelles indépendantes (initiales). L’écriture dévanâgarîe considère que toutes les voyelles indépendantes sont équivalentes à la composition de la lettre a (qui symbolise une consonne initiale vide munie de la voyelle dépendante implicite représentée par son signe vertical danda placé à droite), et d’une voyelle dépendante (diacritique) ; si cela est vrai au plan sémantique, ce n’est pas le cas au plan graphique, où la combinaison (consonne vide + voyelle dépendante) prend une apparence complètement différente et indivisible, considérée comme une orthographe différente de la consonne initiale vide.
Contrairement à l’écriture arabe ou hébreue, les voyelles diacritiques (matra) ne peuvent être omises des aksara (leur omission dans un texte est considérée comme une altération phonétique et orthographique plus sérieuse encore que pour l’alphabet latin) ; d’autres signes diacritiques, qui ne représentent pas isolément par eux-mêmes un phonème, sont parfois omis. Il est également important de comprendre la façon dont les matras sont ordonnés graphiquement car certains matras s’écrivent avant la consonne de base qu’ils modifient.
La nasalisation est rendue par un signe diacritique se plaçant au-dessus. Ce signe peut être un candrabindou ou un anusvâra. Pour des raisons de commodité, les imprimeurs choisissent souvent de remplacer le candrabindou par un anusvâra quand la voyelle dépasse de la ligne supérieure (cependant un anusvâra représente normalement un -n final, souvent prononcé comme une nasalisation de la voyelle et non comme une consonne supplémentaire, d’où cet usage ; l’inverse par contre n’est pas possible : un son -n final ne peut pas être représenté par un candrabindou, réservé strictement à la nasalisation d’une voyelle).
[modifier] Représentation des consonnes
Lorsqu’une consonne n'est ni précédée ni suivie d’une autre consonne, elle est représentée par un symbole de base (forme pleine). Dans ce cas elle est implicitement prononcée avec la voyelle implicite [ə] (ou parfois prononcée sans voyelle du tout, notamment quand elle est suivie d'une voyelle dépendante qui supprime cette voyelle implicite). Cette forme pleine est donc celle des consonnes dites vives (suivies d'une voyelle phonémique explicite ou implicite).
L’autre façon de supprimer la voyelle implicite (sans ajouter de voyelle dépendante) est de faire suivre la consonne du signe diacritique sanskrit virama (en hindi, on emploie plutôt le terme halant) dont l’effet est d’abréger la lettre à sa seule partie initiale consonnantale ; ce signe est un accent oblique attaché en dessous du danda final de la consonne pleine, ou centré dessous si le signe de la consonne pleine ne comporte pas de danda ; dans les deux cas, on obtient une consonne morte Toutefois cette forme avec danda (implicite) et virama visibles sera pas celle préférée si la consonne n'est pas finale dans la syllabe, et que donc la consonne morte est suivie d'une autre consonne (que cette dernière soit vive ou morte).
[modifier] Combinaisons
Dans les cas de combinaisons (groupements) de consonnes (sans voyelle phonétique intermédiaire, même implicite), il se forme une ou plusieurs lettres conjointes séparées logiquement par un virama mais formant une ligature graphique, qui peut être soit une simple compression graphique de la première consonne attachée alors à la suivante (par exemple un स mort suivi de त donne généralement स्त), soit une ligature entièrement nouvelle (par exemple un क mort suivi de ष donne généralement क्ष) :
- Dans le cas général le plus simple, quand la première consonne (en forme pleine) est bordée à droite par un danda (le trait vertical utilisé dans la forme pleine de cette consonne), elle est combinée à l’autre en perdant simplement son danda (par exemple म suivie de ह donne म्ह) ; cette forme compressée de la consonne morte est dite demi-forme. En attachant cette demi-forme à la consonne suivante, on obtient une ligature simple. Cette règle vaut aussi pour les combinaisons de 3 consonnes (par exemple क suivi de ष et म donne क्ष्म).
- Dans certains cas, la demi-forme d’une consonne morte se combine avec la consonne suivante en créant une apparence spécifique du couple de lettres conjointes :
- Par exemple la demi-forme du ka mort क् est normalement क्, aussi on le suivait d'une autre consonne ka vivante क, on obtiendrait क्क. Cependant il est d’usage que la demi-forme du premier ka mort ne soit pas retenue et que que le ka mort soit écrit avec sa forme pleine, mais le second ka vivant est alors conjoint sous le premier (sans sa barre horizontale de liaison). On obtient alors une ligature k.ka क्क spécifique (note : nombre de polices de caractères neconnaissent pas cette ligature optionelle).
- Un ka mort क् suivi d'un ṣa vivant ष adopte généralement une ligature traditionnelle क्ष, plutôt que la demi-forme du ka mort suivie du ṣa vivant : क्ष.
- Quand la consonne र (ra) suit une consonne morte (abrégée de sa voyelle implicite), si cette dernière est munie d'un danda dans sa forme pleine, र est normalement représenté seulement sous la forme d’un segment oblique accroché en bas à gauche du danda de la forme pleine (par exemple प suivi de र donne प्र). Sinon, lorsque cette consonne précédente ne comporte pas de danda (dans sa forme pleine), र est représenté graphiquement comme un diacritique, sous la forme de 2 segments obliques joints par le haut et attachés sous la consonne précédente en forme pleine(par exemple ट suivi de र donne ट्र).
- Quand la consonne र (ra) est abrégée en lettre morte (sans sa voyelle implicite) et précède un akshara (syllabe commençant par une autre consonne et terminée par une éventuelle voyelle), elle est représenté graphiquement comme un diacritique, sous forme d’un arc de cercle placé courbé vers la gauche, placé en haut à droite de l’akshara (c’est à dire le groupe de consonnes qui suit et qui peut lui-même former une ligature) et non simplement de la seule consonne suivante (par exemple र suivi de त donne र्त).
L’écriture devanâgarî traditionnelle utilise des centaines de ces ligatures spécifiques, toutefois aucune n'est essntielle à la lecture, tant que le signe virama permettant la distinction des consonnes mortes et vives est bien représenté.
[modifier] Exemple
- Texte en hindi, transcrit en dévanâgarî
- सभी मनुष्यों को गौरव और अधिकारों के मामले में जन्मजात स्वतन्त्रता और समानता प्राप्त है। उन्हें बुद्धि और अन्तरात्मा की देन है और परस्पर उन्हें भाईचारे के भाव से बर्ताव करना चाहिये।
- Le même texte en translittération latine (suivant la méthode normalisée indienne)
- Sabhī manuṣyõ ko gaurav aur adhikārõ ke mamle mẽ janmajāt svatantrātā aur samāntā prāpt hai. Unhẽ buddhi aur antrātmā kī den hai aur parspar unhẽ bhaīcāre ke bhāv se bartāv karnā cāhiye.
- Traduction
- Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
[modifier] Liste des caractères
[modifier] L’alphasyllabaire
[modifier] Voyelles
Le principe de base de l’écriture est de représenter des syllabes, et l’alphasyllabaire est construit selon ce principe, en représentant en priorité les consonnes qui, par défaut, ont toutes une voyelle implicite prédéfinie.
Les voyelles sont peu utilisées seules en tant que lettres isolées, sauf en position initiale dans un mot. Dans la majorité des autres cas, elles deviennent des diacritiques combinants qui changent phonétiquement la voyelle implicite qui suit toute consonne, et dans ce cas ces voyelles sont dites dépendantes.
Aussi les voyelles existent toutes sous deux formes : initiale et dépendante, et elles sont distinguées dans les textes. En effet, les voyelles initiales sont représentées comme si elles représentaient une syllabe débutant par une consonne muette et le son voyelle correspondant (et donc les voyelles indépendantes ne nécessitent pas l’adjonction de matras pour les voyelles principales, sauf cas particuliers pour transcrire des diphtongues étrangères, sachant qu’en dehors des voyelles principales, il existe d’autres signes diacritiques pour transformer la voyelle en nasale ou diphtongue complexe). Les lettres voyelles initiales n’existent donc que comme lettres vivantes et non comme lettres mortes.
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? Prononciation courante des principales voyelles Fiche :
अ, आ, इ, ई, उ, ऊ, ए, ऐ, ओ, औ, अं, अः.
[modifier] Autres signes diacritiques
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[modifier] Consonnes principales
La forme normale des consonnes est la forme pleine (ou vive), qui est celle utilisée quand on la prononce suivie de la voyelle implicite, ou d’une voyelle placée en diacritique, ou en fin de mot. Toutefois, la forme pleine peut aussi dépendre de la voyelle suivante qui lui est appliquée (voir le cas de la lettre ra ci-dessus, employée avec un ou bref ou long.) et n’est pas utilisée pour la lettre ra pleine quand elle suit une consonne morte (dans ce cas la consonne morte précédente s’affiche dans sa forme pleine, et le ra est représenté par un diacritique graphique appliqué à cette consonne précédente).
La forme morte est celle utilisée quand la consonne est suivie d’une autre consonne, donc prononcée sans voyelle (cette forme morte n’est visible quand que la consonne est suivie d’un diacritique virama ou halant qui supprime la voyelle implicite). Cette forme morte de la consonne est liée avec la consonne suivante, et peut être différente de celle affichée dans certains cas, pour prendre celle d’une autre ligature spécifique (voir ci-dessus). Généralement la forme morte d'une consonne s'obtient en supprimant le trait vertical (danda) qui le termine, sauf pour les consonne qui n'en n'ont pas (dans ce cas, la forme morte s'obtient en ajoutant un trait oblique diacritique sous la consonne pleine).
D’autre part, la forme morte d’une lettre ra initiale est celle d’un diacritique graphique placé sur la consonne pleine suivante ou sa ligature. De plus un ra plein qui suit une consonne morte prendra lui aussi la forme d'un diacritique inscrit au dessus de la consonne précédente, qui gardera sa forme pleine au lieu d'adopter sa forme morte.
L'absence de voyelle en fin de mot ne se transcrit normalement jamais avec la forme morte de la consonne, l'élision de la voyelle implicite étant elle aussi implicite et non marquée. Pour marquer explicitement la prononciation de la voyelle implicite associée à la consonne finale, on emploie un signe visarga après la forme pleine de la consonne.
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? Prononciation courante des principales consonnes Fiche :
क, ख, ग, घ, ङ ;
च, छ, ज, झ, ञ ;
ट, ठ, ड, ढ, ण ;
त, थ, द, ध, न ;
प, फ, ब, भ, म ;
य, र, ल, व, स, श, ष ;
ह, ड़ ou ळ, क्ष ;
ज्ञ.
[modifier] Consonnes étrangères (transcrites avec une consonne normale suivie d'un nukta)
Comme les autres consonnes normales, celles-ci peuvent être pleines (avec leur voyelle implicite) ou mortes. Dans ce cas on transcrit un virama (ou halant) après le nukta qui suit la consonne normale.
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[modifier] Autres symboles ou ponctuation
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[modifier] Chiffres
Chiffre dévanâgarî | ० | १ | २ | ३ | ४ | ५ | ६ | ७ | ८ | ९ |
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Transcription arabo-européenne | 0 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 |
[modifier] Transcription informatique
[modifier] Dévanâgarî en Unicode
La dévanâgarî occupe les caractères U+0900 à U+097F de Unicode. Les cases vides grises indiquent des positions réservées (aucun caractère défini actuellement).
- Voir aussi Table des caractères Unicode/U0900
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ऌ
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ऎ
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ए
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091 |
ऐ
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ऑ
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ऒ
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ओ
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औ
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क
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ख
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ग
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घ
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ङ
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092 |
ठ
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ड
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093 |
र
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ळ
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ऴ
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श
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ष
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ह
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ऽ
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का
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कि
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की
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कु
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कू
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कृ
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कॄ
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कॅ
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कॆ
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के
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कै
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कॉ
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कॊ
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को
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कौ
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क्
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||
095 |
ॐ
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क॑
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क॒
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क॓
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क॔
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क़
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ख़
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ग़
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ज़
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ड़
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ढ़
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य़
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096 |
ॠ
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कॢ
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कॣ
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।
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॰
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Lorsqu’une voyelle dépendante suit phonétiquement une consonne, son caractère est toujours codé logiquement après le caractère de la consonne, comme l’ordre de prononciation, quelque soit le rendu graphique, par exemple की kī est codé U+0915 U+0940 (ka, ī), et कि ki est codé U+0915 U+093F (ka, i).
Pour écrire une combinaison de consonnes, on insère le caractère du virama entre 2 consonnes, par exemple स्त sta s’écrit U+0938 U+094D U+0924 (sa, virama, ta). Lorsque la consonne r- (ra plus virama) précède phonétiquement une autre consonne, ces caractères sont toujours codés avant l’autre consonne indépendamment du rendu graphique, comme dans l’ordre de prononciation, même si cette consonne est représentée graphiquement comme un diacritique de la consonne suivante dans le même akshara (on notera que le découpage des akharas dévanâgaris dans ce cas ne correspond pas avec le découpage syllabique français qui placerait ce r- en tant que -r final dans la syllabe précédente, et d’autres cas dans les écritures brahmiques indiennes existe pour les glissements de consonnes commençant par l-).
Si on veut réellement écrire une consonne dotée d’un virama puis une autre consonne au lieu de faire la ligature, on insère le caractère de contrôle Unicode de code U+200C ZWNJ (Zero Width Non-Joiner, disjonction sans chasse) entre le caractère du virama et celui de la consonne qui doit le suivre, par exemple क्ष (au lieu de la ligature attendue क्ष) s’écrit U+0915 U+094D U+200C U+0937.
Si, pour écrire une combinaison de consonnes utilisant normalement un nouveau symbole à part entière, on veut utiliser les « demi-formes » des consonnes, on insère le caractère ZWJ (Zero Width Joiner) de code U+200D entre le caractère U+094D du virama dévanagâri et le caractère dévanagâri codant la consonne qui doit le suivre ; par exemple श्व (au lieu de l’attendu श्व, qui se prononcerait de façon semblable) s’écrit U+0936 U+094D U+200D U+0935.
[modifier] Divers
- code ISO 15924 : Deva
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
- Transcription des langues indiennes
- Grammaire du sanskrit prononciation et orthographe du sanskrit
[modifier] Liens externes
- L'écriture dévanâgarî
- L'alphabet devanagari
- Devanagari et Unicode
- Editeur devanagari
- Devanagari sur omniglot
- Détails d'implémentation de la Devanagari en unicode
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